Les 59 pensées et citations de Johann David Wyss :
La patience et la persévérance sont les deux premiers éléments de succès en matière d'éducation.
Dieu met quelquefois ses enfants en détresse pour leur apprendre à se contenter de peu.
Les bienfaits doivent réveiller notre amour, et l'amour doit conduire à l'obéissance ; car on n'a nul plaisir à offenser l'objet que l'on aime et qui nous comble de biens.
Le meilleur remerciement à faire au Tout-Puissant, c'est de l'aimer de tout son cœur, d'être sages, obéissants, et de mériter, tant que nous le pourrons, les grâces qu'il nous accorde.
Heureux celui qui devient sage par le dommage d'autrui !
À l'œuvre on reconnaît le maître.
Pourquoi sommes-nous si avares de nos émotions dans la vie ordinaire ? Notre cœur craint-il de s'épuiser en s'épanchant trop souvent ?... Non, l'amour, la bonté, la sympathie, ont une source inépuisable, qui, loin de tarir, s'augmente par son épanchement.
Là où l'on se rend utile, là est la patrie.
Celui qui n'a rien accompli et qui n'entreprend rien, enlève pour ainsi dire les branches et les racines de l'arbre de sa vie. Il ne reste plus qu'un tronc dépouillé dont on se détourne avec dégoût.
Le présent offre de grandes jouissances à l'homme par le souvenir et l'espérance.
Ne cessons jamais d'avoir de la bonté, de l'amour, de l'indulgence les uns pour les autres.
Il faut souffrir pour s'élever.
Nécessité fait loi ; les animaux doivent servir à nourrir l'homme, seulement nous n'avons pas le droit de les tuer uniquement pour nous distraire et nous amuser.
La femme a dans le cœur un amour maternel vraiment infini et qui se répand sur tout ce qui lui retrace l'image de l'enfance.
Avec la patience, le courage et le temps, on vient à bout de tout.
La nécessité est une loi qui excuse bien des actions.
Une action, pour être véritablement bonne, doit partir d'un principe pur et louable.
Il est important, dans les dangers extrêmes, de ne pas perdre la tête, et de conserver sa présence d'esprit même devant la mort.
À défaut de nos semblables nous nous attachons aux animaux.
Rien n'ôte plus le courage à un homme que l'aveu qu'il est obligé de se faire à lui-même de son impuissance et de sa maladresse.
Avec de la patience, de l'ordre et du courage, tout arrivera à bonne fin.
Quand on préfère ses aises, on tombe vite dans l'apathie.
Il est si doux de se rendormir après avoir été réveillé !
Il se rencontre dans la vie bien des circonstances où il faut prendre une résolution subite, sans différer d'un instant.
La méchanceté et l'ingratitude des gens les rend dignes à mes yeux de leur juste châtiment.
Votre félicité dépend de vous-mêmes ; veuillez être heureux, et vous pourrez l'être.
Si des dangers doivent se présenter, tâchons au moins que notre imprudence n'en soit pas cause.
Quand le travail de la journée fut rude, les lits semblent plus moelleux que de coutume.
Il est toujours téméraire de vouloir poser des questions à Dieu et d'avoir l'air de lui demander des comptes de sa conduite. Les animaux, qui ne sont certainement pas créées sans but, servent d'abord à maintenir un équilibre nécessaire parmi les êtres vivants ; de plus, leurs dépouilles fournissent des vêtements à l'homme qui vient nu sur cette terre ; en troisième lieu, ils embellissent les œuvres de Dieu.
Plus l'eau est lente à s'amasser, plus longtemps elle coule.