Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Les citations de Guillaume Amfrye de Chaulieu

1 — Qui est Guillaume Amfrye de Chaulieu ?

Photo de Guillaume Amfrye de Chaulieu Biographie courte : Poète libertin français, Guillaume Amfrye de Chaulieu, dit l'abbé de Chaulieu, est né au château de Fontenay-en-Vexin dans le département de l'Eure en 1639. Il est mort à Paris, dans sa maison du Temple, le 27 juin 1720. Dans toutes les phases de sa vie si accidentée, l'abbé de Chaulieu revenait toujours avec plaisir sous le toit de famille de Fontenay-en-Vexin en Normandie. C'est là où il est inhumé. (Source : Wikipédia)

2 — Les 38 pensées et citations de Guillaume Amfrye de Chaulieu :

Esprit, tu séduis ; on t'admire, mais rarement on t'aimera : ce qui sûrement touchera, c'est ce que le cœur nous fait dire ! C'est ce langage de nos cœurs qui saisit l'âme et qui l'agite ; et de faire couler nos pleurs tu n'auras jamais le mérite.

Abbé de Chaulieu - Ode contre l'esprit (1708)

L'esprit traite bien souvent de vérité la vaine illusion d'un songe.

Abbé de Chaulieu - Ode contre l'esprit (1708)

Egayons ce reste de jours que la bonté des dieux nous laisse, et parlons de plaisirs et d'amours, c'est le conseil de la sagesse.

Abbé de Chaulieu - La vie champêtre (1707)

Hélas ! mes paisibles jours coulent avec trop de vitesse, et mon indolence et ma paresse n'en peuvent suspendre le cours ! Déjà la vieillesse s'avance, et je verrai dans peu de temps la mort exécuter l'arrêt du sort, qui m'y livre sans espérance !

Abbé de Chaulieu - La vie champêtre (1707)

La vie champêtre, c'est toi qui me rends à moi-même ; tu calmes mon cœur agité ; et de ma seule oisiveté tu me fais un bonheur extrême. Parmi tous ces bois et ces hameaux c'est là que je commence à revivre, et j'empêcherai de m'y suivre le souvenir de tous mes maux.

Abbé de Chaulieu - La vie champêtre (1707)

Heureux qui, méprisant l'opinion commune que notre vanité peut seule autoriser, croit, comme moi, que c'est avoir fait sa fortune que d'avoir su la mépriser !

Abbé de Chaulieu - La retraite (1698)

Nul remords du passé n'empoisonne ma vie ; satisfait du présent, je crains peu l'avenir.

Abbé de Chaulieu - La retraite (1698)

Le temps, ce tyran souverain et des marbres et de l'airain, ce destructeur impitoyable de la chose la plus durable, sape sans bruit le fondement de notre fragile santé ; et je ne vis plus un moment sans sentir quelque changement qui m'avertit de sa ruine.

Abbé de Chaulieu - L'attaque de goutte (1695)

À présent l'expérience m'apprend que la jouissance de nos biens les plus parfaits ne vaut pas l'impatience ni l'ardeur de nos souhaits.

Abbé de Chaulieu - L'attaque de goutte (1695)

De tous les plaisirs, je n'en trouve point de plus grand que de recevoir des nouvelles des gens que l'on aime.

Abbé de Chaulieu - Les lettres inédites de l'abbé de Chaulieu (1850)

Je pardonne les faiblesses, l'homme le plus sage en est capable.

Abbé de Chaulieu - Les lettres inédites de l'abbé de Chaulieu (1850)

Il n'y a point de constipé à qui une mauvaise chaise ne donnât de diarrhée.

Abbé de Chaulieu - Les lettres inédites de l'abbé de Chaulieu (1850)

Il n'y a point de lit que le sommeil n'ait fait de ses propres mains.

Abbé de Chaulieu - Les lettres inédites de l'abbé de Chaulieu (1850)

Le moyen de subsister ? Je suis abîmé sans ressource.

Abbé de Chaulieu - Les lettres inédites de l'abbé de Chaulieu (1850)

Le courroux des mortels ne tient point contre les divinités.

Abbé de Chaulieu - Les lettres inédites de l'abbé de Chaulieu (1850)

Il est honteux d'avoir plus de considération pour des étrangers que pour sa propre famille.

Abbé de Chaulieu - Les lettres inédites de l'abbé de Chaulieu (1850)

Par nos multiples réflexions nous nous faisons des chimères pour nous tourmenter.

Abbé de Chaulieu - Les lettres inédites de l'abbé de Chaulieu (1850)

Il ne faut jamais qu'un homme s'afflige par avance d'un malheur qu'il prévoit.

Abbé de Chaulieu - Les lettres inédites de l'abbé de Chaulieu (1850)

Le plaisir de se revoir après un peu d'absence doit consoler des rigueurs du départ.

Abbé de Chaulieu - Les lettres inédites de l'abbé de Chaulieu (1850)

Dans le palais de l'amour là n'habitent jamais la discorde et la guerre.

Abbé de Chaulieu - Le raccommodement (1724)

Faire un bouquet peut être chose aisée, mais on en fait plus d'un malaisément.

Abbé de Chaulieu - À madame D. L. (1702)

Qui sait se taire n'est pas le plus sot.

Abbé de Chaulieu - Dialogue entre deux perroquets (1658)

Pour mon arrière saison, je ne vois et n'envisage, que le malheur d'être sage.

Abbé de Chaulieu - Sur la goutte (1695)

Trop gratter cuit, trop parler et trop écrire nuit.

Abbé de Chaulieu - Lettre à Jean-Baptiste Rousseau (1707)

Le respect est de glace et l'amour est de flamme, ils ne sauraient tous deux compatir dans une âme.

Abbé de Chaulieu - À madame D. L. (1702)

Qui sait et rire et chanter est en droit de plaisanter.

Abbé de Chaulieu - Dialogue entre deux perroquets (1658)

La jalousie est la fille de l'amour.

Abbé de Chaulieu - Sur la jalousie (1654)

Tout ce qui reluit n'est pas or.

Abbé de Chaulieu - À la maison de Sylvie (1717)

Pour prendre un cœur, beauté toujours ne suffit pas.

Abbé de Chaulieu - Pour Madame de Valois (1654)

La patience rend plus léger les maux que l'on ne peut guérir.

Abbé de Chaulieu - L'épître au Chevalier de Bouillon (1712)

Je te perds pour jamais, ami tendre et fidèle, toi dont le coeur toujours conforme à mes désirs goûtait avec le mien la douceur mutuelle de partager nos maux ainsi que nos plaisirs.

Abbé de Chaulieu - La mort du marquis de la Fare, le 28 mai 1712.

L'amour, quand il est extrême, rend tout égal entre nous.

Abbé de Chaulieu - À la marquise de Lassay (1702)

La bonne ou mauvaise santé fait notre philosophie.

Abbé de Chaulieu - Sur la première attaque de goutte (1695)

Qui veut aller trop loin souvent recule.

Abbé de Chaulieu - À la maison de Sylvie (1717)

Un homme sage doit faire d'amour et de plaisir une douce moisson.

Abbé de Chaulieu - L'épître au Chevalier de Bouillon (1712)

La faiblesse de l'âge ne peut rien sur la tendresse des sentiments de mon cœur.

Abbé de Chaulieu - Ode (1715)

Heureux qui, se livrant à la philosophie, a trouvé dans son sein un asile assuré.

Abbé de Chaulieu - L'épître au Chevalier de Bouillon (1712)

Chacun de nous a ses charmes.

Abbé de Chaulieu - Voyage de l'amour et de l'amitié (1712)

3 — La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
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