Le savant seul a le droit d'admirer.
Ernest Renan ; L'avenir de la science (1848)
Le savant seul a le droit d'admirer.
Ce sont les idées qui mènent le monde.
La femme ne fera jamais le bien que par l'amour d'un homme.
L'éducation, c'est le respect de ce qui est réellement bon, grand et beau ; c'est la politesse.
Aimer, c'est vivre ; avoir aimé, c'est mourir !
La légèreté d'esprit et le pédantisme viennent de l'absence d'esprit philosophique.
Il y a au monde quelque chose qui vaut mieux que les jouissances matérielles, mieux que la fortune, mieux que la santé même, c'est le dévouement.
La vraie religion n'est que la splendeur de la culture intellectuelle.
L'élection encourage le charlatanisme.
Les habitudes de la vie pratique affaiblissent l'instinct de curiosité pure.
Il y a dans l'homme quelque chose de supérieur à la langue, c'est la volonté.
Savoir est le premier mot du symbole de la religion naturelle.
L'optimisme semble une générosité faite à Dieu en toute gratuité.
La France excelle dans l'exquis ; elle est médiocre dans le commun.
La science restera toujours la satisfaction du plus haut désir de notre nature, la curiosité.
Mieux vaut un peuple immoral qu'un peuple fanatique ; car les masses immorales ne sont pas gênantes, tandis que les masses fanatiques abêtissent le monde.
La liberté de l'individu est un postulat nécessaire du progrès humain.
L'inégalité est écrite dans la nature ; elle est la conséquence de la liberté.
L'immortalité, c'est de travailler à une œuvre éternelle.
Il viendra un jour où l'humanité ne croira plus, mais où elle saura.
L'amour, il souffre tout ; il croit tout ; il espère tout ; il supporte tout.
L'amour est patient, il est bienveillant ; l'amour ne connaît ni la jalousie, ni la jactance.
L'absence et s'aimer ; que d'être réunis de corps sans l'être de cœur ?
L'amour est la perle pour laquelle on donne tout le reste.
Faire ou créer, c'est primitivement tailler, couper ; décider quelque chose.
Rien de grand ne se fait sans chimères.
La vie n'a de prix que par le dévouement à la vérité et au bien.
L'école est la vraie concurrence du temple.
Le but du monde est que la raison règne.
Consolons-nous, pauvres victimes : un Dieu se fait avec nos pleurs.
Tout est fécond excepté le bon sens.
La jeunesse est capable de toutes les abnégations.
L'homme fait la sainteté de ce qu'il croit comme la beauté de ce qu'il aime.
Une école où les écoliers feraient la loi serait une triste école.
Il y a deux sortes d'ambitieux : les dévorants et les rongeurs, les premiers happent le morceau, les autres le grignotent à petits coups de dents.