Les citations célèbres de Johann David Wyss :
Un bon chasseur doit toujours avoir son fusil armé et se tenir prêt. Ne t'attends pas à ce que les oiseaux t'envoient des messagers pour t'annoncer leur envole.
Les résultats de la prévoyance passent quelquefois pour merveilleux, surtout aux yeux des étourdis, qui ne voient pas plus loin que leur nez.
Les ivrognes, qui boivent avec excès sous prétexte qu'ils ont soif et qu'ils trouvent le vin bon, c'est ainsi qu'ils dépensent tout leur argent et perdent la raison et la santé.
Quand il se présente simultanément plusieurs devoirs à remplir, on doit commencer par le plus important et le plus noble.
Une bonne idée est féconde comme une bonne terre.
Défiez-vous, mes enfants, de cet esprit de rivalité dénigrante qui tend à se développer en vous, et qui vous fait juger à la légère les choses que vous ne connaissez point ; on devient facilement injuste en agissant ainsi, et, qui plus est, ingrat.
Il faut supporter patiemment d'être repris quand tu te trompes.
L'amour-propre, ce stimulant naturel de la paresse humaine !
Il faut remédier aux difficultés et aux inconvénients par la réflexion.
Le propre du travail est d'abréger le temps ; les jours ont des ailes de plomb pour l'homme oisif, et ils s'envolent avec la rapidité de l'aigle pour celui qui travaille.
Souviens-toi, mon fils, que tant qu'un animal ne nous nuit pas et que sa mort n'est pas utile à la conservation de notre vie, nous n'avons pas le droit de le tuer, ni même de le tourmenter pour satisfaire un caprice ou une vengeance insensés et cruels.
Dans la nature, tout nous fournit des occasions d'admirer le Créateur.
La peine que l'homme s'est donnée pour arriver à un but quelconque n'est rien en comparaison de la douleur qu'il ressent à voir se perdre le fruit de ses travaux.
Pourquoi toujours trop te hâter dans tes jugements ? Examine donc les choses avec une plus sérieuse attention.
La vanité humaine entre toujours pour quelque chose dans nos actions.
Il ne faut jamais déguiser la vérité, même en riant.
L'espérance comme l'inquiétude ne laisse pas dormir longtemps.
Celui-là n'a encore rien fait qui s'arrête au milieu de l'ouvrage.
Il ne faut jamais, en aucune chose, trop se hâter, de peur de perdre son temps et sa fatigue précisément par trop de promptitude.
Ceux qui espèrent fermement en Dieu, il ne les abandonnera pas au milieu du danger.
La peur n'est rien quand la victoire est là pour la faire oublier.
La passion de la chasse ne doit pas vous rendre cruels ; il ne faut tuer que les animaux nuisibles à l'homme ou qui peuvent lui servir de nourriture.
L'espérance est un des plus grands bienfaits que le Ciel ait accordé à l'homme sur la terre ; c'est la fille du courage et la sœur de l'activité, car l'homme courageux ne se désespère jamais, et celui qui espère travaille toujours pour arriver au but de ses désirs. La philosophie de la paresse dit seule que le succès de nos soins est incertain, travaillons toujours avec courage et laissons à Dieu la réussite de nos travaux !
Le souvenir du pays est un de ceux qui ne se perdent pas : l'amour du sol sur lequel on est né, où l'on a joui du premier bonheur, la pensée des lieux auxquels se rattachent nos premières sensations, sont des pensées qui ne meurent point, un amour qui survit à l'âge et qui brûle encore de tout son feu dans le cerveau déjà glacé du vieillard.
À bœuf qui bat bouche pleine.
La jeunesse doit être avide de s'approprier tout ce qu'elle peut comprendre, à moins que ce soit quelque chose de mauvais, et elle devrait s'exercer constamment dans toute occupation d'adresse qui est à la portée des forces humaines.
Avec un peu d'attention on découvre facilement le désordre dans tout ce qui est mauvais ; mais ce qui est beau et bon réussit toujours bien.
Deux chèvres qui mettent bas deux chevreaux, c'est le commencement d'un troupeau.
Il faut apprendre à tous les garçons, même riches, même de grande naissance, un métier utile comme celui de charpentier. Les pères de famille, s'ils veulent en croire ce conseil, donneront d'avance à leurs fils une ressource, qui, dût-elle ne pas leur être nécessaire plus tard, les occupera dans les heures de la jeunesse, les rendra forts et vigoureux, et, s'ils ne sont pas obligés à travailler eux-mêmes, au moins pourront-ils surveiller les ouvriers qu'ils emploieront.