Mon poeme.fr
Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Les citations de Jean-Jacques de Lingrée.

1 — Qui est Jean-Jacques de Lingrée ?

Photo de Jean-Jacques de Lingrée Biographie courte : Aucune info à ce jour sur sa date de naissance et sa mort ! Dans ses réflexions et maximes, publiées en 1814, Jean-Jacques de Lingrée s'est attaché à réhabiliter nos qualités et nos vertus, en signalant toutefois nos travers, nos défauts et nos vices. Il pense avec raison que mépriser notre nature, ce n'est pas l'apprécier, et que si on ne cherchait pas tant à prouver aux hommes qu'ils sont méchants, ils le seraient moins. (Source : Mercure de France en 1815).

2 — Les 118 pensées et citations de Jean-Jacques de Lingrée :

Les femmes sont quelquefois moins décidées à aimer par le mérite de leurs amants que par celui de leurs rivales.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

La paresse étouffe plus de talents que l'activité n'en développe.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

La paresse est la clé de la pauvreté.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Le véritable scepticisme est de douter du scepticisme même.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Quand on croit aimer une personne, c'est sa présence qui nous trompe ; quand on l'aime véritablement, c'est son absence qui nous en instruit.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Il ne sert de rien de taire un secret lorsqu'on le montre.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Un défaut ne nuit qu'à nous ; un vice nuit à nous et aux autres ; une qualité ne sert qu'à nous, une vertu sert à nous et aux autres.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Quand on a le secret d'être heureux, il ne faut pas le garder.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Défions-nous du bonheur : il faut agir avec un pareil ami, comme s'il devait être un jour notre ennemi.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

La flexibilité vient plus de force que de faiblesse, puisqu'elle nous fait ployer quand nous le voulons, et la faiblesse, quand les autres le veulent.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Notre siècle est si éclairé que nous avons cessé de croire aux sibylles et aux oracles ; il n'y a plus que les tireuses de cartes qui fassent fortune.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Voulez-vous être vengés d'un méchant homme ? Prenez patience.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Il est rare qu'il ne manque pas quelque chose aux qualités de ceux qui se plaignent qu'elles leur sont funestes.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

On ne jouit qu'une fois du plaisir de se venger, on jouit toujours de l'idée de ne s'être pas vengé.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Il est faux de dire qu'on ne se donne jamais la constance ; et comme il en est une qui vient du tempérament ou de l'habitude, il en est une autre que nous pouvons tirer des lumières de notre raison et de cette connaissance des personnes et des choses, qui fait qu'on s'attache aux meilleures, et qu'on s'y tient.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Ce n'est pas avec des paroles que la confiance doit se demander.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Celui qui, après avoir été homme de bien, a cessé de l'être, est plus dangereux que celui qui ne l'a jamais été.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Nous sommes moins souvent conduits à nous aimer exclusivement par un égoïsme qui nous soit propre, que par celui que nous supposons dans les autres.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

L'esprit ne peut être juste, si le cœur n'est droit.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Personne ne se croit plus d'esprit que celui qui n'a rien de mieux.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Quand les grandes passions dorment, les petites se mettent en mouvement.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Les hommes aiment qu'on leur dise leurs vérités, mais un homme n'aime pas qu'on lui dise les siennes.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Dans l'extrême jeunesse, on vit trop hors de soi ; dans la vieillesse, trop en soi : l'âge mûr allie ces contraires.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Le silence est la parure et la sauvegarde de la jeunesse.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

La plus grande étendue d'esprit ne met pas à l'abri des préventions.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

La difficulté que nous avons à nous condamner devrait nous guérir de notre facilité à blâmer les autres.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

C'est toujours un travers d'esprit que d'affecter des qualités qu'on n'a pas, mais c'en est un plus grand encore que d'affecter celles qu'on ne devrait pas avoir.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

La morale est l'hygiène de l'âme.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Celui à qui l'expérience a appris à se défier des autres est malheureux ; celui qui a puisé cette leçon dans son cœur est coupable.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Celui qui craint de reprendre un défaut dans son ami s'est emparé d'une profession dont il ignorait les devoirs.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Le plus grand effort du jugement est d'en refuser à qui nous loue.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Un ennemi est un précepteur qui ne nous coûte rien.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Si Dieu n'a pas écrit dans les nuages : Espérez ou craignez, il l'a écrit dans nos cœurs.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Les sots servent bien moins aux plaisirs des gens d'esprit que les gens d'esprit aux plaisirs des sots.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Au fond du cœur des méchants est dressé leur échafaud.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

On ne peut jamais trop se presser de se taire devant l'homme toujours pressé de parler.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Le ridicule se montre à le chercher en toutes choses.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

La véritable reconnaissance n'attend que des occasions importantes pour éclater.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

La raison est une montre dont l'aiguille marche sans qu'on s'en aperçoive ; si quelquefois elle s'arrête, il y a toujours au-dedans de la montre un ressort qu'il suffit de mettre en action pour donner du mouvement à l'aiguille.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

L'erreur de ceux qui n'ont que de la prudence est de la croire supérieure à tout.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Le droit que nous avons de nous plaindre de quelqu'un nous ôte le pouvoir de le juger.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Nul ne peut se flatter de n'avoir jamais donné à personne de justes sujets de se plaindre.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Comptons moins sur les remords des méchants pour nous venger d'eux que sur leurs passions.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

La paresse émousse toutes les armes dont on pourrait la combattre.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

L'utilité morale d'une opinion est la plus forte présomption de son évidence.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

La pensée de la mort, qui décourage les hommes ordinaires, n'est pour les grands hommes qu'un avertissement de se hâter.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Rien de plus opposé à l'esprit que la moquerie, puisque rien n'annonce plus l'ignorance de ce qu'on doit aux autres et à soi-même.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Ceux qui, pour faire croire à leur modestie, ou éprouver l'opinion d'autrui, affectent d'avouer des défauts qu'ils ne se croient pas, ne méritent pas qu'on les démente.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Il y a deux sortes de modestie : l'une naturelle, qui est l'effet de notre ignorance sur ce qui nous distingue ; et l'autre, que produisent nos lumières en nous éclairant sur ce qui nous manque.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

On s'occupe rarement de ceux qu'on méprise, mais on veut toujours paraître mépriser ceux qu'on hait.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Ce qui empêche les menteurs de pouvoir se corriger, c'est qu'ils tirent vanité de leurs mensonges.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Le menteur ne trompe habituellement que lui.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Quoiqu'on se plaigne de la mémoire en général, on veut toujours, dans les occasions particulières, en avoir plus qu'un autre.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Le mécontentement que nous avons quelquefois de nous-mêmes devrait diminuer notre surprise du mécontentement que les autres ont souvent de nous.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Lors même que nous sommes convaincus du peu de sincérité de ceux qui nous louent, nous leur savons gré du désir de nous plaire qu'ils montrent, et de l'exemple qu'ils donnent.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Ce qui diminue quelquefois l'impression qu'on reçoit des louanges ingénieuses, c'est qu'elles louent plus ceux qui les donnent que ceux à qui elles sont adressées.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

C'est un danger d'être trop loué, on ne fait plus rien pour l'être.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

La laideur est une douleur qu'une femme conserve toute la vie.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Jouissons de peu, si nous voulons jouir de quelque chose.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)

Quand c'est l'orgueil qui donne, l'ingratitude le sert autant que la reconnaissance.

Jean-Jacques de Lingrée - Les réflexions, pensées et maximes (1814)
Les citations suivantes »

3 — La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
Top