Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.
Guillaume Amfrye de Chaulieu
Quelques mots sur l'auteur :
Poète libertin français, Guillaume Amfrye de Chaulieu, dit l'abbé de Chaulieu, est né au château de Fontenay-en-Vexin dans le département de l'Eure en 1639, il est décédé le 27 juin 1720 à Paris. Pour de plus amples informations, lisez sa biographie sur Wikipédia.
Les 29 pensées et citations de l'abbé de Chaulieu :
De tous les plaisirs, je n'en trouve point de plus grand que de recevoir des nouvelles des gens que l'on aime.
Abbé de Chaulieu - Les lettres inédites de l'abbé de Chaulieu (1850)
Je pardonne les faiblesses, l'homme le plus sage en est capable.
Abbé de Chaulieu - Les lettres inédites de l'abbé de Chaulieu (1850)
Il n'y a point de constipé à qui une mauvaise chaise ne donnât de diarrhée.
Abbé de Chaulieu - Les lettres inédites de l'abbé de Chaulieu (1850)
Il n'y a point de lit que le sommeil n'ait fait de ses propres mains.
Abbé de Chaulieu - Les lettres inédites de l'abbé de Chaulieu (1850)
Le moyen de subsister ? Je suis abîmé sans ressource.
Abbé de Chaulieu - Les lettres inédites de l'abbé de Chaulieu (1850)
Le courroux des mortels ne tient point contre les divinités.
Abbé de Chaulieu - Les lettres inédites de l'abbé de Chaulieu (1850)
Il est honteux d'avoir plus de considération pour des étrangers que pour sa propre famille.
Abbé de Chaulieu - Les lettres inédites de l'abbé de Chaulieu (1850)
Par nos multiples réflexions nous nous faisons des chimères pour nous tourmenter.
Abbé de Chaulieu - Les lettres inédites de l'abbé de Chaulieu (1850)
Il ne faut jamais qu'un homme s'afflige par avance d'un malheur qu'il prévoit.
Abbé de Chaulieu - Les lettres inédites de l'abbé de Chaulieu (1850)
Le plaisir de se revoir après un peu d'absence doit consoler des rigueurs du départ.
Abbé de Chaulieu - Les lettres inédites de l'abbé de Chaulieu (1850)
Dans le palais de l'amour là n'habitent jamais la discorde et la guerre.
Abbé de Chaulieu - Le raccommodement (1724)
Faire un bouquet peut être chose aisée, mais on en fait plus d'un malaisément.
Abbé de Chaulieu - À madame D. L. (1702)
Qui sait se taire n'est pas le plus sot.
Abbé de Chaulieu - Dialogue entre deux perroquets (1658)
Pour mon arrière saison, je ne vois et n'envisage, que le malheur d'être sage.
Abbé de Chaulieu - Sur la goutte (1695)
Trop gratter cuit, trop parler et trop écrire nuit.
Abbé de Chaulieu - Lettre à Jean-Baptiste Rousseau (1707)
Le respect est de glace et l'amour est de flamme, ils ne sauraient tous deux compatir dans une âme.
Abbé de Chaulieu - À madame D. L. (1702)
Qui sait et rire et chanter est en droit de plaisanter.
Abbé de Chaulieu - Dialogue entre deux perroquets (1658)
La jalousie est la fille de l'amour.
Abbé de Chaulieu - Sur la jalousie (1654)
Tout ce qui reluit n'est pas or.
Abbé de Chaulieu - À la maison de Sylvie (1717)
Pour prendre un cœur, beauté toujours ne suffit pas.
Abbé de Chaulieu - Pour Madame de Valois (1654)
La patience rend plus léger les maux que l'on ne peut guérir.
Abbé de Chaulieu - L'épître au Chevalier de Bouillon (1712)
Je te perds pour jamais, ami tendre et fidèle, toi dont le coeur toujours conforme à mes désirs goûtait avec le mien la douceur mutuelle de partager nos maux ainsi que nos plaisirs.
Abbé de Chaulieu - La mort du marquis de la Fare, le 28 mai 1712.
L'amour, quand il est extrême, rend tout égal entre nous.
Abbé de Chaulieu - À la marquise de Lassay (1702)
La bonne ou mauvaise santé fait notre philosophie.
Abbé de Chaulieu - Sur la première attaque de goutte (1695)
Qui veut aller trop loin souvent recule.
Abbé de Chaulieu - À la maison de Sylvie (1717)
Un homme sage doit faire d'amour et de plaisir une douce moisson.
Abbé de Chaulieu - L'épître au Chevalier de Bouillon (1712)
La faiblesse de l'âge ne peut rien sur la tendresse des sentiments de mon cœur.
Abbé de Chaulieu - Ode (1715)
Heureux qui, se livrant à la philosophie, a trouvé dans son sein un asile assuré.
Abbé de Chaulieu - L'épître au Chevalier de Bouillon (1712)
Chacun de nous a ses charmes.
Abbé de Chaulieu - Voyage de l'amour et de l'amitié (1712)