Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Les citations de Charles de Bernard.

1 — Qui est Charles de Bernard ?

Photo de Charles de Bernard Biographie courte : Écrivain, romancier, nouvelliste et poète français né le 24 février 1804 à Besançon dans le département du Doubs, Pierre-Marie-Charles de Bernard Du Grail de la Villette, dit Charles de Bernard, est décédé à 46 ans le 6 mars 1850 à Sablonville (aujourd'hui Neuilly-sur-Seine). Ami d'Honoré de Balzac, il connut une grande popularité dans les années 1840. Charles de Bernard repose au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine. Ses principales œuvres : Plus deuil que joie (1832), La femme de 40 ans (1836), Le nœud gordien (1838), Gerfaut (1838), Le paravent (1939), Les ailes d'Icare (1839), La peau de Lion (1841), Un homme sérieux (1843), le beau-Père (1845), Le gentilhomme campagnard (1846), et Le veau d'or (1847). (Source : Wikipédia)

2 — Les 42 pensées et citations de Charles de Bernard :

Les femmes mettent quelquefois dans leur aversion autant de véhémence que dans leur tendresse ; elles s'y livrent même avec plus de franchise, car les convenances, qui font un crime de l'amour, n'interdissent pas la haine, pourvu qu'elle soit spirituelle et bien placée. Plus d'une prude tire vanité de l'antipathie que ses adorateurs lui inspirent ; mais le courroux, en ce cas, n'est souvent qu'une ruse de l'amour-propre, un moyen de constater en toute dignité la passion dont on est l'objet.

Charles de Bernard - La peau de Lion (1841)

La tendresse et la sensibilité ne sont pas toujours le partage des esprits supérieurs.

Charles de Bernard - La chasse aux amants (1840)

Quand on a pour soi le témoignage de sa conscience, on peut dormir tranquille.

Charles de Bernard - Les pensées (1850)

Chacun a ses défauts, mais certains n'ôtent rien à la bonté d'un cœur ni à la noblesse du caractère.

Charles de Bernard - Le paratonnerre (1842)

Il est des choses intimes qu'on ne confie pas même à son meilleur ami.

Charles de Bernard - Le paratonnerre (1842)

On a toujours tort de désespérer du succès, il faut persévérer, et persévérer encore.

Charles de Bernard - Les pensées (1850)

Certaines offenses qui exigent une réparation ne s'opposent pas après le combat à une réconciliation entre les deux adversaires. Mais un mari outragé ne pardonne pas à qui lui a ravi l'honneur.

Charles de Bernard - Le paratonnerre (1842)

Une femme fait croire à un homme tout ce qu'elle veut, surtout celle qui parle comme un livre.

Charles de Bernard - Le paratonnerre (1842)

La perversité franche et avouée conserve trop souvent en paroles le même avantage que lui donne l'action, et l'effronterie est sa meilleure sauvegarde.

Charles de Bernard - Le paratonnerre (1842)

Il y a des affections qu'on ne sait comment les exprimer, des amitiés et des dévouements qu'il faudrait, pour les comprendre, pouvoir lire dans le cœur qui les renferme.

Charles de Bernard - Le paratonnerre (1842)

La preuve que la terre est ronde, c'est que les gens qui ont les pieds plats ont du mal à marcher.

Charles de Bernard - Les pensées (1850)

On n'est pas un fripon parce qu'on tire un gain permis des fautes des autres.

Charles de Bernard - Le paratonnerre (1842)

Il n'y a pas d'homme plus certain de garder sa place que celui qui a mérité de la perdre, car on ne se compromet jamais seul, et les ennemis qu'on aurait si on était honnête deviennent nécessairement des amis et des complices intéressés pour leur propre compte à tenir la lumière sous le boisseau.

Charles de Bernard - Le paratonnerre (1842)

Il y a une chose que les femmes savent aussi vite et même plus tôt que les hommes, c'est l'amour qu'elles inspirent. La vanité des femmes à cet égard a des perceptions d'une finesse extrême.

Charles de Bernard - Le paratonnerre (1842)

Le malheur rend aveugle et injuste. Celui qui souffre croit être seul à souffrir. La vertu est un combat, et l'on ne sait pas ce qu'il en coûte souvent de larmes et de sacrifices pour ne pas succomber !

Charles de Bernard - Le paratonnerre (1842)

Rien n'égale en amertume la perte d'une félicité qu'on n'entrevoit que pour y renoncer.

Charles de Bernard - Le paratonnerre (1842)

La jalousie, ce tourment de tous les instants, ce doute perpétuel empoisonne la vie !

Charles de Bernard - Le paratonnerre (1842)

Les sophismes sont pour la raison qui s'aventure dans le monde silencieux et inconnu des pensées secrètes et des désirs cachés, ce que les lueurs errantes, la nuit, sont pour les yeux du voyageur qui a perdu sa route. Les sophismes menteurs et les clartés trompeuses conduisent à l'abîme.

Charles de Bernard - Le paratonnerre (1842)

Il arrive souvent que les cœurs les plus purs doivent leur candeur et leur quiétude à l'absence d'une raison supérieure, à une certaine naïveté de sentiments qui n'admet le mal que comme une exception. Pour eux, la parole et la pensée sont une seule et même chose, le visage est un miroir et non un masque, et si quelquefois le doute les arrête un instant dans l'appréciation d'un fait obscur, ils le rejettent bientôt pour accueillir à sa place une explication consolante.

Charles de Bernard - Le paratonnerre (1842)

La vie est ainsi faite, qu'il faut tôt ou tard expier son bonheur, et que la plus grande félicité amène la plus grande infortune.

Charles de Bernard - Le paratonnerre (1842)

C'est quand on est heureux qu'on doit se souvenir de ceux qui ne le sont plus.

Charles de Bernard - Le paratonnerre (1842)

S'il fallait baisser les yeux devant tous ceux dont on connaît les secrets, autant vaudrait se faire ermite !

Charles de Bernard - Le paratonnerre (1842)

La beauté physique se fane comme une fleur avec le temp ; la beauté morale n'a pas d'âge.

Charles de Bernard - Les pensées (1850)

Les Bretons sont de braves gens, mais ils ont la tête dure.

Charles de Bernard - L'écueil (1842)

Profitez pleinement de chaque instant, personne n'est assuré de vivre jusqu'à demain.

Charles de Bernard - Les pensées (1850)

La passion enfante le meurtre ; le besoin enfante le vol.

Charles de Bernard - L'écueil (1842)

Il n'y a que deux espèces d'hommes méprisables qui fuient, le lâche et le coupable.

Charles de Bernard - L'écueil (1842)

Qui viole ses serments est indigne de pardon.

Charles de Bernard - L'écueil (1842)

Ceux qui s'aiment comme deux tourtereaux passent souvent la journée à se disputer sur des riens.

Charles de Bernard - Le paravent (1839)

L'irrésolution du caractère n'est pas incompatible avec l'esprit de contradiction.

Charles de Bernard - Le paravent (1839)

Libre aux dieux d'aimer le nombre impair : les amants le haïssent avec raison.

Charles de Bernard - Le paravent (1839)

Mieux vaut un sot qu'on mène par le bout du nez qu'un beau parleur qui vous gouverne.

Charles de Bernard - L'écueil (1842)

Sot et poltron, ça va souvent de compagnie.

Charles de Bernard - L'écueil (1842)

Le poignard n'arrache que la vie, et l'échafaud emporte avec lui l'honneur.

Charles de Bernard - L'écueil (1842)

Une femme capricieuse est déraisonnable autant que peut l'être un enfant gâté.

Charles de Bernard - Le paravent (1839)

Quelque étourdi que je puisse paraître, je suis au fond d'une raison admirable. Une fois marié, je suis décidé à aimer ma femme, à la rendre heureuse, et même à lui être fidèle. Mais, pour hasarder un pareil tour de force, je veux être sûr de moi ; et il me paraît nécessaire, avant tout, de vider la coupe de la vie de garçon, de peur d'éprouver la tentation d'y retourner boire ; je ne serais même pas fâché de trouver au fond un peu de lie, cela donnerait plus de saveur au nectar conjugal.

Charles de Bernard - Le paravent (1839)

L'hymen est un port, et j'aime la mer.

Charles de Bernard - Le paravent (1839)

Qui ne songe pas à se marier s'épargne bien des ennuis et des soucis.

Charles de Bernard - Le paravent (1839)

N'accorder rien et laisser tout espérer ; causer sur le seuil de l'amour, mais la porte fermée ; voilà toute la science d'une coquette.

Charles de Bernard - Les pensées (1850)

À fripon fripon et demi.

Charles de Bernard - Les pensées (1850)

Les femmes se rendent et ne meurent pas.

Charles de Bernard - Les pensées (1850)

En amour, la femme vertueuse dit non ; la passionnée oui ; la capricieuse oui et non ; la coquette ni oui ni non.

Charles de Bernard - Le livre de l'amour (1858)

3 — La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
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