Journaliste, écrivain, dessinateur et poète français né le 10 octobre 1891 à Marseille, Ferdinand Lop, dit également Samuel Ferdinand-Lop est décédé le 29 octobre 1974 à Saint-Sébastien-de-Morsent en Normandie. Pour de plus amples informations, Les 43 pensées et citations de Samuel Ferdinand-Lop :
Le mystère qui se confond avec la chimère, c'est de l'utopie.
La femme est dans plus d'un domaine plus intuitive que l'homme.
Le chien se signale par sa fidélité, le chat par son indépendance.
Un jugement humain doit être fait de discernement et de bon sens.
Une loi n'est efficace que dans la mesure où elle est strictement et judicieusement appliquée.
Être sévère ne veut pas dire être autoritaire.
Compter sur autrui, c'est compter sur le néant.
On préfère plutôt recevoir que donner.
Le bavardage, voilà ce qui caractérise les milieux de la politique.
On peut concevoir, sans pouvoir y parvenir, à mettre en œuvre ce que l'on a conçu.
La liberté ne saurait devenir licence.
Tout flatteur excelle dans l'art de mentir.
Tout problème, du plus simple au plus ardu trouve une solution.
On ne peut obliger personne à admettre son point de vue.
La démagogie comporte une grande part d'éloquence et surtout de verbiage.
Fumer est un vice dont il est difficile de se débarrasser.
D'aucuns s'élèvent contre l'autorité dont fait preuve le gouvernement, mais sans cette autorité, aucun gouvernement ne pourrait se maintenir.
On ne peut se libérer du poids d'un remords.
Sous la tentation se cache toujours un piège.
À la tristesse du départ succède la joie de l'arrivée.
La foi est une sauvegarde contre nos erreurs.
On peut être vieux, mais avoir l'esprit jeune.
La vitesse est parfois une entrave à la vitesse elle-même.
On peut être philosophe tout en étant réaliste.
La croyance est plus forte que la philosophie.
Le jugement des hommes est loin d'être parfait : il n'est d'ailleurs que partial.
Il faut savoir limiter son ambition à ses propres possibilités.
Pour bien concevoir, il faut avoir longtemps médité.
Tout individu faisant de la politique doit consentir à devenir un homme public.
L'homme peut parcourir la stratosphère : c'est là un trait de son génie ; mais cela ne peut constituer, dans la vie humaine, une nécessité.
Les inventions nucléaires sont, sans aucun doute, un remarquable progrès scientifique, mais, en réalité, elles ne peuvent être considérées comme un progrès social.
La tradition et l'habitude sont plus fortes que les lois humaines.
La vie nationale est faite de traditions et de coutumes.
C'est généralement par le fait du destin et non du hasard que naissent les meilleures et les plus solides amitiés.
Tergiverser et contredire ne sauraient aider à construire.
Pour faire de la bonne politique, il faut faire abstraction de ses intérêts personnels.
La vie n'est pas certes faite seulement d'illusions ; cependant, les illusions, même les plus chimériques, jouent souvent un grand rôle dans notre comportement au cours de notre existence.
À des illusions disparues succèdent toujours de nouvelles illusions, et ainsi va la vie.
Ceux qui gouvernent appellent aventure une innovation politique dont ils craignent pour eux-mêmes les répercussions salutaires.
Tout individu ne peut avoir que le crédit qu'il mérite.
L'autorité ne se demande pas : elle se prend ; la demander c'est montrer sa faiblesse.
Celui qui accomplit son devoir répond à la voix de sa conscience.
Savoir souffrir c'est montrer son courage, voire même parfois, être stoïque.