George Gordon Byron (2)

Les citations célèbres de George Gordon Byron :

J'ai connu le courroux des femmes et des flots, et je plains les amants plus que les matelots.

George Gordon Byron - Les maximes et pensées (1788-1824)

Croire une femme ! autant vaut croire une épitaphe.

George Gordon Byron - Les maximes et pensées (1788-1824)

Les années font place aux années ; les siècles suivent les siècles.

George Gordon Byron - Les maximes et pensées (1788-1824)

L'âme immortelle récompense ou punit elle-même ses pensées vertueuses ou coupables ; elle est tout à la fois l'origine et la fin du mal qui est en elle.

George Gordon Byron - Les maximes et pensées (1788-1824)

Ami, pourquoi te plaindre des dédains de cette demoiselle ? Pourquoi te désespérer ? Essaie des mois entiers, si tu veux, la puissance des soupirs ; mais, crois-moi, jamais les soupirs ne triomphent d'une coquette. Veux-tu lui apprendre à aimer ? Feins quelque temps d'être volage. D'abord, il est possible qu'elle te témoigne de l'humeur ; mais laisse-la faire, bientôt tu la verras te sourire, et tu obtiendras tout de ta coquette. Car ce sont là les airs de ces belles capricieuses. Elles regardent notre hommage comme une dette ; mais en les délaissant un peu, on les ramène, et on fait baisser pavillon à la plus orgueilleuse coquette.

George Gordon Byron - La coquette, le 27 octobre 1806.

Si pourtant un faux orgueil lui faisait dédaigner tes tourments, oublie, crois-moi, cette capricieuse ; adresse tes hommages à d'autres, qui partageront ta flamme et riront de la petite coquette.

George Gordon Byron - La coquette, le 27 octobre 1806.

Quitte-la, mon ami ! Défends ton cœur, avant que tu sois tout-à-fait dans ses rets : n'attends pas qu'en ton âme, profondément blessée, l'indignation te fasse maudire la coquette.

George Gordon Byron - La coquette, le 27 octobre 1806.

Je ne puis plus faire entendre à Marie mes doux serments, Marie, autrefois si chère à mon amour ; mais je me rappelle l'heure où à l'ombre d'un bosquet, ces serments, elle les paya d'une larme.

George Gordon Byron - La larme, le 26 octobre 1806.

Un autre possède ma tendre et douce ! Puisse-t-elle être heureuse ! Mon cœur continuera à révérer son nom. Je renonce en soupirant à ce cœur que je croyais à moi, et lui pardonne son parjure, mais non sans verser une larme.

George Gordon Byron - La larme, le 26 octobre 1806.

Le cœur d'une femme est une partie des cieux, comme le firmament, il change nuit et jour.

George Gordon Byron - Don Juan (1819-1824)

La beauté gagne quelquefois à être regardée de loin.

George Gordon Byron - Beppo (1818)

Quand mon âme prendra son vol vers les régions de la nuit, quand mon corps sera couché dans son cercueil, s'il vous arrive de passer devant la tombe qui recouvrira mes cendres, ô mes amis, mouillez-les d'une larme !

George Gordon Byron - La larme, le 26 octobre 1806.

Ô vous, amis de mon cœur, avant que nous nous séparions, laissez-moi exprimer un espoir qui m'est bien cher : Si jamais nous nous retrouvons ensemble, dans cette retraite champêtre, puissions-nous nous revoir comme nous nous sommes quittés, avec une larme !

George Gordon Byron - La larme, le 26 octobre 1806.

Lieu cher à mon adolescence, séjour d'amitié et de franchise, où l'année fuyait si vite devant l'amour ; en te quittant j'avais la tristesse au cœur ; je me retournai pour te voir encore une dernière fois, mais je n'aperçus ton clocher qu'à travers le voile d'une larme.

George Gordon Byron - La larme, le 26 octobre 1806.

L'homme qui s'abandonne au souffle des vents, et traverse les flots orageux de l'Atlantique, se penche sur la vague qui bientôt peut-être sera son tombeau ; une larme brille sur la verte surface.

George Gordon Byron - La larme, le 26 octobre 1806.

C'est à une ardente charité qu'on reconnaît une âme compatissante ; alors que la pitié se manifeste, elle répand sa douce rosée dans une larme.

George Gordon Byron - La larme, le 26 octobre 1806.

Le sourire n'est souvent qu'une ruse de l'hypocrisie pour masquer la haine ou la crainte ; moi, j'aime le doux soupir, alors que les yeux, ces voix de l'âme, sont un moment obscurcis par une larme.

George Gordon Byron - La larme, le 26 octobre 1806.

Quand l'amitié ou l'amour éveillent nos sympathies, quand la vérité devrait apparaître dans le regard, les lèvres peuvent tromper avec une grimace et un sourire ; mais le signe d'affection le plus infaillible, c'est une larme.

George Gordon Byron - La larme, le 26 octobre 1806.

L'oisiveté est la source de tout mal.

George Gordon Byron - Les maximes et pensées (1788-1824)

La poésie est la conscience d'un monde passé et d'un monde à venir.

George Gordon Byron - Les maximes et pensées (1788-1824)

On se presse d'aimer, puis on se déteste à loisir.

George Gordon Byron - Don Juan (1819-1824)

Aucun soupçon jaloux ne fait palpiter un cœur.

George Gordon Byron - Heures de loisirs, À Lesbie (1805)

La certitude n'existe pas, c'est là encore un fait positif autant qu'aucune autre condition de l'humanité. Nous savons si peu ce que nous faisons en ce monde que je doute que le doute lui-même soit un doute.

George Gordon Byron - Don Juan (1819-1824)

Une agitation secrète mène ces âmes qui ne peuvent être contenues dans un cercle étroit, et qui vont toujours au-delà des bornes de la modération. Embrasées de ce feu, toujours plus difficile à éteindre, elles sont tourmentées de la soif des dangers et ne se lassent que du repos, fièvre du cœur fatale à tous ceux qu'elle dévore ! Les ambitieux ne respirent que l'agitation, et leur vie est une tempête qui les a élevés dans les airs pour les laisser enfin retomber sur la terre; mais ils sont tellement accoutumés à cette vie orageuse, que si, survivant aux périls qu'ils ont affrontés, ils voient succéder le calme du crépuscule à leur jour brillant de périls, ils se sentent accablés par le chagrin et meurent de langueur comme un feu qu'on néglige d'entretenir et qui ne jette plus que quelques flammes vacillantes, ou comme une épée dont la rouille s'empare et qui se consume elle-même sans gloire.

George Gordon Byron - Le pèlerinage de Childe Harold (1806)

Cesse de sourire à ce front soucieux. Hélas ! je ne puis te rendre ton sourire ; fasse le ciel cependant que tu ne connaisses jamais les larmes ! fasse le ciel que tu n'en répandes jamais en vain !

George Gordon Byron - Le pèlerinage de Childe Harold (1806)

Le cœur ne connaît ni temps ni distance.

George Gordon Byron - Le corsaire (1814)

La renommée est la soif de la jeunesse.

George Gordon Byron - Le pèlerinage de Childe Harold (1806)

Les choses de ce monde sur lesquelles le temps a laissé l'empreinte de ses pas sont animées d'une espèce de sentiment, mais les édifices à demi ruinés par ses coups et sur lesquels s'est brisée sa faux destructive, sont surtout revêtus d'un charme magique et bien supérieur à la pompe de ces somptueux palais qui attendent encore le vernis des âges.

George Gordon Byron - Le corsaire (1814)

La jeunesse fuit, la vie tombe en ruine : l'espérance même nous abandonne ; nous n'avons plus le même culte pour l'amour ; il étend ses jeunes ailes et s'envole avec la brise, et le linceul de la tendresse est le dernier adieu de l'amour.

George Gordon Byron - Le dernier adieu de l'amour (1807)

Rien n'est plus lourd à porter que l'orgueil solitaire.

George Gordon Byron - Don Juan (1819-1824)

Un sourire charme un amant, une larme le dissuade.

George Gordon Byron - Heures de loisirs, À Caroline (1805)

Que l'homme volage qui se rit des cœurs fidèles aille exhaler ses railleries parmi les insensés qui lui ressemblent.

George Gordon Byron - Le Giaour (1813)

Quand le sang parle, les parents devraient être amis.

George Gordon Byron - Werner (1823)

Qui trop se hâte n'arrive pas toujours.

George Gordon Byron - Werner (1823)

Ma vie est à son automne, les fleurs et les fruits de l'amour m'ont quitté ; le ver rongeur, le regret, me restent encore.

George Gordon Byron - Don Juan (1819-1824)

Je ne respire que pour toi, tu es tout dans tout pour moi.

George Gordon Byron - Heures de loisirs, Vers adressés à une jeune dame (1805)

Emplissons jusqu'au bord la coupe des plaisirs ; enivrons-nous de sa liqueur, notre nectar.

George Gordon Byron - Heures de loisirs, À Caroline (1805)

La vieillesse est un temps où le souvenir attristé contemple d'une larme les souvenirs de la jeunesse.

George Gordon Byron - Heures de loisirs, À Caroline (1805)

Si tu le peux, étouffe tes regrets ; que ta pensée ne se reporte pas vers les joies du passé.

George Gordon Byron - Heures de loisirs, À Caroline (1805)

Les roses de l'amour égayent le jardin de la vie.

George Gordon Byron - Le dernier adieu de l'amour (1807)

L'amitié ne brûle pas de feux que rien ne peut éteindre.

George Gordon Byron - Heures de loisirs, Au comte Delawarr (1807)

Un fol enthousiasme n'est qu'une ivresse morale.

George Gordon Byron - Don Juan (1819-1824)

Cède doucement, quand la pression est trop forte ; pour ce qui est de ta conscience, apprends seulement à l'aguerrir.

George Gordon Byron - Don Juan (1819-1824)

II n'est pas donné aux mortels de commander le succès.

George Gordon Byron - Don Juan (1819-1824)

Quand l'âme est malade, rien ne peut la guérir.

George Gordon Byron - Don Juan (1819-1824)

Le mariage vient de l'amour, comme le vinaigre du vin ; c'est un breuvage de tempérance, peu agréable et âpre, à qui le temps a fait perdre son céleste bouquet, pour le transformer en boisson de ménage, insipide et commune.

George Gordon Byron - Don Juan (1819-1824)

Dans la vie de l'homme, l'amour est un épisode ; pour la femme, c'est toute l'existence.

George Gordon Byron - Don Juan (1819-1824)

S'il est vrai que nous ne puissions retenir un soupir en quittant ceux avec qui nous sommes brouillés, il est naturel que nous pleurions ceux qui nous sont chers ; c'est-à-dire jusqu'à ce que des douleurs plus grandes viennent glacer les larmes dans nos yeux.

George Gordon Byron - Don Juan (1819-1824)

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