La force réelle dans une société, incontournable, est détenue par ceux qui maîtrisent les mots, donc ceux qui lisent. Les cultureux dont je suis ne le diront pas assez : détenir le pouvoir des mots qui s'acquiert par une lecture assidue, c'est détenir les clefs de la puissance.
La lecture est le grand médicament qui soigne tout, à condition d'explorer toute la pharmacopée !
Pour atteindre certaines cibles, il faut ne pas viser.
Une femme peut en cacher une autre.
Chaque femme est un roman.
Ah, le naturel c'est ce qu'on met en dernier alors qu'il devrait être prioritaire.
S'entre'aimer, c'est faire des petits pas de côté, se distribuer des attentions qui sont autant d'étincelles du feu de l'amitié qui embrase nos âmes, et de plusieurs n'en fait plus qu’une.
Décrypter une femme, c'est déjà l'aimer.
Ce que je déteste le plus en amour ? Les demi-solde de l'amour, les p'tits séducteurs spécialisés en adultères de faible calibre. En clair, je vomis les illusionnistes qui escamotent les cœurs sans se donner ni jamais faire tripes communes.
Le bonheur appartient à ceux qui se racontent de succulentes histoires et qui ont la ressource d'y croire.
Une colère niée devient rage, une exaspération ignorée devient poing levé.
En amour je veux vivre un chef-d'œuvre, sinon rien.
La violence et l'amour sont frères ennemis.
La seule chose importante en ce bas monde est de rendre heureuse une femme.
Être homme est un privilège, il faut en être digne.
Avant de mourir, nous avons le droit de snifer notre part de sublime !
L'amour a ses vandales, et j'en suis : J'ai le coeur boiteux, mais je suis ainsi.
En amour, tous les jours, il ne s'agit que de naître.
L'automne d'un couple, l'affaissement du désir, les souffrances partagées, faire de tout cela un style de vie, ce n'est plus pour moi.
J'aime les filles qui me chassent d'elles. Les sentiments n'adhèrent pas sur moi.
On ne se délivre de la tentation qu'en y cédant.
On ne peut aimer les siens et s'en faire aimer qu'en vérité ; le reste n'est qu'habillage et amour friable.
Ceux qui ne se sont pas brûlés les ailes ignorent tout du feu.
Là où la peur n'est plus un frein, tout est possible, surtout ce qui ne l'est pas.
Sommes-nous tous condamnés à ne percevoir que ce qui résonne avec nos douleurs.
Quand on n'a pas de père, on n'a pas de parapluie.
Le coeur a ses raisons qui se moquent de la raison.
Rire à deux, n'est-ce pas une façon de s'aimer ?
On n'a jamais que la liberté qu'on se donne.
À quarante-huit ans, je reste persuadé qu'il n'y a qu'un malheur, celui d'être cynique. Je refuse d'être libéré de tout absolu, d'exceller dans la raillerie. Ce qu'il y a de plus criminel au monde, c'est l'absence de naïveté. Elle réduit l'essentiel à des minuties et abolit nos élans. Je tiens en haute estime les jeunes filles déjantées qui exigent leur lot de spasmes romantiques et ne s'accordent qu'environnées d'éclairs. Ces insoumises ont raison de se rebeller contre les amours bâclées et de vouloir tirer des traites longues sur la passion, cette providence courte.
Jouer, défier, jouir... Trois verbes qui me poignent l'âme, trois fringales qui ne cessent de m'inspirer.
Aux approches de mon vieillissement, je désire m'emparer toujours plus de la vie, qu'elle soit une partie formidable à jouer. Un jeu qui ne soit pas réduit à nos seules proportions et qui place ses participants un peu au-dessus des contingences, loin des peine-à-jouir.
Je n'ai plus l'âge d'être sage, ni celui de temporiser ou de me caler sur des rêves de poche.
Le riche prend toujours soin de paraître fauché et d'habiller de secrets son opulence, de peur d'être méprisé.
Le mensonge n'aime pas l'authenticité.
Celui qui se perd dans sa passion a moins perdu que celui qui perd sa passion.
Nos dénis fabriquent nos dépressions et notre impuissance. L'aveuglement tue bien avant la mort.
Ce n'est pas la mort qui est triste, mais ce que nous faisons de nos vies.
Qui me prend pour un cinglé n'a pas vraiment aimé : les fous sont ceux qui oublient de l'être par amour.
Une ligne de train qui ne progresse pas est une ligne qui meurt.
Il est des connivences qui en disent plus long qu'un baiser.
On ne se doit qu'à l'enfant qu'on a été.
L'amour est un passe-temps délicieux.
À force de mentir, on finit par s'y perdre.
Pour s'aimer et se trahir il faut être deux.
Plus j'affirme mes idées, plus mes doutes me sont insupportables.
L'amour exige le risque de l'échec, c'est le prix à payer.
La passion à perpétuité c'est une idée d'adolescent.
Aimer, c'est laisser vivre la femme qu'on aime.
Un mariage solide est une entreprise bien friable.
Qui dit que je suis fou, ne l'a jamais été d'amour.