La patience et la persévérance sont les deux premiers éléments de succès en matière d'éducation.
Dieu met quelquefois ses enfants en détresse pour leur apprendre à se contenter de peu.
Les bienfaits doivent réveiller notre amour, et l'amour doit conduire à l'obéissance ; car on n'a nul plaisir à offenser l'objet que l'on aime et qui nous comble de biens.
Le meilleur remerciement à faire au Tout-Puissant, c'est de l'aimer de tout son cœur, d'être sages, obéissants, et de mériter, tant que nous le pourrons, les grâces qu'il nous accorde.
Heureux celui qui devient sage par le dommage d'autrui !
À l'œuvre on reconnaît le maître.
Pourquoi sommes-nous si avares de nos émotions dans la vie ordinaire ? Notre cœur craint-il de s'épuiser en s'épanchant trop souvent ? Non, l'amour, la bonté, la sympathie, ont une source inépuisable, qui, loin de tarir, s'augmente par son épanchement.
Là où l'on se rend utile, là est la patrie.
Celui qui n'a rien accompli et qui n'entreprend rien, enlève pour ainsi dire les branches et les racines de l'arbre de sa vie. Il ne reste plus qu'un tronc dépouillé dont on se détourne avec dégoût.
Le présent offre de grandes jouissances à l'homme par le souvenir et l'espérance.
Ne cessons jamais d'avoir de la bonté, de l'amour, de l'indulgence les uns pour les autres.
Il faut souffrir pour s'élever.
Nécessité fait loi ; les animaux doivent servir à nourrir l'homme, seulement nous n'avons pas le droit de les tuer uniquement pour nous distraire et nous amuser.
La femme a dans le cœur un amour maternel vraiment infini et qui se répand sur tout ce qui lui retrace l'image de l'enfance.
Avec la patience, le courage et le temps, on vient à bout de tout.
La nécessité est une loi qui excuse bien des actions.
Une action, pour être véritablement bonne, doit partir d'un principe pur et louable.
Il est important, dans les dangers extrêmes, de ne pas perdre la tête, et de conserver sa présence d'esprit même devant la mort.
À défaut de nos semblables nous nous attachons aux animaux.
Rien n'ôte plus le courage à un homme que l'aveu qu'il est obligé de se faire à lui-même de son impuissance et de sa maladresse.
Avec de la patience, de l'ordre et du courage, tout arrivera à bonne fin.
Quand on préfère ses aises, on tombe vite dans l'apathie.
Il est si doux de se rendormir après avoir été réveillé !
Il se rencontre dans la vie bien des circonstances où il faut prendre une résolution subite, sans différer d'un instant.
La méchanceté et l'ingratitude des gens les rend dignes à mes yeux de leur juste châtiment.
Votre félicité dépend de vous-mêmes ; veuillez être heureux, et vous pourrez l'être.
Si des dangers doivent se présenter, tâchons au moins que notre imprudence n'en soit pas cause.
Quand le travail de la journée fut rude, les lits semblent plus moelleux que de coutume.
Il est toujours téméraire de vouloir poser des questions à Dieu et d'avoir l'air de lui demander des comptes de sa conduite. Les animaux, qui ne sont certainement pas créées sans but, servent d'abord à maintenir un équilibre nécessaire parmi les êtres vivants ; de plus, leurs dépouilles fournissent des vêtements à l'homme qui vient nu sur cette terre ; en troisième lieu, ils embellissent les œuvres de Dieu.
Plus l'eau est lente à s'amasser, plus longtemps elle coule.
Un bon chasseur doit toujours avoir son fusil armé et se tenir prêt. Ne t'attends pas à ce que les oiseaux t'envoient des messagers pour t'annoncer leur envole.
Les résultats de la prévoyance passent quelquefois pour merveilleux, surtout aux yeux des étourdis, qui ne voient pas plus loin que leur nez.
Les ivrognes, qui boivent avec excès sous prétexte qu'ils ont soif et qu'ils trouvent le vin bon, c'est ainsi qu'ils dépensent tout leur argent et perdent la raison et la santé.
Quand il se présente simultanément plusieurs devoirs à remplir, on doit commencer par le plus important et le plus noble.
Une bonne idée est féconde comme une bonne terre.
Défiez-vous, mes enfants, de cet esprit de rivalité dénigrante qui tend à se développer en vous, et qui vous fait juger à la légère les choses que vous ne connaissez point ; on devient facilement injuste en agissant ainsi, et, qui plus est, ingrat.
Il faut supporter patiemment d'être repris quand tu te trompes.
L'amour-propre, ce stimulant naturel de la paresse humaine !
Il faut remédier aux difficultés et aux inconvénients par la réflexion.
Le propre du travail est d'abréger le temps ; les jours ont des ailes de plomb pour l'homme oisif, et ils s'envolent avec la rapidité de l'aigle pour celui qui travaille.
Souviens-toi, mon fils, que tant qu'un animal ne nous nuit pas et que sa mort n'est pas utile à la conservation de notre vie, nous n'avons pas le droit de le tuer, ni même de le tourmenter pour satisfaire un caprice ou une vengeance insensés et cruels.
Dans la nature, tout nous fournit des occasions d'admirer le Créateur.
La peine que l'homme s'est donnée pour arriver à un but quelconque n'est rien en comparaison de la douleur qu'il ressent à voir se perdre le fruit de ses travaux.
Pourquoi toujours trop te hâter dans tes jugements ? Examine donc les choses avec une plus sérieuse attention.
La vanité humaine entre toujours pour quelque chose dans nos actions.
Il ne faut jamais déguiser la vérité, même en riant.
L'espérance comme l'inquiétude ne laisse pas dormir longtemps.
Celui-là n'a encore rien fait qui s'arrête au milieu de l'ouvrage.
Il ne faut jamais, en aucune chose, trop se hâter, de peur de perdre son temps et sa fatigue précisément par trop de promptitude.
Ceux qui espèrent fermement en Dieu, il ne les abandonnera pas au milieu du danger.
La peur n'est rien quand la victoire est là pour la faire oublier.
La passion de la chasse ne doit pas vous rendre cruels ; il ne faut tuer que les animaux nuisibles à l'homme ou qui peuvent lui servir de nourriture.
L'espérance est un des plus grands bienfaits que le Ciel ait accordé à l'homme sur la terre ; c'est la fille du courage et la sœur de l'activité, car l'homme courageux ne se désespère jamais, et celui qui espère travaille toujours pour arriver au but de ses désirs. La philosophie de la paresse dit seule que le succès de nos soins est incertain, travaillons toujours avec courage et laissons à Dieu la réussite de nos travaux !
Le souvenir du pays est un de ceux qui ne se perdent pas : l'amour du sol sur lequel on est né, où l'on a joui du premier bonheur, la pensée des lieux auxquels se rattachent nos premières sensations, sont des pensées qui ne meurent point, un amour qui survit à l'âge et qui brûle encore de tout son feu dans le cerveau déjà glacé du vieillard.
À bœuf qui bat bouche pleine.
La jeunesse doit être avide de s'approprier tout ce qu'elle peut comprendre, à moins que ce soit quelque chose de mauvais, et elle devrait s'exercer constamment dans toute occupation d'adresse qui est à la portée des forces humaines.
Avec un peu d'attention on découvre facilement le désordre dans tout ce qui est mauvais ; mais ce qui est beau et bon réussit toujours bien.
Deux chèvres qui mettent bas deux chevreaux, c'est le commencement d'un troupeau.
Il faut apprendre à tous les garçons, même riches, même de grande naissance, un métier utile comme celui de charpentier. Les pères de famille, s'ils veulent en croire ce conseil, donneront d'avance à leurs fils une ressource, qui, dût-elle ne pas leur être nécessaire plus tard, les occupera dans les heures de la jeunesse, les rendra forts et vigoureux, et, s'ils ne sont pas obligés à travailler eux-mêmes, au moins pourront-ils surveiller les ouvriers qu'ils emploieront.