Les citations d'Alfred Jarry.
1 — Qui est Alfred Jarry ?
Biographie courte : Poète, romancier et dramaturge français né le 8 septembre 1873 à Laval dans le département de la Mayenne, Alfred Jarry est décédé le 1
er novembre 1907 à Paris. Il meurt à l'âge de 34 ans d'une méningite tuberculeuse, Alfred Jarry repose au cimetière parisien de Bagneux. (
Source : Wikipédia )
2 — Les 33 pensées et citations d'Alfred Jarry :
Le faux peut quelquefois n'être pas vraisemblable.
Alfred Jarry - Elle arrive, la vérité (1911) Le destin boiteux toujours du même côté, c’est la chance.
Alfred Jarry - Messaline, Entre Vénus et le chien (1900) Je suis maladroit dans l'action, et, dans le discours, bègue.
Alfred Jarry - Messaline, Entre Vénus et le chien (1900) Le second baiser, mieux savouré, est comme la relecture d'un livre aimé.
Alfred Jarry - Le Surmâle (1901, publié en 1902) Ce qu'on fait un jour, on peut, à plus forte raison, le faire tous les jours.
Alfred Jarry - Le Surmâle (1901, publié en 1902) Il n'y a qu'un être vivant qui voyage plus vite que le Président de la République : Le pigeon voyageur. Il n'y a qu'un être vivant qui voyage plus utilement que le Président : Le commis-voyageur. Mais les migrations du Président s'inspirent des qualités de l'un et de l'autre : il unit à la célérité le pratique : Courtier en France (comme on dit : en vins) à l'étranger.
Alfred Jarry - Le président migrateur (1911) Comme le pendule, ou la pendule, le Président de la République ne marche que pendant un temps donné. Après, il s'arrête, et on le remonte, ou c'en est un autre.
Alfred Jarry - Le président migrateur (1911) Le Président de la République, voyageant sans cesse, préside ainsi mieux : il voit sa République du dehors. Qui dit de loin, dit de haut !
Alfred Jarry - Le président migrateur (1911) La plus noble conquête du cheval, c'est la femme.
Alfred Jarry - Les pensées hippiques (1911) Petit poisson deviendra grand pourvu que Dieu lui prête vie.
Alfred Jarry - La pêche à l'amiral (1911) La conscience chez un écrivain, c'est un mal de tête supérieur, et qui lui conseille l'urgence de se tenir tranquille.
Alfred Jarry - La chandelle verte (1907) Un cerveau vraiment original fonctionne exactement comme l'estomac de l'autruche : tout lui est bon, il pulvérise des cailloux et tord des morceaux de fer.
Alfred Jarry - La chandelle verte (1907) J’aime mieux être gueux comme un maigre et brave rat que riche comme un méchant et gras chat.
Alfred Jarry - Ubu roi (1897) Je n'attache aucune importance à l'alcool, pas plus qu'à tout autre excitant, mais je crois supposable qu'un homme qui ferait l'amour indéfiniment n'éprouverait pas plus de difficulté à faire n'importe quoi d'autre indéfiniment : boire de l'alcool, digérer, dépenser de la force musculaire, etc. Quelle que soit la nature des actes, le dernier est pareil au premier, comme dans une route, si les Ponts-et-Chaussées n'ont point fait erreur, le dernier kilomètre est égal au premier.
Alfred Jarry - Le Surmâle (1901, publié en 1902) Un homme qui, sur un million d'occasions, n'en saisit qu'une, est un homme modéré.
Alfred Jarry - Le Surmâle (1901, publié en 1902) Comme deux amants, la nuit bouche à bouche, dispersent leur couche de baisers déments.
Alfred Jarry - Les minutes de sable mémorial (1894) La répétition produit l'habitude et l'habileté.
Alfred Jarry - Le Surmâle (1901, publié en 1902) La liberté, c'est de n'arriver jamais à l'heure.
Alfred Jarry - Ubu roi (1897) Faire l'amour assidûment ôte le temps d'éprouver l'amour.
Alfred Jarry - Le Surmâle (1901, publié en 1902) La fin de la nuit et toute la matinée, les amants n'eurent point d'heure de repos ni de repas : ils sommeillaient ou veillaient, ils n'auraient pu le dire ; ils grignotaient des gâteaux et des mets froids ; et boire — dans une même coupe — n'était qu'une des mille variantes de leur baiser.
Alfred Jarry - Le Surmâle (1901, publié en 1902) Les baisers sont comme une escale dans un pays différent où l'on découvre toujours une chose meilleure.
Alfred Jarry - Le Surmâle (1901, publié en 1902) L'homme et la femme croient se choisir... comme si la terre avait la prétention de faire exprès de tourner !
Alfred Jarry - Le Surmâle (1901, publié en 1902) Arrivés à un certain âge, on n'est plus des gens pressés.
Alfred Jarry - Le Surmâle (1901, publié en 1902) Il n'y a rien de moins viril qu'un alcoolique.
Alfred Jarry - Le Surmâle (1901, publié en 1902) Je ne crois qu'à ce qui est croyable.
Alfred Jarry - Le Surmâle (1901, publié en 1902) Ce qu'un homme a fait, un autre le peut faire.
Alfred Jarry - Le Surmâle (1901, publié en 1902) L'amour est un acte sans importance, puisqu'on peut le faire indéfiniment.
Alfred Jarry - Le Surmâle (1901, publié en 1902) Si longue que soit la vie, elle n'est qu'un long retard de la mort.
Alfred Jarry - L'autre Alceste (1896) La flanelle, c'est comme les cors aux pieds, ça ne se porte plus.
Alfred Jarry - Les Jours et les Nuits (1897) Il ne faut jamais plaisanter sur les choses que l'on ne connaît pas.
Alfred Jarry - L'amour en visites (1897, publié en 1898) Mieux vaut peu que rien.
Alfred Jarry - Les minutes de sable mémorial (1894) La simplicité n'a pas besoin d'être simple, mais du complexe resserré et synthétisé.
Alfred Jarry - Les minutes de sable mémorial (1894) Suggérer au lieu de dire, faire dans la route des phrases un carrefour de tous les mots.
Alfred Jarry - Les minutes de sable mémorial (1894)
3 — La liste des auteurs populaires :