Les citations de Philip Dormer Stanhope.

1 - Qui est Philip Dormer Stanhope ?

Photo / portrait de Philip Dormer Stanhope Biographie courte : Écrivain, homme de lettres et homme politique anglais né le 22 septembre 1694 à Londres, Philip Dormer Stanhope, dit Lord Chesterfield, est décédé le 24 mars 1773 dans sa ville natale à l'âge de 78 ans.

Fils de Philip Stanhope, 3e comte de Chesterfield (1673-1726), et d'Elizabeth Stanhope, comtesse de Chesterfield, née Butler, et d'origine irlandaise (1677-1708), Philip Dormer Stanhope étudie à l'Université de Cambridge.

Membre de la Chambre des communes, à la mort de son père en 1726, il lui succède dans le titre, et siège à la Chambre des lords. Excellent orateur, après avoir été ambassadeur à La Haye (1728-1732), il devint ministre dans le cabinet Pelham (1745), vice-roi en Irlande. Secrétaire d'État dans le ministère Newcastle (1746-1748), il se consacra ensuite à son activité littéraire. Ami des arts et des lettres, à Paris il fréquente François-Marie Arouet, dit Voltaire, le philosophe et écrivain français Charles Louis de Secondat, dit Montesquieu, l'écrivain français Bernard Le Bovier de Fontenelle, et bien d'autres. En 1755, Philip Dormer Stanhope est élu associé libre de l'Académie royale des inscriptions et belles-lettres.

On a de lui des discours et ses Lettres à son fils, Philip Stanhope (2 mai 1732 – 16 novembre 1768), né d'une Française, Madelina Elizabeth du Bouchet, contenant maints conseils sur sa conduite à tenir dans le monde, et sur ses études pendant un voyage qu'il faisait sur le continent.

Philip Dormer Stanhope, dit Lord Chesterfield, est mort le 24 mars 1773 à Chesterfield House, Westminster, dans sa maison de ville de Londres.

Ses principales œuvres : L'art de vivre heureux dans la société (1761), et les Lettres à son fils, publiées à Paris en 1776. (Philip Dormer Stanhope sur Wikipédia)

2 - Les 108 pensées et citations de Philip Dormer Stanhope :

Il faut toujours un peu flatter les Français, non seulement en paroles, mais en paraissant donner la préférence à leur pays, à leurs manières et à leurs usages ; c'est payer bon marché pour une bonne réception.

Philip Dormer Stanhope - Lettre à son fils Philippe Stanhope, le 5 juin 1750.

Chaque homme devient, jusqu'à un certain degré, ce que sont ceux avec qui il converse ; il acquiert leurs airs, leurs manières et même leur façon de penser. S'il les observe avec attention, il les égalera bientôt, et même, à la longue, il contractera l'habitude de leurs manières, sans s'efforcer de les imiter.

Philip Dormer Stanhope - Lettre à son fils Philippe Stanhope, le 5 mai 1750.

Un homme, excessivement grand, par ses manières et sa politesse, rend tous les autres petits.

Philip Dormer Stanhope - Lettre à son fils Philippe Stanhope, le 11 juin 1750.

L'état de courtisan est un métier comme celui de cordonnier.

Philip Dormer Stanhope - Les lettres et pensées (1774)

La vérité est le principe invariable de tout homme qui a de l'honneur sans dire toutes les vérités qu'il sait.

Philip Dormer Stanhope - Lettre à son fils Philippe Stanhope, le 30 avril 1752.

Le mensonge et la perfidie sont le refuge des sots et des poltrons.

Philip Dormer Stanhope - Lettre à son fils Philippe Stanhope, le 30 avril 1752.

Les hommes ont communément quelque partialité pour leur profession ; ils aiment à en parler, et sont même flattés qu'on les consulte sur ce sujet.

Philip Dormer Stanhope - Lettre à son fils Philippe Stanhope, le 20 juin 1751.

Une dispute obstinée souvent aliène les deux parties pour quelque temps.

Philip Dormer Stanhope - Lettre à son fils Philippe Stanhope, le 6 mai 1751.

L'activité laborieuse et la puissante main du travail terrassent le besoin.

Philip Dormer Stanhope - L'art de vivre heureux dans la société (1761)

Quand tu t'es bien assuré qu'un homme a la probité en partage, cache-le dans ton sein comme un trésor inestimable.

Philip Dormer Stanhope - L'art de vivre heureux dans la société (1761)

Ne te défie pas sans raison, la défiance est opposée à la charité.

Philip Dormer Stanhope - L'art de vivre heureux dans la société (1761)

Ne te fie à qui que ce soit avant que d'avoir bien sondé son cœur.

Philip Dormer Stanhope - L'art de vivre heureux dans la société (1761)

Que l'exemple des autres te rende sage, et que leurs fautes servent à corriger les tiennes.

Philip Dormer Stanhope - L'art de vivre heureux dans la société (1761)

Ne souffre pas que la prospérité aveugle la circonspection, ni que l'abondance éloigne la frugalité. Celui qui se livre trop au superflu de la vie regrettera avant sa fin le nécessaire.

Philip Dormer Stanhope - L'art de vivre heureux dans la société (1761)

Que tes divertissements ne soient point trop chers, de peur que la peine de te les procurer ne surpasse l'agrément de leur jouissance.

Philip Dormer Stanhope - L'art de vivre heureux dans la société (1761)

Sois toujours pourvu du nécessaire, suivant ta condition ; mais ne fais pas toute la dépense que tu pourrais faire, afin que l'économie de ta jeunesse soit ta consolation dans un âge plus avancé.

Philip Dormer Stanhope - L'art de vivre heureux dans la société (1761)

La raillerie piquante est le poison de l'amitié. Celui qui ne sait pas retenir sa langue, doit s'attendre à bien du chagrin.

Philip Dormer Stanhope - L'art de vivre heureux dans la société (1761)

Le babil excessif est inséparable du repentir ; le silence produit la sûreté.

Philip Dormer Stanhope - L'art de vivre heureux dans la société (1761)

Mets un frein sur ta langue, et une sentinelle sur tes lèvres, pour qu'il n'en échappe rien qui détruise ta tranquillité.

Philip Dormer Stanhope - L'art de vivre heureux dans la société (1761)

Écoute ce que dicte la prudence, fais attention à ses conseils, et garde-les dans ton cœur.

Philip Dormer Stanhope - L'art de vivre heureux dans la société (1761)

L'envieux est perpétuellement à l'affut et à méditer pour trouver les moyens de nuire ; mais la haine de tout l'univers le poursuit, et il est enfin écrasé ainsi qu'une araignée dans sa toile.

Philip Dormer Stanhope - L'art de vivre heureux dans la société (1761)

Le cœur de l'homme envieux n'est que fiel et qu'amertume.

Philip Dormer Stanhope - L'art de vivre heureux dans la société (1761)

L'homme paresseux est à charge à lui-même, ses heures lui pèsent sur la tête.

Philip Dormer Stanhope - L'art de vivre heureux dans la société (1761)

Exécute promptement ce que tu as résolu, et ne diffère pas jusqu'au soir ce qui peut s'accomplir le matin.

Philip Dormer Stanhope - L'art de vivre heureux dans la société (1761)

Le vaniteux porte la tête levée, et regarde avec dédain le pauvre.

Philip Dormer Stanhope - L'art de vivre heureux dans la société (1761)

Considérez l'homme vain, et vous le verrez, vêtu superbement, porter ses yeux de tous côtés, ne marcher que pour se donner en spectacle, et chercher sans cesse à se faire remarquer.

Philip Dormer Stanhope - L'art de vivre heureux dans la société (1761)

Le plus grand ornement de la sagesse est une conduite décente.

Philip Dormer Stanhope - L'art de vivre heureux dans la société (1761)

Si tu ne veux pas passer pour fou dans l'esprit des autres, renonce à la folie de te regarder comme sage dans ta propre opinion.

Philip Dormer Stanhope - L'art de vivre heureux dans la société (1761)

Le premier pas vers la sagesse, c'est de connaître ton ignorance.

Philip Dormer Stanhope - L'art de vivre heureux dans la société (1761)

Écoute la voix de la réflexion, ses paroles sont celles de la sagesse.

Philip Dormer Stanhope - L'art de vivre heureux dans la société (1761)

La paresse d'esprit ou l'inattention ne sont pas moins ennemies du savoir que l'incapacité.

Philip Dormer Stanhope - Lettre à son fils Philippe Stanhope, le 23 janvier 1752.

Les affaires ne dispensent pas des formes usuelles de la politesse et du savoir-vivre.

Philip Dormer Stanhope - Lettre à son fils Philippe Stanhope, le 19 décembre 1751.

Sans la politesse, aucune qualité ne peut paraître dans son jour le plus favorable.

Philip Dormer Stanhope - Les lettres et pensées (1774)

Il est impossible de vivre dans le monde sans une indulgence complaisante sur les faiblesses d'autrui.

Philip Dormer Stanhope - Les lettres et pensées (1774)

Exposez toujours votre opinion avec modestie, c'est le seul moyen de convaincre.

Philip Dormer Stanhope - Les lettres et pensées (1774)

Tâchez, autant que vous pouvez, de ne fréquenter que des personnes au-dessus de vous.

Philip Dormer Stanhope - Les lettres et pensées (1774)

Un homme qui prend un fourbe ou un sot pour ami a dessein de cacher quelque mauvaise action.

Philip Dormer Stanhope - Les lettres et pensées (1774)

L'amitié ne produit jamais de bons fruits sans la réciprocité.

Philip Dormer Stanhope - Les lettres et pensées (1774)

On oublie souvent les injures, mais le mépris ne se pardonne jamais.

Philip Dormer Stanhope - Les lettres et pensées (1774)

L'argent, la cause de bien des maux, est aussi la première cause de querelles entre parents et enfants.

Philip Dormer Stanhope - Les lettres et pensées (1774)

L'assurance et l'intrépidité, sous l'apparence de la modestie, ouvrent le chemin au mérite.

Philip Dormer Stanhope - Les lettres et pensées (1774)

L'effronterie est l'avant-coureur de l'impertinence et de la folie.

Philip Dormer Stanhope - Les lettres et pensées (1774)

Une ferme résolution et de la persévérance surmontent tous les obstacles.

Philip Dormer Stanhope - Les lettres et pensées (1774)

L'amour est une maladie comme la petite vérole, que les hommes attrapent tôt ou tard.

Philip Dormer Stanhope - Les lettres et pensées (1774)

Les plaisirs honteux coûtent toujours davantage que les plaisirs honnêtes.

Philip Dormer Stanhope - Les lettres et pensées (1774)

Le plaisir sexuel est de courte durée, la position est ridicule, la dépense absurde.

Philip Dormer Stanhope - Les lettres et pensées (1774)

Plus on a d'argent, plus on a de pouvoir, et moins on use de l'un, plus on abuse de l'autre.

Philip Dormer Stanhope - Les lettres et pensées (1774)

Prenez toujours soin de ne jamais parler de cordes dans la maison d'un pendu.

Philip Dormer Stanhope - Lettre à son fils Philippe Stanhope, le 13 juin 1751.

Sans une bonne éducation un savant n'est qu'un pédant, et le philosophe un cynique.

Philip Dormer Stanhope - Les lettres et pensées (1774)

Les bienséances sont une des parties les plus nécessaires de la science du monde. Elles consistent dans les relations de personnes, de choses, de temps et de lieu. Le bon sens les indique, la bonne compagnie les perfectionne (en supposant toujours l'attention et le désir de plaire), et la bonne politique les recommande.

Philip Dormer Stanhope - Lettre à son fils Philippe Stanhope, le 13 juin 1751.
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