Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Pierre-Eugène Lamairesse

Quelques mots sur l'auteur :

Photo de Pierre-Eugène LamairesseTraducteur, indologue et ingénieur français né le 14 juillet 1817 à Châlons-en-Champagne, anciennement Châlons-sur-Marne, Pierre-Eugène Lamairesse est décédé le 17 avril 1898 à l'âge de 80 ans à Marengo, commune de la wilaya de Tipaza située en Algérie. Pour de plus amples informations, lisez sa biographie sur Wikipédia.

Les 41 pensées et citations de Pierre-Eugène Lamairesse :

La femme triomphe sans cesse de l'homme par la douceur.

Pierre-Eugène Lamairesse - L'empire chinois (1894)

Ne mens jamais sciemment et malicieusement, car aussitôt que le mensonge sera sorti de ta bouche, le remords te tourmentera.

Pierre-Eugène Lamairesse - L'innocence dans les paroles (1867)

Quand bien même tu ne maîtriserais pas tous tes sens, garde ta langue, sinon tu te perdras par des propos inconsidérés.

Pierre-Eugène Lamairesse - Dompter les sens (1867)

Les richesses amassées par celui qui pratique l'équité ne périront pas même chez ses petits-enfants.

Pierre-Eugène Lamairesse - De l'équité (1867)

Le propre de l'équité est d'appliquer toujours les mêmes règles, soit qu'il s'agisse de nous, de nos amis, de nos ennemis ou des indifférents.

Pierre-Eugène Lamairesse - De l'équité (1867)

Le bienfait se mesure non à l'importance du sacrifice qu'il occasionne, mais à celle de l'homme qui le reçoit.

Pierre-Eugène Lamairesse - De la reconnaissance (1867)

Si l'on pèse un service qui a été rendu sans aucune vue de retour, on trouve qu'il est plus grand que l'Océan. Quand bien même le service rendu ne serait gros que comme un grain, quand on en considère le fruit, on l'apprécie à la valeur d'un palmier.

Pierre-Eugène Lamairesse - De la reconnaissance (1867)

Un bienfait, quelque faible qu'il soit, lorsqu'il est placé bien et à propos, est plus grand que le monde lui-même.

Pierre-Eugène Lamairesse - De la reconnaissance (1867)

Quoique tu fasses pour ton bienfaiteur, quand bien même tu lui donnerais le ciel et la terre, tu éteindrais difficilement la dette de la reconnaissance.

Pierre-Eugène Lamairesse - De la reconnaissance (1867)

Les paroles douces engendrent les sentiments doux.

Pierre-Eugène Lamairesse - De l'affabilité (1867)

Un langage constamment affable et exempt de toute médisance, nous vaudra la joie dans cette vie et après notre mort.

Pierre-Eugène Lamairesse - De l'affabilité (1867)

Être humble et affable est l'ornement réel de notre visage. Tous les autres sont vains.

Pierre-Eugène Lamairesse - De l'affabilité (1867)

La pauvreté, mère de la tristesse, ne sera point le partage de celui qui a pour chacun des paroles qui réjouissent.

Pierre-Eugène Lamairesse - De l'affabilité (1867)

Si d'un air souriant et avec un regard joyeux tu dis du fond du cœur des choses bienveillantes, tu posséderas la véritable vertu.

Pierre-Eugène Lamairesse - De l'affabilité (1867)

Avec de bonnes paroles et un visage affable, tu gagneras les cœurs mieux encore qu'en donnant généreusement ce que tu possèdes.

Pierre-Eugène Lamairesse - De l'affabilité (1867)

Le mépris insensé des devoirs de l'hospitalité, c'est la pauvreté au milieu des richesses ; on ne le rencontre jamais chez un homme sage.

Pierre-Eugène Lamairesse - L'hospitalité (1867)

Reculer devant les sacrifices qu'impose l'exercice de l'hospitalité, c'est se refuser à prendre la peine nécessaire pour acquérir et conserver les biens de la fortune.

Pierre-Eugène Lamairesse - L'hospitalité (1867)

Il n'existe point de proportion entre les peines de toute nature que l'on prend pour ses hôtes et les récompenses qui en sont le prix. L'hospitalité est un sacrifice dont la valeur dépend uniquement du mérite de celui qui l'exerce.

Pierre-Eugène Lamairesse - L'hospitalité (1867)

Celui qui ne songe à lui-même qu'après avoir satisfait aux besoins de ses hôtes n'a pas même besoin, pour récolter, que son champ ait été semé.

Pierre-Eugène Lamairesse - L'hospitalité (1867)

La déesse des richesses aime à fixer sa demeure chez celui qui reçoit les hôtes avec joie et cordialité.

Pierre-Eugène Lamairesse - L'hospitalité (1867)

Le moyen pour les époux d'obtenir la félicité éternelle en coulant des jours heureux ici-bas est de vivre unis en se portant un amour mutuel.

Pierre-Eugène Lamairesse - L'amour (1867)

S'il faisait une nuit assez noire pour cacher leur amour à la vue, les yeux des amants le manifesteraient par une pluie de larmes.

Pierre-Eugène Lamairesse - L'amour (1867)

Il est doux à tout père d'avoir des enfants qui le dépassent en sagesse.

Pierre-Eugène Lamairesse - Des enfants (1867)

Un amour réciproque procure le plaisir, l'amour non partagé cause la peine.

Pierre-Eugène Lamairesse - L'amour partagé (1867)

De tous les biens que nous pouvons acquérir je n'en connais aucun de plus délicieux que le bonheur d'avoir des enfants vertueux.

Pierre-Eugène Lamairesse - Des enfants (1867)

Avoir un amour mutuel l'un pour l'autre est à la fois le devoir et le bonheur de deux époux.

Pierre-Eugène Lamairesse - Du mariage ou du devoir des époux (1867)

La vertu consiste dans l'absence de faute, tout le reste n'est que vain bruit.

Pierre-Eugène Lamairesse - Exhortation à pratiquer la vertu (1867)

Le propre de la vertu est d'éviter l'envie, la convoitise, la colère et la médisance.

Pierre-Eugène Lamairesse - Exhortation à pratiquer la vertu (1867)

Il n'y a que les hommes élevés qui fassent des choses difficiles, comme de se dompter eux-mêmes ; les hommes sans élévation en sont incapables.

Pierre-Eugène Lamairesse - Éloge de la sublimité des religieux (1867)

Vivre dans le mariage sans amour, c'est faire verdir dans une terre sèche un arbre mort.

Pierre-Eugène Lamairesse - Du mariage ou du devoir des époux (1867)

Si une épouse manque au premier devoir du mariage, c'est à dire, à la foi conjugale, quand même elle aurait tous les autres mérites, c'est comme si elle n'en avait aucun.

Pierre-Eugène Lamairesse - Du mariage ou du devoir des époux (1867)

Le souvenir de l'amour goûté a soutenu mes jours.

Pierre-Eugène Lamairesse - Le triste souvenir du plaisir goûté (1867)

Oh ! tant mieux ! mes yeux, cause de mon mal, ont mérité de souffrir.

Pierre-Eugène Lamairesse - La souffrance des yeux (1867)

Dans mon corps débile, ma vie est suspendue entre l'amour et la pudeur.

Pierre-Eugène Lamairesse - La plainte (1867)

L'amour que je nourris est à mon être ce que la vie est au corps.

Pierre-Eugène Lamairesse - La manifestation de l'amour (1867)

En ne parlant jamais contre la pensée, tu acquerras toute gloire parmi les sages.

Pierre-Eugène Lamairesse - L'innocence dans les paroles (1867)

Peu d'hommes peuvent goûter l'amour plus doux que le miel des fleurs.

Pierre-Eugène Lamairesse - Du désir de l'union (1867)

Je me meurs en songeant à celui qui m'avait dit : Nous ne serons plus qu'un.

Pierre-Eugène Lamairesse - Le triste souvenir du plaisir goûté (1867)

L'amour est plus doux que le miel, puisqu'il procure encore un grand plaisir par le seul souvenir du bonheur goûté.

Pierre-Eugène Lamairesse - Le triste souvenir du plaisir goûté (1867)

Il y a des femmes qui supportent, sans en mourir, la douleur de la séparation et le chagrin de l'absence.

Pierre-Eugène Lamairesse - L'amour dans le mariage (1867)

Le feu brûle ce qu'il touche, mais l'amour consume ce qui est éloigné.

Pierre-Eugène Lamairesse - L'amour dans le mariage (1867)

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