Fils de Philip Stanhope, 3e comte de Chesterfield (1673-1726), et d'Elizabeth Stanhope, comtesse de Chesterfield, née Butler, et d'origine irlandaise (1677-1708), Philip Dormer Stanhope étudie à l'Université de Cambridge.
Membre de la Chambre des communes, à la mort de son père en 1726, il lui succède dans le titre, et siège à la Chambre des lords. Excellent orateur, après avoir été ambassadeur à La Haye (1728-1732), il devint ministre dans le cabinet Pelham (1745), vice-roi en Irlande. Secrétaire d'État dans le ministère Newcastle (1746-1748), il se consacra ensuite à son activité littéraire. Ami des arts et des lettres, à Paris il fréquente François-Marie Arouet, dit Voltaire, le philosophe et écrivain français Charles Louis de Secondat, dit Montesquieu, l'écrivain français Bernard Le Bovier de Fontenelle, et bien d'autres. En 1755, Philip Dormer Stanhope est élu associé libre de l'Académie royale des inscriptions et belles-lettres.
On a de lui des discours et ses Lettres à son fils, Philip Stanhope (2 mai 1732 – 16 novembre 1768), né d'une Française, Madelina Elizabeth du Bouchet, contenant maints conseils sur sa conduite à tenir dans le monde, et sur ses études pendant un voyage qu'il faisait sur le continent.
Philip Dormer Stanhope, dit Lord Chesterfield, est mort le 24 mars 1773 à Chesterfield House, Westminster, dans sa maison de ville de Londres.
Ses principales œuvres : L'art de vivre heureux dans la société (1761), et les Lettres à son fils, publiées à Paris en 1776. (Philip Dormer Stanhope sur Wikipédia)