Les citations d'Eugène Marbeau.

1 — Qui est Eugène Marbeau ?

Photo d'Eugène Marbeau Biographie courte : Écrivain français, juriste, philanthrope, conseiller d'État et officier de la Légion d'honneur né le 12 décembre 1825 à Paris, Eugène Marbeau est décédé le 26 novembre 1909, à l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Président de la Société des crèches, fondée en 1846 par son père Firmin Marbeau, Eugène Marbeau appartenait, à ce titre, au comité supérieur de protection des enfants du premier âge, il y siégeait depuis le 26 mai 1875. Ses distinctions : Chevalier de la Légion d'honneur‎ en 1861, et Officier de la Légion d'honneur‎ en 1874. (Source : Wikipédia)

2 — Les 63 pensées et citations d'Eugène Marbeau :

La médisance dérive de l'amour-propre plus que de la méchanceté. C'est pour nous élever que nous abaissons le voisin.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

L'Histoire est la grande consolatrice. C'est elle qui nous enseigne à envisager sans appréhension l'avenir et sans amertume le présent. Si elle nous parle des douloureuses épreuves que notre chère patrie a trop souvent traversées, elle nous rappelle que la France s'est toujours relevée glorieuse après les plus terribles revers. Si elle nous dit que de tout temps on a vu la force opprimer le droit, la persécution frapper les humbles et les justes, le crime et la duplicité s'emparer de la puissance, elle nous montre aussi les aspirations éternelles des hommes vers la justice.

Eugène Marbeau - Le charme de l'Histoire (1902)

Regarder le passé console parfois des tristesses et des misères du présent.

Eugène Marbeau - Le charme de l'Histoire (1902)

Le monde respecte les vices qui supposent la force, mais il est sans pitié pour les malheurs qui supposent la faiblesse.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Quand une jolie femme vous offre son amitié, c'est qu'elle ne vous aime pas.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

En ce monde il faut oublier ou pardonner.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Il faudrait avoir de l'esprit pour s'apercevoir qu'on est bête.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

L'esprit des gestes fait valoir l'esprit des paroles.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

On confesse volontiers les péchés flatteurs.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Un amoureux est un homme qui se met à quatre pattes en croyant n'être qu'à genoux.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

On n'a pas d'amour-propre vis-à-vis de soi-même : on sait trop à quoi s'en tenir !

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Nous montrer flatté, c'est laisser voir qu'au fond nous ne croyons pas mériter l'hommage qui nous flatte.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Il entre toujours dans l'orgueil un peu de vanité.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Les contemporains jugent un ouvrage comme un auteur juge son œuvre en s'y recherchant eux-mêmes. Ils s'y plaisent s'ils s'y retrouvent.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Lire un livre, c'est broder sur le thème proposé par l'auteur des variations que l'on tire de soi, et qui seules font l'intérêt de la lecture. Les livres dont il faut s'assimiler les données sans y rien ajouter de soi, on les consulte, on ne les lit pas.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

La musique d'amateurs ravit ceux qui l'exécutent et fait souffrir ceux qui l'entendent. L'exécutant écoute avec son imagination, les auditeurs avec leurs oreilles.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Notre sympathie instinctive est comme un verre coloré à travers lequel notre raison +entrevoit les hommes. Aussi notre jugement sur eux est-il toujours un portrait flatté ou une caricature : c'est une étude où l'on retrouve plus encore le peintre que le modèle.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

C'est pour soi qu'on se sacrifie. On prétend choisir et mesurer soi-même son sacrifice.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

C'est pour soi qu'on aime. Nous voulons que l'objet de notre affection impérieuse soit heureux, non selon ses goûts, mais selon les nôtres. Nous souffrons quand il est heureux sans nous, ou par un autre que nous.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Notre moi déborde jusque dans nos bienfaits.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

L'amour est l'exaspération féroce de l'égoïsme.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

L'amour et la haine font souffrir, mais l'amour est préférable il passe plus vite.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

La sottise se croit très habile, et ne doute de rien.

Eugène Marbeau - Les pensées et maximes diverses (1906)

Pour guérir ta haine, fais du bien à ton ennemi.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

L'habitude est une douce amie qui devient vite une ennemie.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

En morale comme en comptabilité je dois ce que j'ai reçu, j'ai ce que j'ai donné.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Il faut aimer les autres malgré leurs défauts, comme on s'aime soi-même malgré les siens.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Celui qui n'agit que dans la crainte d'être méprisé, est un être méprisable.

Eugène Marbeau - Les pensées et maximes diverses (1906)

Styliste : Écrivain plus occupé de sa phrase que de sa pensée.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

L'art pour l'art, c'est parler pour ne rien dire.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Toute révolution se résume dans un déplacement de propriété et un déplacement de vanité.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Le droit a pour première origine un fait imposé par la force, accepté par la résignation et consacré par le temps. Quand les privilégiés qui possèdent le droit sont devenus faibles et que les déshérités sont devenus forts, une révolution rétablit un instant l'état de nature, et crée, en faveur de ceux qui sauront le conquérir et le défendre, un nouveau droit, bientôt aussi légitime que celui qui résultait des luttes antérieures.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Il y a des polichinelles pour tous les âges.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Le vieillard tient à être choyé plus qu'à être aimé.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

On n'est ridicule que quand on l'est sans le savoir.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

On devient gênant quand on est gêné, comme quand on ne se gène pas.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Qu'est-ce que le succès ? Un peu de bruit autour du héros, qui croit l'univers occupé de lui ; plus loin, quelques mots indifférents ; au-delà, le silence.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Faire la leçon aux autres n'est pas de la franchise, mais de l'orgueil.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Entrez sans être attendu dans un salon où l'on parle de vous. Chacun se tait avec inquiétude, et si la maîtresse de la maison essaie de vous répéter ce qui vient d'être dit, elle ne manque jamais de l'arranger un peu, tant il semble impossible que vous puissiez, sans en être froissé, entendre les réflexions que font sur vous en votre absence vos meilleurs amis.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Quand les amis de notre ami nous parlent de lui, c'est pour gémir avec nous de ses défauts.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

De toutes les formes repoussantes que peut prendre l'amour de l'or, la plus haïssable, parce qu'elle est la plus dangereuse pour les autres, ce n'est pas l'avarice, c'est l'avidité.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

On croit donner mieux quand on donne beaucoup.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Le pauvre est plus volontiers secourable que le riche, on ne lui demande que sa peine.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Quand tout a changé autour d'un homme, c'est lui que le monde accuse d'avoir changé.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

La pudeur, c'est le sentiment du papillon qui ne veut pas que son aile soit même effleurée.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Quand un homme dit souvent « Je ne sais pas cela » il y a des chances pour qu'il soit très instruit.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Le théoricien se perd dans ce qui devrait être : l'homme pratique se préoccupe de ce qui est.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

L'esprit paradoxal saisit dans une question le côté le plus imprévu,l'isole de tous les autres, et en tire imperturbablement des conséquences logiques et fausses.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

L'amour de Dieu est la seule affection qui ne dépende que de nous. Aussi est-ce la seule qui ne nous trompe jamais.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Pour connaître l'homme, regardons l'enfant, que l'éducation n'a pas encore dressé à déguiser son égoïsme.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Il y a plus de lacunes dans un grand esprit que dans un grand cœur.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

La première punition du coupable est la nécessité d'accepter la faute, pour l'expier ou pour la continuer.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Toute faute oblige le coupable à parler autrement qu'il ne pense, à agir autrement qu'il ne veut. Elle le condamne au mensonge, jusqu'au moment où elle est acceptée, soit par la chute complète, soit par l'expiation.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

La vie se passe à choisir : malheur à qui manque de décision, la vie choisit pour lui.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Il y a des gens qui ne sont que des reflets.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Le rêve, c'est le Moi qui pense oublié par le Moi qui veut.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Rarement l'amitié se change en amour, mais dans l'amour il y a toujours un peu d'amitié, qui survit si la flamme s'est éteinte doucement.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

L'amitié est le charme de la vie ; l'amour est la vie même.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Savoir aimer, ce serait aimer pour ce qu'on aime au lieu d'aimer pour soi.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Chaque fois qu'on aime, on croit être à son premier et à son dernier amour.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Sans illusions il n'y aurait pas d'amours. Sans illusions il n'y aurait pas de mariages, pas même de mariages de raison.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

Le pardon a vu et mesure la faute ; l'indulgence refuse de la voir.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

On se fait un mérite d'être indulgent ; on ne se fait aucun scrupule de ne pas être bienveillant.

Eugène Marbeau - Les remarques et pensées (1901)

3 — La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
Top