Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Les citations de Fénelon.

1 — Qui est Fénelon ?

Photo de Fénelon Biographie courte : Homme d'Église, théologien, pédagogue et écrivain français né le 6 août 1651 au château de Fénelon à Sainte-Mondane dans le département de la Dordogne, François de Salignac de La Mothe-Fénelon, dit Fénelon, est décédé le 7 janvier 1715 à Cambrai dans la région Nord-Pas-de-Calais à l'âge de 63 ans. (Source : Wikipédia)

2 — Les 115 pensées et citations de Fénelon :

Les hommes sont faibles, inconstants, aveugles ; les uns ne veulent pas ce qu'ils peuvent, les autres ne peuvent pas ce qu'ils veulent. La créature est un roseau cassé : Si on veut s'appuyer dessus, le roseau plie, ne peut vous soutenir et vous perce la main.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

Nous retrouverons bientôt les êtres que nous avons perdu. Nous en approchons tous les jours à grands pas. Encore un peu et il n'y aura plus de quoi pleurer. C'est nous qui mourons : Ce que nous aimons vit et ne mourra point.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

Le meilleur usage qu'on puisse faire de son esprit est de s'en défier.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

La gloire n'est due qu'à un cœur qui sait souffrir la peine et fouler aux pieds les plaisirs.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les aventures de Télémaque (1699)

La flatterie est l'écueil contre lequel viennent se briser les maximes les plus sages, les principes les plus vrais, les conseils les plus utiles.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

La noblesse n'est souvent qu'une pauvreté vaine et ignorante qui se pique de mépriser tout ce qui lui manque.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

On apprend beaucoup plus en reprenant les fous qu'en fréquentant les sages. Les sages ne le sont qu'à demi, et ne donnent que de faibles leçons ; mais les fous sont bien fous, et il n'y a qu'à les voir pour savoir comment il ne faut pas faire.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

L'ambition et l'avarice des hommes sont les seules sources de leurs malheurs ; les hommes veulent tout avoir, et ils se rendent malheureux par le désir du superflu ; s'ils voulaient vivre simplement et se contenter de satisfaire aux vrais besoins, on verrait partout l'abondance, la joie, la paix et l'union.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les aventures de Télémaque (1699)

La nuit, enveloppant de ses ombres la terre, adoucit toutes les peines ; elle suspend, elle calme tout ; elle répand le silence et le sommeil ; en délassant les corps, elle renouvelle les esprits.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Le traité de l'existence de Dieu (1727)

Confiez à la terre des grains de blé, elle nous rendra plus d'épis qu'elle n'a reçu de grains.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Le traité de l'existence de Dieu (1727)

Admirez les plantes et fleurs qui naissent de la terre ; elles fournissent des aliments aux hommes et des remèdes aux malades. Leurs espèces et leurs vertus sont innombrables ; elles ornent la terre ; elles donnent de la verdure, des fleurs odoriférantes et des fruits délicieux.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Le traité de l'existence de Dieu (1727)

Un homme qui vit sans réflexion ne pense qu'aux espaces qui sont auprès de lui ou qui ont quelque rapport à ses besoins ; il ne regarde la terre que comme le plancher de sa chambre, et le soleil qui l'éclaire pendant le jour que comme la bougie qui l'éclaire pendant la nuit.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Le traité de l'existence de Dieu (1727)

Le hasard est une cause aveugle et nécessaire, qui ne prépare, qui n'arrange, qui ne choisit rien, le hasard n'a ni volonté ni intelligence.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Le traité de l'existence de Dieu (1727)

À force de voir tous les jours les mêmes choses, l'esprit s'y accoutume aussi bien que les yeux.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Le traité de l'existence de Dieu (1727)

La sage modération est un charme pour apaiser les esprits irrités.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les aventures de Télémaque (1699)

Qui ne se contrôle pas face aux dangers est plutôt fougueux que brave.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les aventures de Télémaque (1699)

Les amusements puérils rapetissent l'esprit, affaiblissent le cœur, avilissent l'homme.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

Toute la vie d'un fourbe est un continuel manquement de parole.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Charles Quint et François Ier (1712)

La finesse, la hauteur et la sévérité sont les vraies maximes du gouvernement.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Louis XI et Louis XII (1712)

Faites le malheur du monde, et vous y trouverez le vôtre.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Léger et Ébroïn (1712)

Dans la solitude, on y est sans fruit, quand on y est malgré soi.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Léger et Ébroïn (1712)

Les ornements d'une campagne où la nature est belle font une image plus riante que toutes les magnificences que l'art a pu inventer.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Parrhasius et Poussin (1712)

On passe mal son temps à se croire toujours entre des poignards.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Caligula et Néron (1712)

Je n'aurais pas d'horreur de la trahison si elle était faite pour me rendre maître du monde.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Le jeune Pompée et Ménas (1712)

La corruption et les corrupteurs sont les pestes du genre humain.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Socrate, Alcibiade et Timon (1712)

Il y a deux manières de se donner aux hommes. La première est de se faire aimer, non pour être l'idole des hommes, mais pour employer leur confiance à les rendre bons. Cette philanthropie est toute divine. Il y en a une autre qui est une fausse monnaie. Quand on se donne aux hommes pour leur plaire, pour les éblouir, pour usurper de l'autorité sur eux en les flattant, ce n'est pas eux qu'on aime, c'est soi-même. On n'agit que par vanité et par intérêt ; on fait semblant de se donner, pour posséder ceux à qui on fait accroire qu'on se donne à eux.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Socrate, Alcibiade et Timon (1712)

La mauvaise volonté est le plus grand des maux.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Socrate, Alcibiade et Timon (1712)

La philosophie qui n'aboutit qu'à faire d'un philosophe un hibou est d'un bien mauvais usage. Il faut en ce monde une philosophie qui aille plus terre à terre. On prend les honnêtes gens par les motifs de la vertu, les voluptueux par leurs plaisirs, et les fripons par leur intérêt. C'est la seule bonne manière de savoir-vivre ; tout le reste est vision, et bile noire qu'il faudrait purger avec un peu d'ellébore.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Socrate, Alcibiade et Timon (1712)

Ne vaut-il pas mieux s'accommoder aux hommes tels qu'on les trouve que de vouloir les haïr jusqu'à ce qu'ils s'accommodent à nous ? Avec ce chagrin si critique, on passe tristement sa vie, méprisé, moqué, abandonné, et on ne goûte aucun plaisir.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Socrate, Alcibiade et Timon (1712)

La philanthropie se sert de la connaissance de sa propre faiblesse pour supporter celle d'autrui.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Socrate, Alcibiade et Timon (1712)

La philanthropie est une vertu douce, patiente et désintéressée, qui supporte le mal sans l'approuver. Elle attend les hommes ; elle ne donne rien à son goût, ni à sa commodité.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Socrate, Alcibiade et Timon (1712)

Le plus grand des plaisirs est de tromper un trompeur !

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Achille et Ulysse (1712)

Pour être sobre en paroles, il faut l'être en pensées.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Lettre au duc de Chevreuse (1699)

La tyrannie est souvent plus funeste aux souverains qu'aux peuples.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

Il faut aimer sa famille plus que soi-même, et sa patrie plus que sa famille.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

Les faux philanthropes ont un esprit flatteur, insinuant, artificieux, pour corrompre les mœurs des hommes comme les courtisanes, et pour réduire en servitude tous ceux dont ils ont besoin.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Socrate, Alcibiade et Timon (1712)

La simplicité est la droiture d'une âme qui s'interdit tout retour sur elle et sur ses actions.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

La simplicité est libre dans sa course, elle ne s'arrête point pour se composer avec art.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

Il y a une simplicité qui est un défaut, et il y a une simplicité qui est une merveilleuse vertu.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

L'amour-propre d'un misanthrope n'est que sauvage et inutile au monde, mais celui des faux philanthropes est traître et tyrannique. Ils promettent toutes les vertus de la société et ils ne font de la société qu'un trafic, dans lequel ils veulent tout attirer à eux, et asservir tous les citoyens.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Socrate, Alcibiade et Timon (1712)

Que vos vertus et vos bonnes actions soient les ornements de votre personne.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les aventures de Télémaque (1699)

Écoutez tout le monde, mais croyez peu de gens.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

Si vous ne haïssez dans l'homme que le mal, pourquoi n'aimez-vous pas l'homme pour le délivrer de ce mal, et pour le rendre bon ? Le médecin hait la fièvre et toutes les autres maladies qui tourmentent les corps des hommes, mais il ne hait point les malades. Les vices sont les maladies des âmes : soyez un sage et charitable médecin, qui songe à guérir son malade par amitié pour lui, loin de le haïr.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Socrate, Alcibiade et Timon (1712)

Dès qu'une tromperie en attire une autre, il n'y a plus rien d'assuré parmi les hommes.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Charles Quint et François Ier (1712)

La mollesse énerve, elle affadit tout, elle ôte leur sève et leur force à toutes les vertus et à toutes les qualités de l'âme.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les dangers de la mollesse (1707)

Avant de se jeter dans le péril, il faut le prévoir et le craindre : mais quand on y est, il ne reste plus qu'à le mépriser. Montrez un cœur plus grand que tous les maux qui vous menacent.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les aventures de Télémaque (1699)

L'amour-propre est un censeur âpre, rigoureux, soupçonneux et implacable.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Lettre à la duchesse Douairière de Mortemart, le 11 octobre 1710.

Le malheur ajoute un nouveau lustre à la gloire des grands hommes.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

Le corps de l'homme, qui paraît le chef-d'œuvre de la nature, n'est point comparable à la pensée.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

C'est la destinée de la vertu d'être livrée à la persécution des lâches et des méchants.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Hercule et Thésée (1712)

Ceux qui veulent qu'on ne parle pas mal d'eux n'ont qu'une seule ressource, qui est de bien faire.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Louis XI et Philippe de Commines (1712)

Il faut laisser les morts en paix, et ne jamais flétrir leur mémoire.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Louis XI et Philippe de Commines (1712)

La vieillesse languissante et ennemie des plaisirs dégoûte du présent, fait craindre l'avenir, rend insensible à tout, excepté à la douleur.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

Les aumônes sont des remises faites sur l'éternité, à son arrivée chacun les trouvera payables à vue.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

L'homme le plus heureux est celui qui croit l'être.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

Qui ne craint point la mort est au-dessus de tout.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

La meilleure politique, dans le gouvernement des États, ainsi que dans la conduite de la vie, est celle de n'en avoir aucune, et de ne se servir en tout ce qu'on fait, que des moyens que le bon sens prescrit, et que la raison autorise.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

Les péchés sont entrés dans le monde par l'intempérance, c'est l'abstinence qui y ramène les vertus.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

Aimez et observez la religion, le reste meurt, mais elle ne meurt jamais.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)

La vertu donne la véritable politesse ; on doit préférer une vertu sans tache à une longue vie.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon - Les réflexions et pensées (1720)
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