Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Marcel Jouhandeau (3)

Les meilleures citations de Marcel Jouhandeau :

Il suffit pour être content de son cœur d'aimer autant qu'il est permis d'aimer.

Marcel Jouhandeau - Magnificat (Mars - Juillet 1963)

L'extase est incompatible avec l'habitude.

Marcel Jouhandeau - Du singulier à l'éternel (Août 1972 - Décembre 1973)

Une caresse ne touche certains êtres que dans la mesure où elle les tue.

Marcel Jouhandeau - De l'abjection (1939)

Tous mes gestes sont des caresses, et tous mes regards des regards d'amour.

Marcel Jouhandeau - Le lien de ronces (1964)

Hélas ! on ne se venge souvent d'une misère qu'en donnant dans une autre !

Marcel Jouhandeau - Écrits secrets, Tirésias (posthume, 1988)

Que Dieu fût la politesse même et le Diable un garçon mal élevé, on s'en doutait !

Marcel Jouhandeau - Être inimitable (1964)

Qui n'a qu'un talent peut être un génie ; qui en a plusieurs est plus aimable.

Marcel Jouhandeau - Divertissements (1965)

Fais ton possible pour être poli, rien pour faire de la peine.

Marcel Jouhandeau - Les lettres d'une mère à son fils (1971)

Méfiez-vous de ceux qui font étalage de leur politesse !

Marcel Jouhandeau - Parousie, Journaliers (1967-1968)

La politesse a le front de la bonté et le cœur de l'insolence.

Marcel Jouhandeau - Monsieur Godeau intime (1926)

On est souvent humble parce qu'on se sent orgueilleux, poli parce que l'on voudrait être insolent.

Marcel Jouhandeau - Les lettres et divers écrits (1979)

La sainteté n'est peut-être que le comble de la politesse.

Marcel Jouhandeau - De l'abjection (1939)

La sincérité absolue ne peut conduire qu'à l'immobilité ou à la folie.

Marcel Jouhandeau - Algèbre des valeurs morales (1935)

Le plaisir est le plus souvent imparfait : Ce n'est pas une raison pour le refuser.

Marcel Jouhandeau - Le portrait de Don Juan (posthume, 1981)

Dire oui à tout sans réticence ni crainte, c'est pratiquer la vertu d'abandon.

Marcel Jouhandeau - Parousie (1968)

Le sacrilège des sacrilèges, c'est de porter mortellement la main sur soi.

Marcel Jouhandeau - Trois crimes rituels (1962)

L'absence est le contraire de l'absence quand on aime : Comment douter de l'existence d'un soleil !

Marcel Jouhandeau - Du pur amour (1970)

Il est des gens de bonne foi qui ne sentent que ce qui leur est dû, et rien de ce qu'ils doivent.

Marcel Jouhandeau - Chroniques maritales (1938)

Il n'y a pas de courage triste.

Marcel Jouhandeau - Journal sous l'occupation (postume, 1980)

Ce qui me fatigue, ce n'est pas d'en trop faire, c'est la paresse des autres.

Marcel Jouhandeau - Jaunisse, Chronique (1956)

Je ne connais rien de plus comique, de plus ridicule, que le repos des paresseux.

Marcel Jouhandeau - La possession (1970)

On est rarement paresseux par nature, mais par erreur de calcul face au travail.

Marcel Jouhandeau - Que l'amour est un (1967)

Le paresseux a toujours la même allure qui nous oblige à penser que le moindre geste lui coûte.

Marcel Jouhandeau - Ma classe de sixième (1966)

Rien n'est plus néfaste à l'amour que la moindre intimité.

Marcel Jouhandeau - Que l'amour est un (1967)

À mesure que le corps descend vers son déclin, vers son apogée l'âme s'élève.

Marcel Jouhandeau - Les réflexions sur la vieillesse et la mort (1956)

La discrétion est la seule vertu qui souffre l'excès, sans en souffrir.

Marcel Jouhandeau - Le portrait de Don Juan (posthume, 1981)

Par la constance de la générosité, on supprime la morale.

Marcel Jouhandeau - Éloge de l'imprudence (1931)

La douceur envers soi est la source de toute politesse.

Marcel Jouhandeau - Les réflexions sur la vieillesse et la mort (1956)

Ceux qui peuvent haïr ou songer à se venger ne savent pas ce que c'est qu'aimer.

Marcel Jouhandeau - Que la vie est une fête (1966)

Le seul somnifère efficace et bénéfique est la sérénité qu'il s'agit de vouloir atteindre.

Marcel Jouhandeau - Le nouveau testament (1968)

La bonté consiste à vivre avec ceux qui nous ont meurtris, comme si de rien n'était.

Marcel Jouhandeau - Que la vie est une fête (1966)

Ce malheur ultime de n'être pas capable de cesser d'aimer alors que l'amour même est un mal qui vous tue.

Marcel Jouhandeau - Les réflexions sur la vieillesse et la mort (1956)

Que signifie d'étreindre quelqu'un, si on ne l'aime pas à en perdre la raison ? Mieux vaut aimer l'insaisissable, l'inaccessible, un souvenir.

Marcel Jouhandeau - Le portrait de Don Juan (posthume, 1981)

Mieux vaut d'avoir tous les vices que de n'en avoir aucun.

Marcel Jouhandeau - Algèbre des valeurs morales (1935)

À force de déception, on finit toujours par n'aimer que soi.

Marcel Jouhandeau - Jaunisse, Chronique (1956)

Se séparer, en se taisant, comme on s'effacerait de la liste des vivants.

Marcel Jouhandeau - Que tout n'est qu'allusion (1963)

L'intimité ne commence que là où il n'y a plus d'amour-propre.

Marcel Jouhandeau - De l'abjection (1939)

Les baisers écrits ne parviennent pas à destination.

Marcel Jouhandeau - Gémonies (1972)

Vous n'êtes plus rien pour elle ; du moment qu'elle ne trouve plus en vous son rêve.

Marcel Jouhandeau - Chroniques maritales (1938)

Il y a l'amour au repos et l'amour en action : c'est comme tu aspires et expires, quand tu respires.

Marcel Jouhandeau - Confrontation avec la poussière (1970)

Mieux vaut aimer en Enfer que d'être sans amour dans le Paradis.

Marcel Jouhandeau - Algèbre des valeurs morales (1935)

Qu'il est bien agréable de caresser un être de son espèce et d'un sexe différent du sien.

Marcel Jouhandeau - Confrontation avec la poussière (1970)

Mourir d'amour, c'est tout ce que j'ai voulu faire, dès mon adolescence.

Marcel Jouhandeau - Orfèvre et sorcier (1975)

On peut bien faire l'amour sans amour, comme on mange, parce qu'on a faim !

Marcel Jouhandeau - Du pur amour (1970)

J'ai tant d'amour au fond de moi, tant d'amour qui ne demande qu'à s'exprimer.

Marcel Jouhandeau - Du singulier à l'éternel (1972-1973)

Quand j'aime, l'Autre est moi plus que moi.

Marcel Jouhandeau - Le portrait de Don Juan (posthume, 1981)

Le dernier échelon du mal, c'est le cercle de l'Enfer qui circonscrit le point ultime où l'Être est sur le point de n'être plus. Il y a deux pôles de l'Univers : là où l'Être est plénitude et là où il s'abîme.

Marcel Jouhandeau - Aux cent actes divers (1971)

Le sexe est une blessure dont les épanchements intermittents condamnent l'homme et la femme à un délicieux martyre.

Marcel Jouhandeau - Éloge de la volupté (1951)

L'amour, quand il atteint une certaine hauteur, a je ne sais quoi d'immuable.

Marcel Jouhandeau - Les instantanés de la mémoire (1962)

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