L'abbé Henri Perreyve

Quelques mots sur l'auteur :

Photo de Guillaume Amfrye Henri PerreyvePrêtre catholique et professeur français né le 11 avril 1831 à Paris, Henri Perreyve meurt de la tuberculose le 26 juin 1865 dans sa ville natale à l'âge de 34 ans. Pour de plus amples informations, lisez sa biographie sur Wikipédia.

Les 75 pensées et citations de l'abbé Henri Perreyve :

Le bonheur ne consiste pas à vivre dans tel coin de terre, à jouir de tel ou tel bien périssable. Le bonheur est un état de l'âme indépendant des choses extérieures. Dieu le donne quand il veut ; les pauvres et les affligés peuvent le connaître ; il est tout entier dans un seul acte d'amour.

Henri Perreyve - Les lettres de l'abbé Henri Perreyve (1850-1865)

Quand on est encore enfant, il semble tout simple d'être un héros ou un martyr. Mais à mesure que l'on avance dans la vie, on comprend le prix d'un simple acte de vertu, et Dieu seul peut nous donner la force de l'accomplir.

Henri Perreyve - Les pensées choisies extraites de ses œuvres (1889)

Si l'homme est âme et corps, mais d'abord âme avant d'être corps, et toujours plus âme que corps, ne comprenez-vous pas que dans chacun des phénomènes de la vie physique elle-même il y aura lieu de tenir compte de l'âme, et de la consulter avant d'agir ?

Henri Perreyve - La journée des malades (1864)

Le Seigneur est tendre et miséricordieux ; il pardonne les péchés dans le temps de l'affliction, il est le protecteur et le soutien de tous ceux qui le cherchent dans la vérité.

Henri Perreyve - La journée des malades (1864)

Ô toi qui crains le Seigneur, aime-le, et dans ton cœur viendront des torrents de lumière.

Henri Perreyve - La journée des malades (1864)

C'est dans le feu qu'on éprouve l'argent et l'or, et c'est dans le creuset de l'adversité que Dieu connaît et choisit ses hommes.

Henri Perreyve - La journée des malades (1864)

Accepte tout ce qui t'arrive, souffre et attends, et dans le temps de l'humiliation garde la patience.

Henri Perreyve - La journée des malades (1864)

Ô vous qui craignez le Seigneur, espérez en lui, et sa miséricorde viendra sur vous comme l'inondation de la joie.

Henri Perreyve - La journée des malades (1864)

La miséricorde de Dieu est un océan sans fond et sans rivages.

Henri Perreyve - Les pensées choisies extraites de ses œuvres (1889)

Je ne sais si Dieu changera ce monde, ou si l'asphyxie morale dans laquelle nous sommes tous plongés doit durer encore et nous survivre, mais je me sens mal fait pour ce pays sans ciel, pour ce ciel sans atmosphère, et j'y souffre beaucoup.

Henri Perreyve - Les pensées choisies extraites de ses œuvres (1889)

Il y a des plaintes qui vivent au fond de mon cœur et qui en sortent rarement. À qui les dirais-je ? Il y a si peu de personnes hélas qui les comprendraient !

Henri Perreyve - Les pensées choisies extraites de ses œuvres (1889)

Il faut briser certains souvenirs quand ils ne font que vous désenchanter de la vie et vous dégoûter des jours présents !

Henri Perreyve - Les pensées choisies extraites de ses œuvres (1889)

Cette belle vie d'espérances qui a tant donné de jours en peu de jours est fanée, vieillie, mourante. Pleins de vigueur dans l'âme et de désirs, j'arrive au milieu d'un monde qui est lassé de tout et qui ne veut pas être réveillé.

Henri Perreyve - Les pensées choisies extraites de ses œuvres (1889)

Mon plus chaud soleil est derrière moi, c'est là que je me retourne pour retrouver la vie.

Henri Perreyve - Les pensées choisies extraites de ses œuvres (1889)

Le monde des hommes est mal fait ! oui, c'est une triste et curieuse chose que la vie des âmes ici-bas. Prenez un oiseau, attachez-lui les ailes de façon qu'il ne puisse voler, mettez-lui un bâillon dans le gosier pour qu'il ne puisse plus chanter, un bandeau sur les yeux pour qu'il ne voie plus. Puis enfermez-le dans une cage de bois très étroite en compagnie d'une énorme quantité de pauvres oiseaux arrangés de la même manière. Puis regardez les mouvements maladroits, lourds, les embarras, les encombrements, les gênes, les souffrances de cette foule de prisonniers sans voix, sans vue et sans vol. Vous aurez à peu près, je crois, le spectacle de la vie des âmes dans la société humaine.

Henri Perreyve - Les pensées choisies extraites de ses œuvres (1889)

On ne guérit pas une plaie à coups de canif.

Henri Perreyve - Lettre à l'abbé Hervieux de La Boissière, le 31 décembre 1854.

La prétention de remplir absolument seul toute une âme est une prétention déraisonnable, et la prétention de n'aimer soi-même qu'un seul homme, une idée dangereuse, stérile ou puérile.

Henri Perreyve - Les lettres de l'abbé Henri Perreyve (1850-1865)

Un bon cœur est assez grand pour embrasser plusieurs affections.

Henri Perreyve - Les lettres de l'abbé Henri Perreyve (1850-1865)

En fait d'amitié, j'ai varié de principes. J'ai cru dans un certain temps qu'il était impossible d'avoir plus d'un ami. Mais, en avançant dans la vie, je me suis aperçu d'une chose, c'est que la Providence a fait certaines âmes avec certaines ressemblances qui forcent ces âmes, quand elles se rencontrent, à se regarder, à se reconnaître et à s'aimer.

Henri Perreyve - Les lettres de l'abbé Henri Perreyve (1850-1865)

Il est rare de trouver deux âmes en accord, c'est une rencontre précieuse.

Henri Perreyve - Les lettres de l'abbé Henri Perreyve (1850-1865)

La vue plus proche de la mort m'a raccommodé avec les hommes et m'a fait davantage aimer mes amis. Si quelque chose peut ressembler ici-bas au ciel, c'est l'union de plusieurs âmes harmonieuses entre elles et formant, comme on dit en musique, l'accord parfait.

Henri Perreyve - Les lettres de l'abbé Henri Perreyve (1850-1865)

Dans le commencement des affections, il y a un entraînement et une sorte de fougue qui empêchent de distinguer les détails. On voit les gens comme on les cherchait, et tout est au mieux. Ensuite on pénètre sous les fleurs et la terre ; on trouve les pierres, les racines mortes, les détritus, avec les vers qui y vivent et la pourriture.... Mais peut-être ne faut-il pas perdre courage. En creusant encore, on peut trouver aussi des sources limpides et pures, et, le travail eût-il coûté bien des sueurs, bien des dégoûts, j'estime qu'on oublie vite ses peines pour la joie de ce mince filet d'eau pure.

Henri Perreyve - Les lettres de l'abbé Henri Perreyve (1850-1865)

De ton image rien ne disparaît en mon cœur, rien ne passe, tout demeure.

Henri Perreyve - Les lettres de l'abbé Henri Perreyve (1850-1865)

La pureté est la couronne de ce qui est vraiment beau.

Henri Perreyve - Les lettres de l'abbé Henri Perreyve (1850-1865)

Grand repas et grand feu, les deux formes de l'hospitalité parfaite.

Henri Perreyve - Les lettres de l'abbé Henri Perreyve (1850-1865)

Il y a des artistes qui sont très heureux rien qu'à pouvoir contempler la nature, le beau ciel, les teintes chaudes et les vives lumières répandues par le soleil sur les objets qui les entourent, ils se perdent dans cette contemplation, ils en vivent. Sachons être un peu artistes à l'égard des âmes, et trouver un vrai bonheur, une jouissance sérieuse à regarder dans les belles âmes les reflets de Dieu.

Henri Perreyve - Lettre à l'abbé Hervieux de La Boissière, le 2 juin 1854.

J'aime les vraies bonnes choses, j'entends les simples et les naturelles : le monde n'est pas absolument peuplé que de dupeurs, il y a des âmes sincères et de vraies beautés.

Henri Perreyve - Lettre à l'abbé Hervieux de La Boissière, le 2 juin 1854.

Ah ! le bonheur de la solitude, quel plaisir de fermer sa porte, d'ôter la clef, de mettre son verrou, de rire des autres sans trop de méchanceté, et surtout de rire de soi ! le plaisir de se retrouver seul dans le vrai après cette singulière comédie du monde, et de pouvoir se délasser des apprêts, du fard, du masque et des grimaces !

Henri Perreyve - Lettre à l'abbé Hervieux de La Boissière, le 2 juin 1854.

Il y a autant de brouillard et de pluie dans mon âme que dans le ciel.

Henri Perreyve - Lettre à l'abbé Hervieux de La Boissière, le 2 juin 1854.

Si l'âme est heureuse de s'unir à Dieu, nous savons que Dieu aime s'unir à nos âmes. C'est Dieu qui prononce cette douce parole : Je cherche un cœur pur, et là est le lieu de mon repos.

Henri Perreyve - Lettre à Henri Lacordaire, le 8 février 1854.

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