Les citations de Frédéric Ozanam.

1 - Qui est Antoine-Frédéric Ozanam ?

Photo de Frédéric Ozanam Biographie courte : Professeur de littérature étrangère à la Sorbonne, historien, écrivain et essayiste catholique français né le 23 avril 1813 à Milan en Italie, Frédéric Ozanam est décédé le 8 septembre 1853 à Marseille à l'âge de 40 ans. Fondateur de la Société de Saint-Vincent-de-Paul, Ozanam a été béatifié par le pape Jean-Paul II le 22 août 1997. Il repose dans la crypte de l'église Saint-Joseph-des-Carmes dans le 6e arrondissement de Paris. (Source : Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 81 citations et pensées de Frédéric Ozanam :

Sur toute la face du globe il existe des sociétés où les hommes mettent en commun leurs travaux et leurs lumières pour passer le moins malheureusement possible les heures de leur pèlerinage, et pour accomplir leurs destinées terrestres. Ces sociétés sont diverses comme les besoins qui leur donnent naissance, resserrées dans d'étroites limites, vivantes quelques siècles, puis éteintes pour toujours.

Frédéric Ozanam - Saint Thomas de Cantorbéry (1836)

Aimer ceux qui souffrent, ceux qui sont faibles, pauvres, humbles, au-dessous de nous, c'est la joie de notre nature, c'est un instinct auquel notre orgueil même n'est pas étranger. Mais ceux qui sont riches, puissants, superbes, qui font autour d'eux trembler et souffrir, ceux-là, ne les point haïr, les aimer, c'est le triomphe, c'est le miracle de la charité catholique.

Frédéric Ozanam - Saint Thomas de Cantorbéry (1836)

Le Christianisme ne permet pas de ramper aux pieds des grands, mais il ne permet pas non plus de les mépriser et de les haïr.

Frédéric Ozanam - Saint Thomas de Cantorbéry (1836)

Le propre de la charité est de toujours regarder devant elle car le nombre de ses bienfaits passés reste tout petit, malgré tout, à côté des misères présentes comme envers celles du futur.

Frédéric Ozanam - Les mélanges et réflexions (1831)

Il n'y a pas de plus grand crime contre le peuple que de lui apprendre à détester l'aumône, et que d'ôter au malheureux la reconnaissance, la dernière richesse qui lui reste, mais la plus grande de toutes, puisqu'il n'est rien qu'elle ne puisse payer !

Frédéric Ozanam - L'aumône (1848)

La civilisation, qui a tant coûté à Dieu et aux hommes, ne périra jamais.

Frédéric Ozanam - La civilisation au Ve siècle (1851)

La bonne volonté est la maîtresse de tes pieds, non seulement ils ne ressentiront plus de fatigue, mais ce sera pour eux un plaisir de marcher.

Frédéric Ozanam - Le purgatoire de Dante (1850)

Toute grande période dans l'histoire part d'une ruine et finit par une conquête.

Frédéric Ozanam - Du progrès dans les siècles de décadence (1851)

Dieu laisse les personnes maîtresses de leurs actes, mais il a la main sur les sociétés ; il ne souffre pas qu'elles s'écartent au-delà d'un point marqué, et c'est là qu'il les attend pour les reconduire par un détour pénible et ténébreux plus près de la perfection qu'elles oublièrent un moment.

Frédéric Ozanam - Du progrès dans les siècles de décadence (1851)

Le progrès est un effort par lequel l'homme s'arrache à son imperfection présente pour chercher la perfection, au réel pour s'approcher de l'idéal, à lui-même pour s'élever à ce qui vaut mieux que lui. Il n'y a pas de progrès si l'homme s'aime, s'il est content de son ignorance et de sa corruption.

Frédéric Ozanam - Du progrès dans les siècles de décadence (1851)

L'assistance honore quand elle prend l'homme par en haut, quand elle s'occupe, premièrement de son âme, de son éducation religieuse, morale, politique, de tout ce qui l'affranchit de ses passions et d'une partie de ses besoins, de tout ce qui le rend libre, et de tout ce qui peut le rendre grand.

Frédéric Ozanam - L'assistance qui honore (1848)

L'assistance humilie si, en nourrissant ceux qui souffrent, vous ne semblez occupé que d'étouffer des plaintes qui attristent le séjour d'une grande ville, ou de conjurer les périls qui en menacent le repos.

Frédéric Ozanam - L'assistance qui humilie (1848)

Il est téméraire de former des entreprises qui consument beaucoup de temps. La tyrannie d'une occupation trop prolongée est souvent fatale. C'est pour cette cause que les hommes adonnés à des professions laborieuses, les jurisconsultes, les orateurs, les théologiens les plus savants, ne savent point fonder leur fortune ni l'agrandir.

Frédéric Ozanam - Les deux chanceliers d'Angleterre (1836)

N'attendons pas toujours que l'occasion vienne nous saisir, sachons quelquefois la provoquer et marcher à la tête des événements pour les conduire au terme de nos volontés.

Frédéric Ozanam - Les deux chanceliers d'Angleterre (1836)

Que votre esprit soit flexible, employez vos efforts à rendre la volonté souple et obéissante aux occasions et aux circonstances. Les caractères graves et qui ne savent pas changer ont d'ordinaire plus de dignité que de bonheur.

Frédéric Ozanam - Les deux chanceliers d'Angleterre (1836)

Le comble de l'habileté, mais aussi le comble de l'impudence, c'est de publier hautement ses vices et de s'en faire gloire ; et, pour mieux en imposer à l'opinion, de feindre la timidité et le scrupule en des points où l'on sait qu'on excelle.

Frédéric Ozanam - Les deux chanceliers d'Angleterre (1836)

L'aveu hardi d'un défaut qui ne peut se cacher est un remède peu délicat, mais d'une efficacité souveraine. Celui qui professe un mépris absolu pour les qualités qui lui manquent ressemble aux marchands habiles qui ont coutume d'exalter la valeur de leurs marchandises et de déprécier celles de leurs concurrents.

Frédéric Ozanam - Les deux chanceliers d'Angleterre (1836)

Il n'est point rare de rencontrer des esprits solides qui sont punis d'une discrétion trop scrupuleuse, et qui, faute de vent, ne font point voile sur la mer de ce monde.

Frédéric Ozanam - Les deux chanceliers d'Angleterre (1836)

Vantez-vous avec audace, toujours quelque chose en demeurera dans l'opinion de vos auditeurs.

Frédéric Ozanam - Les deux chanceliers d'Angleterre (1836)

Calomniez audacieusement, il en reste toujours quelque chose.

Frédéric Ozanam - Les deux chanceliers d'Angleterre (1836)

Il est beau de se connaître, mais c'est peu si l'on ne médite ensuite l'art de se montrer et de se cacher à propos, de parler ou de se taire, de fléchir et de se relever, de modifier au degré convenable ses penchants ou sa conduite.

Frédéric Ozanam - Les deux chanceliers d'Angleterre (1836)

Le langage est le fard de la pensée, mais sous ce fard la réalité se fait jour dans les paroles que la surprise arrache, ou qui échappent dans le trouble.

Frédéric Ozanam - Les deux chanceliers d'Angleterre (1836)

Après la connaissance des autres doit venir la connaissance de soi-même. Il est nécessaire de se soumettre à un examen rigoureux, de ne point se traiter avec trop de bienveillance, de se demander compte de ses facultés, de ses forces, de ses ressources, et aussi de ses défauts, de ses incapacités et des obstacles que l'on doit craindre.

Frédéric Ozanam - Les deux chanceliers d'Angleterre (1836)

Les jugements des supérieurs sont suspects, parce que rarement il leur est donné de voir à découvert dans l'esprit de ceux qui leur obéissent et de ceux qui les craignent.

Frédéric Ozanam - Les deux chanceliers d'Angleterre (1836)

La rumeur publique mérite peu de foi.

Frédéric Ozanam - Les deux chanceliers d'Angleterre (1836)

La clef qui ouvre infailliblement les plus secrètes entrées des cœurs, c'est l'examen attentif des caractères que donne la nature, et des fins vers lesquelles tendent les désirs des hommes. L'observateur doit se garder d'un excès de finesse qui lui ferait supposer dans le commun des hommes une habileté qu'ils n'ont pas. Il en est d'autres qu'il faut scruter jusque dans les plus profonds replis de l'âme.

Frédéric Ozanam - Les deux chanceliers d'Angleterre (1836)

Souvent la fraude se prépare la confiance d'autrui par sa fidélité dans les petites choses, afin de mieux tromper dans les grandes.

Frédéric Ozanam - Les deux chanceliers d'Angleterre (1836)

Souvent la fraude se fait précéder d'un fantôme de loyauté.

Frédéric Ozanam - Les deux chanceliers d'Angleterre (1836)

Les actions sont les gages les plus sûrs de la volonté.

Frédéric Ozanam - Les deux chanceliers d'Angleterre (1836)

Dites un mensonge, on vous dira la vérité.

Frédéric Ozanam - Les deux chanceliers d'Angleterre (1836)

Le christianisme est amour autant que lumière, et la lumière même ne s'y communique pas seulement par l'étude et la lecture, elle se communique par la parole vivante aussi bien que par la parole écrite, parce qu'il s'agit d'une religion populaire qui est d'abord celle des pauvres et de ceux qui ne lisent pas ; la lumière comme l'amour s'y communique par le contact, par l'âme.

Frédéric Ozanam - La civilisation au Ve siècle (1851)

Lorsque Dieu veut faire un monde nouveau, il ne brise que lentement l'édifice ancien qui doit tomber, et il s'y prend de loin pour élever le monument moderne qui lui succédera.

Frédéric Ozanam - La civilisation au Ve siècle (1851)

Baisse les yeux, il te sera bon pour faciliter la route de voir le sol où reposent tes pieds.

Frédéric Ozanam - Le purgatoire de Dante (1850)

L'amour platonique donne aux cœurs élevés cette leçon de savoir aimer sans jouir.

Frédéric Ozanam - Le purgatoire de Dante (1850)

L'habitude de tirer l'épée pour autrui élève les caractères.

Frédéric Ozanam - Du progrès dans les siècles de décadence (1851)

La chevalerie unit par la fraternité des armes et par l'égalité des devoirs.

Frédéric Ozanam - Du progrès dans les siècles de décadence (1851)

Le progrès est une lutte, et cette lutte a des alternatives de défaite et de victoire.

Frédéric Ozanam - Du progrès dans les siècles de décadence (1851)

Il n'existe pas d'ignorance si épaisse qui ne soit sillonnée de quelque lumière.

Frédéric Ozanam - Du progrès dans les siècles de décadence (1851)

L'espérance pousse l'homme par les épaules dans le chemin ténébreux. Et si, plus d'une fois durant la route, il sent ses genoux trembler et son cœur défaillir, c'est elle qui le ranime et le force à marcher jusqu'au bout en lui montrant l'idéal qui lui sourit au ciel.

Frédéric Ozanam - Du progrès dans les siècles de décadence (1851)

Pressé par le commandement de faire à autrui le bien qu'il se veut à lui-même, et se voulant un bien infini, celui qui aime les hommes ne trouvera jamais qu'il ait assez fait pour eux jusqu'à ce qu'il ait consumé sa vie dans le sacrifice et qu'il meure en disant : Je suis un serviteur inutile.

Frédéric Ozanam - Du progrès dans les siècles de décadence (1851)
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