Les citations de François-Rodolphe Weiss.

1 - Qui est François-Rodolphe Weiss ?

Photo / portrait de François-Rodolphe Weiss Biographie courte : Philosophe, littérateur et général suisse né en 1751 à Yverson dans le canton de Vaud, François-Rodolphe Weiss se suicida en 1818 à Coppet, commune située dans le district de Nyon. Après avoir servi neuf ans en France dans les troupes suisses, il était passé au service de la Prusse. Il publia en 1785 la première édition des Principes philosophiques, politiques et moraux.

2 - Ce dictionnaire vous propose 86 citations et pensées de François-Rodolphe Weiss :

La véritable entre âmes nobles est celle qui a pour nœud le lien respectable des bienfaits et de la reconnaissance.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Le monde est un champ de bataille où le courage prend la forme de l'impassibilité.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Une petite imprudence est bien souvent la conséquence de nos plus grands malheurs.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

L'homme a en général plus d'aptitude à la peine qu'au plaisir : les grandes souffrances peuvent être très longues, les grandes jouissances sont pour l'ordinaire très courtes ; l'habitude les émousse, et leur excès même se change en douleur.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Le premier pas vers la sagesse c'est d'oser douter de son savoir.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

À vingt ans je me croyais un sage, à trente ans je soupçonnai que je n'étais qu'un sot.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

L'homme qui préfère toujours l'honneur à l'intérêt, la vérité à la flatterie, la franchise à l'hypocrisie, se rend la terreur des âmes basses, et quelquefois l'objet de leur haine.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Un mauvais début amène souvent les fins les plus heureuses.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

C'est une triste vérité, mais consolante dans l'infortune, qu'il est rare qu'on atteigne une certaine intelligence ou un bonheur solide, par une autre route que celle de l'adversité.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

L'âme la plus vile est celle qui feint le mieux.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

On n'est devant ses supérieurs que ce que l'on veut paraître.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Un des bienfaits de la nature est d'avoir placé une grande partie de notre bonheur dans l'opinion d'autrui. Cela établit une dépendance mutuelle, qui porte à se complaire réciproquement, et donne aux autres une espèce de pouvoir de punir et récompenser nos actions, par leurs louanges, ou leur blâme.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Tout homme dont l'amour-propre est dirigé de manière à contribuer au bonheur de la société est digne d'estime, comme celui qui tend à la troubler mérite notre mépris.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Sachez plier lorsque la résistance est vaine, mais ne rompez pas.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

L'opulence a un million, elle en veut plusieurs ; est-t-elle princesse, elle veut être reine.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

L'avare est un pauvre homme, seul et isolé de tous, au milieu de l'opulence.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Pour goûter le vrai repos, il faut que le travail le précède.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

L'occupation est un des plus sûrs préservatifs contre le désordre et les langueurs de l'âme.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Qui n'a point d'occupations doit s'en faire.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

L'amour et ses transports exigent les charmes du visage, les grâces de l'esprit, la noblesse de l'âme, la vigueur du caractère, la force du tempérament, et diverses autres relations de fortune et de circonstances qui se trouvent très rarement réunies dans le même homme.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Il est absolument faux qu'on ne puisse aimer qu'une fois. On peut, à la trentième, être plus éperdument épris qu'à aucune des précédentes. Les personnes qui sont sur le retour, et particulièrement les femmes, lorsqu'elles pensent que c'est peut-être la dernière passion qu'elles puissent éprouver ou inspirer, y joignent un attendrissement, une douceur, une délicatesse d'attentions et de prévenances, qui dédommagent du déclin de leur beauté.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

La femme la plus chaste regrette quelquefois d'être obligée de l'être.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

L'avare est un fou qui se rend pauvre de crainte de le devenir.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

La plupart des penchants nuisibles portent leur punition avec eux.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Il ne se fait rien de grand sur terre sans un peu d'enthousiasme.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Sans la sensibilité, tout homme est un homme ordinaire.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Un caractère modeste, flexible, indifférent, est un des premiers dons de la nature, peut-être celui qui contribue le plus au bonheur particulier, et qui est le plus propre à toutes conditions.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

On se livre d'abord au plaisir d'une petite émotion, qui réveille les sens : elle fermente peu à peu ; la raison devient plus confuse ; la gaieté se change en fougue, la fougue en délire ; les forces augmentent, les écarts s'accumulent ; l'épuisement succède, la léthargie suit ; puis l'on se réveille étonné, abattu, honteux des excès qu'on a commis, et que tout le reste d'une vie ne peut souvent réparer.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Les passions ressemblent aux vents qui enflent les voiles d'un vaisseau, qui le submergent quelquefois, mais sans lesquels il ne pourrait voguer. La sagesse en est le pilote qui le guide à travers les écueils et les tempêtes de la vie.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

La douleur est l'aiguillon de la pensée : l'excès des souffrances se repliant sur elles-mêmes, pousse la réflexion jusque dans ses derniers refuges : Elle considère toutes les faces, combine toutes les possibilités, et portant vers leurs extrêmes, développe en nous des forces, des idées, des ressources, qu'un sort plus propice eût laissées dans l'inaction.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Qui n'a jamais éprouvé la misère, l'opprobre, les regrets et les maladies, ignore la moitié des sentiments humains.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Ne te tourmente pas d'avance pour des maux qui n'arriveront peut-être jamais.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

L'amitié la plus vraie entre âmes nobles est celle qui a pour nœud le lien respectable des bienfaits et de la reconnaissance.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Tout homme succombe et s'égare quelquefois parce qu'il est homme.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Il n'est aucun sentiment de bienveillance qui ne soit accompagné d'un plaisir secret.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Il existe aussi des cœurs magnanimes auprès desquels on ne réussit qu'en prouvant qu'on en est digne.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

La route la plus sûre du bonheur est celle de la droiture.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Le genre de vie qui fait le dégoût de l'un ferait le suprême bonheur de l'autre.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Le bonheur est l'absence de douleur dans le corps et de trouble dans l'âme.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

L'estime de soi-même, sans laquelle il n'est point du vrai bonheur, ne peut être fondée que sur le sentiment de son propre mérite. C'est une vérité que tout homme est forcé de reconnaître, mais il n'en est point qu'on élude avec plus d'art.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

L'activité multiplie les fruits du travail.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

La franchise ne craint point de dire les vérités utiles.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

La bonne foi dédaigne l'artifice.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

L'indulgence qui envisage les fautes comme des malheurs, les plaint et les pardonne.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

La connaissance de l'homme dégage des préjugés.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Le savoir est la prudence qui prévoit les obstacles et qui sait les éviter.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

La bonté est le germe de toute grandeur morale.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

La bonté est une disposition aimante qui porte à contribuer au bonheur d'autrui.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Craignons le blâme, et sachons le braver lorsque la probité l'ordonne.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

En attendant les grandes occasions, ne négligeons jamais les petites.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Rien ne caractérise mieux l'énergie d'une âme forte, que le pouvoir de résister avec constance à la contagion de l'exemple, aux clameurs du ridicule, et à l'empire des préjugés.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Il est peu d'hommes qui ne se croient des êtres très importants.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Si l'homme est tel qu'il doit être, la médisance ne peut l'abattre, l'éloge ne peut l'enorgueillir.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Ce qu'on dit ou ce que l'on pense de vous n'ajoute ni n'ôte rien à votre mérite intrinsèque.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Les hommes pardonnent plus facilement l'injustice que l'offense faite à leur amour-propre.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Les âmes généreuses ont des ennemis chauds et des amis ardents.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Sans secouer un peu le joug de l'opinion, on n'est jamais qu'un homme médiocre.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Un préjugé utile est plus raisonnable que la vérité qui le détruit.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

L'homme met des préjugés jusque dans ses moyens de les détruire.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Le savoir a ses préjugés comme l'ignorance : le sot croit trop, et le savant trop peu.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Les plus grandes vérités ne sont que des préjugés pour le vulgaire.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Dans les recherches essentielles de science, d'affaires ou de vertu, l'esprit est à la raison ce qu'est le fard à la beauté : il flatte au premier coup d'œil, déplaît au second, et flétrit à la longue.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Le vrai savoir n'est proprement que l'intelligence perfectionnée.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Apprend à souffrir avec douceur les injustices des hommes en les aimant.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Apprenez à souffrir avec douceur les injustices des hommes en les plaignants.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Craindre et désirer sont les deux grands ressorts des actions humaines.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

À tous les gens qui aiment critiquer, je n'ai qu'un mot à répondre : Faites mieux !

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Ne pouvant être grand homme j'accepte sans regret d'être bon homme.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

L'instruction doit tendre vers ceux qui en ont le plus besoin sans perdre de vue aucun âge.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Le comble de la prudence est de se faire couper une jambe de peur de la casser un jour.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Tout homme devrait s'efforcer de laisser ici-bas quelque trace honorable de son existence.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

En mettant plus d'ordre dans son esprit, on met plus d'accord dans ses sentiments.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Le plaisir s'avilit, si le sentiment ne l'accompagne pas, et séparée de la délicatesse, la volupté perd ses charmes les plus touchants.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Une couronne n'empêche pas de vieillir chaque jour de vingt-quatre heures, et si c'est avec plus d'éclat, c'est ordinairement avec moins de gaieté et de repos.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Les personnes de mérite ont une politesse qui leur est particulière ; leur but est moins d'être applaudi que de faire naître chez les autres des impressions agréables, c'est une espèce de bonté qui s'exerce en petites choses, et qui invente des attentions d'une délicatesse que tout l'esprit et l'usage du monde essaieraient vainement d'imiter.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

La pauvreté est un fardeau qui nous fait traîner péniblement où d'autres volent, et louvoyer où ils voguent de pleines voiles.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

L'homme ignorant se croit toujours l'égal de l'homme éclairé.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Un homme vil est presque toujours un homme lâche.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

La modération, et le désintéressement qui en est la suite, sont, dans quelque position qu'on se trouve, les plus sûrs garants de la probité.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

L'esprit est à la raison ce qu'est le fard à la beauté, il frappe au premier coup d'œil, déplaît au second, et flétrit à la longue.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Un des spectacles les plus curieux serait de pénétrer les motifs secrets sur lesquels chacun appuie ses titres à la considération.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

La bonté est cette disposition aimante qui porte à contribuer au bonheur d'autrui, elle est le germe de toute grandeur morale.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Le bonheur d'être utile est la première des récompenses.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Rien n'est plus facile que de dire, rien n'est plus difficile que de faire.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

La vérité peut être comparée à un paysage immense dont la perspective, les formes, les nuances, varient à l'infini, suivant le point de vue d'où on le considère.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

Le danger des changements est le refrain des âmes timides contre tout projet de réforme.

François-Rodolphe Weiss - Les principes philosophiques et moraux (1785)

3 - La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
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