La femme triomphe sans cesse de l'homme par la douceur.
Ne mens jamais sciemment et malicieusement, car aussitôt que le mensonge sera sorti de ta bouche, le remords te tourmentera.
Quand bien même tu ne maîtriserais pas tous tes sens, garde ta langue, sinon tu te perdras par des propos inconsidérés.
Les richesses amassées par celui qui pratique l'équité ne périront pas même chez ses petits-enfants.
Le propre de l'équité est d'appliquer toujours les mêmes règles, soit qu'il s'agisse de nous, de nos amis, de nos ennemis ou des indifférents.
Le bienfait se mesure non à l'importance du sacrifice qu'il occasionne, mais à celle de l'homme qui le reçoit.
Si l'on pèse un service qui a été rendu sans aucune vue de retour, on trouve qu'il est plus grand que l'Océan. Quand bien même le service rendu ne serait gros que comme un grain, quand on en considère le fruit, on l'apprécie à la valeur d'un palmier.
Un bienfait, quelque faible qu'il soit, lorsqu'il est placé bien et à propos, est plus grand que le monde lui-même.
Quoique tu fasses pour ton bienfaiteur, quand bien même tu lui donnerais le ciel et la terre, tu éteindrais difficilement la dette de la reconnaissance.
Les paroles douces engendrent les sentiments doux.
Un langage constamment affable et exempt de toute médisance, nous vaudra la joie dans cette vie et après notre mort.
Être humble et affable est l'ornement réel de notre visage. Tous les autres sont vains.
La pauvreté, mère de la tristesse, ne sera point le partage de celui qui a pour chacun des paroles qui réjouissent.
Si d'un air souriant et avec un regard joyeux tu dis du fond du cœur des choses bienveillantes, tu posséderas la véritable vertu.
Avec de bonnes paroles et un visage affable, tu gagneras les cœurs mieux encore qu'en donnant généreusement ce que tu possèdes.
Le mépris insensé des devoirs de l'hospitalité, c'est la pauvreté au milieu des richesses ; on ne le rencontre jamais chez un homme sage.
Reculer devant les sacrifices qu'impose l'exercice de l'hospitalité, c'est se refuser à prendre la peine nécessaire pour acquérir et conserver les biens de la fortune.
Il n'existe point de proportion entre les peines de toute nature que l'on prend pour ses hôtes et les récompenses qui en sont le prix. L'hospitalité est un sacrifice dont la valeur dépend uniquement du mérite de celui qui l'exerce.
Celui qui ne songe à lui-même qu'après avoir satisfait aux besoins de ses hôtes n'a pas même besoin, pour récolter, que son champ ait été semé.
La déesse des richesses aime à fixer sa demeure chez celui qui reçoit les hôtes avec joie et cordialité.
Le moyen pour les époux d'obtenir la félicité éternelle en coulant des jours heureux ici-bas est de vivre unis en se portant un amour mutuel.
S'il faisait une nuit assez noire pour cacher leur amour à la vue, les yeux des amants le manifesteraient par une pluie de larmes.
Il est doux à tout père d'avoir des enfants qui le dépassent en sagesse.
Un amour réciproque procure le plaisir, l'amour non partagé cause la peine.
De tous les biens que nous pouvons acquérir je n'en connais aucun de plus délicieux que le bonheur d'avoir des enfants vertueux.
Avoir un amour mutuel l'un pour l'autre est à la fois le devoir et le bonheur de deux époux.
La vertu consiste dans l'absence de faute, tout le reste n'est que vain bruit.
Le propre de la vertu est d'éviter l'envie, la convoitise, la colère et la médisance.
Il n'y a que les hommes élevés qui fassent des choses difficiles, comme de se dompter eux-mêmes ; les hommes sans élévation en sont incapables.
Vivre dans le mariage sans amour, c'est faire verdir dans une terre sèche un arbre mort.
Si une épouse manque au premier devoir du mariage, c'est à dire, à la foi conjugale, quand même elle aurait tous les autres mérites, c'est comme si elle n'en avait aucun.
Le souvenir de l'amour goûté a soutenu mes jours.
Oh ! tant mieux ! mes yeux, cause de mon mal, ont mérité de souffrir.
Dans mon corps débile, ma vie est suspendue entre l'amour et la pudeur.
L'amour que je nourris est à mon être ce que la vie est au corps.
En ne parlant jamais contre la pensée, tu acquerras toute gloire parmi les sages.
Peu d'hommes peuvent goûter l'amour plus doux que le miel des fleurs.
Je me meurs en songeant à celui qui m'avait dit : Nous ne serons plus qu'un.
L'amour est plus doux que le miel, puisqu'il procure encore un grand plaisir par le seul souvenir du bonheur goûté.
Il y a des femmes qui supportent, sans en mourir, la douleur de la séparation et le chagrin de l'absence.
Le feu brûle ce qu'il touche, mais l'amour consume ce qui est éloigné.