Les citations de Pierre-Joseph Proudhon.
1 — Qui est Pierre-Joseph Proudhon ?
Biographie courte : Polémiste, journaliste, philosophe, politique et sociologue français né le 15 janvier 1809 à Besançon dans le département du Doubs, Pierre-Joseph Proudhon est décédé le 19 janvier 1865 à l'âge de 56 ans à Paris. Autodidacte, théoricien du socialisme libertaire, partisan du mutuellisme et du fédéralisme, il est le premier théoricien connu à se désigner lui-même comme un « anarchiste » et le seul théoricien révolutionnaire du XIX
e siècle à être issu du milieu ouvrier. Proudhon repose au cimetière du Montparnasse à Paris. Il est l'auteur de plus de soixante livres, dont
Qu'est-ce que la propriété ? (1840),
La philosophie de la misère (1846),
Le manuel du spéculateur à la bourse (1853),
De la justice dans la révolution et dans l'Eglise (1858),
La guerre et la paix (1861), et
De la capacité politique des classes ouvrières publié en 1865. (
Source : Wikipédia )
2 — Les 55 pensées et citations de Pierre-Joseph Proudhon :
Faire de la politique, c'est se laver les mains dans la crotte !
Pierre-Joseph Proudhon - Lettre à Marc Dufraisse, le 19 mars 1852. L'exil, comme la prison, fait dérailler le jugement.
Pierre-Joseph Proudhon - Lettre à Charles Edmond, le 6 mars 1852. Agissez toujours sans perte de temps afin que le travail soit mis en train au plus vite ou abandonné.
Pierre-Joseph Proudhon - Lettre à Marc Dufraisse, le 1er mars 1852. J'aime mieux partager avec un plus grand nombre le travail que d'éterniser la besogne.
Pierre-Joseph Proudhon - Lettre à Marc Dufraisse, le 1er mars 1852. Il y a des gens qui passent leur vie à se justifier sans s'apercevoir que leurs idées et leurs actes ne cessent de les accuser.
Pierre-Joseph Proudhon - Lettre à Marc Dufraisse, le 28 février 1852. Ce qui vient de la flûte s'en va au tambour, dit un proverbe ; et ce que le sabre a fait, le sabre le défera.
Pierre-Joseph Proudhon - Lettre à Charles Edmond, le 24 janvier 1832. Les nations ne périssent que quand on les tue.
Pierre-Joseph Proudhon - Lettre à Charles Edmond, le 24 janvier 1832. Un parti qui n'avoue pas les conséquences de ses principes, qui dissimule ses tendances, est un parti qui n'a plus de raison d'être, c'est un parti mort.
Pierre-Joseph Proudhon - Lettre au docteur Maguet, le 14 septembre 1851. Le progrès, pour l'humanité, consiste à triompher sans cesse de la matière par l'esprit.
Pierre-Joseph Proudhon - Amour et mariage (1866) Le progrès, c'est la nécessité de travailler sans cesse à la découverte de l'inconnu à fur et mesure que le passé s'use.
Pierre-Joseph Proudhon - Lettre à Pierre-Joseph Langlois (1851) L'humanité, ce ne sont pas ces masses brutales toujours prêtes à crier : Vive le roi ! Vive la ligue ! L'humanité, c'est cette élite qui constitue le ferment des siècles et fait lever toute la pâte : un homme sur dix mille bêtes.
Pierre-Joseph Proudhon - Lettre à Guillaume Pauthier, le 2 octobre 1851. Je n'aime pas la contradiction avec les hommes que je ne puis m'empêcher de respecter et d'aimer.
Pierre-Joseph Proudhon - Lettre à Guillaume Pauthier, le 2 octobre 1851. Quand on veut montrer qu'une idée est absurde, il n'est pas de meilleur moyen que de la décomposer dans tous ses termes.
Pierre-Joseph Proudhon - Lettre à Marc Dufraisse, le 15 octobre 1851. En politique, on est allié, non pas quand on est ami ou qu'on a les mêmes intentions, mais quand on fait les mêmes choses.
Pierre-Joseph Proudhon - Lettre à Charles Edmond, le 19 décembre 1851. Mon cher ami, je ne vous souhaite pas plus qu'à moi-même d'être jamais un homme politique. Mais vous saurez que quand on se mêle de ce métier, on est quelquefois, souvent, obligé de se laver les mains dans le fumier.
Pierre-Joseph Proudhon - Lettre à Charles Edmond, le 19 décembre 1851. Jouissons de ce que nous pouvons obtenir sans regretter ce que nous n'avons pas.
Pierre-Joseph Proudhon - Lettre à Charles Edmond, le 19 décembre 1851. L'homme qui réunit l'intelligence à l'amour du travail, l'aptitude industrielle à la probité, est assuré que le moyen ne lui manquera pas de conquérir avec le temps l'aisance.
Pierre-Joseph Proudhon - Système des contradictions économiques (1846) Le ménage est le royaume de la femme, le monument de la famille. Ôtez le ménage, ôtez cette pierre du foyer, centre d'attraction des époux, il reste des couples, il n'y a plus de familles.
Pierre-Joseph Proudhon - Système des contradictions économiques (1846) La valeur est capricieuse comme la liberté, elle ne considère ni l'utilité ni le travail.
Pierre-Joseph Proudhon - Système des contradictions économiques (1846) Quand on ne peut obtenir le mieux, il faut éviter le pire.
Pierre-Joseph Proudhon - Système des contradictions économiques (1846) Le mariage qui unit les époux n'est point une appropriation mutuelle de leurs corps et de leurs âmes, c'est la représentation de l'amour infini qui vit au fond de leurs cœurs.
Pierre-Joseph Proudhon - Système des contradictions économiques (1846) L'amour, universel par essence, tend à se réaliser dans l'universalité.
Pierre-Joseph Proudhon - Système des contradictions économiques (1846) Sans liberté et sans égalité, il n'y a ni mariage ni famille qui se soutienne.
Pierre-Joseph Proudhon - De la justice dans la Révolution et dans l'Église (1858) La beauté d'une jeune fille réjouit la famille, la vieillesse et l'enfance, et relève jusqu'à la disgrâce de ses compagnes que la nature inclémente a moins favorisées.
Pierre-Joseph Proudhon - Amour et mariage (1866) La première condition pour rendre une femme adultère est de lui jurer qu'on l'aimera et l'estimera davantage pour son adultère.
Pierre-Joseph Proudhon - Amour et mariage (1866) L'homme aime tout à la fois par ses sens, par son esprit et par sa conscience : il ne peut pas ne pas aimer ainsi, parce qu'il est homme.
Pierre-Joseph Proudhon - Amour et mariage (1866) Il faut avoir vécu dans cet isoloir qu'on appelle l'Assemblée nationale pour concevoir comment les hommes qui ignorent le plus complètement l'état d'un pays sont presque toujours ceux qui le représentent.
Pierre-Joseph Proudhon - Les confessions d'un révolutionnaire (1849) Ne parle jamais d'amour à une jeune fille, même quand tu te proposerais de l'épouser.
Pierre-Joseph Proudhon - Système des contradictions économiques (1846) Ne fais pas en particulier ce que tu n'oserais faire devant les autres ; ne fais pas devant les autres ce que tu ne veux pas qu'ils fassent devant toi.
Pierre-Joseph Proudhon - De la justice dans la Révolution et dans l'Église (1858) L'art est un indéfinissable, quelque chose de mystique, la poésie, la fantaisie, tout ce que vous voudrez, qui échappe à l'analyse, n'existe que pour lui-même, et ne connaît pas de règles.
Pierre-Joseph Proudhon - Du principe de l'art (1865) Être gouverné, c'est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, contrôlé, censuré, commandé, par des êtres qui n'en ont ni le titre, ni la science, ni la vertu.
Pierre-Joseph Proudhon - Idée générale de la révolution (1851) Que toute idée nouvelle qui porte avec soi sa preuve soit la bienvenue.
Pierre-Joseph Proudhon - De la justice dans la Révolution et dans l'Église (1858) Que chaque homme aime toutes les femmes dans son épouse, et que chaque femme aime tous les hommes dans son époux. C'est ainsi qu'ils connaîtront le véritable amour, et que la fidélité leur sera douce.
Pierre-Joseph Proudhon - De la justice dans la Révolution et dans l'Église (1858) Calomnier qui ne peut répondre, c'est fusiller un prisonnier.
Pierre-Joseph Proudhon - Mélanges (1868) L'hérédité rend les fortunes inégales, elle ne fait que les transmettre.
Pierre-Joseph Proudhon - De la justice dans la Révolution et dans l'Église (1858) En amour comme en toute chose, l'idéalisme c'est l'absolu, et l'absolu n'a pas de limite.
Pierre-Joseph Proudhon - De la justice dans la Révolution et dans l'Église (1858) L'homme ne peut vivre sans amour ; sans amour, la vie est une anticipation de la mort.
Pierre-Joseph Proudhon - De la justice dans la Révolution et dans l'Église (1858) Le plus juste jugement est celui qui résulte des paroles et des aveux de l'accusé.
Pierre-Joseph Proudhon - La philosophie du progrès (1851) L'humanité est évolutive et changeante comme tous les êtres vivants.
Pierre-Joseph Proudhon - La Révolution sociale (1852) La vertu est modeste ; elle ne s'étale pas, elle fuit le grand jour ; rien de plus difficile que de la saisir dans un éclair des yeux ou un reflet du visage.
Pierre-Joseph Proudhon - Du principe de l'art (1865) L'avarice réclame sans honte, et comme un droit, le moyen d'accumuler aux dépens de tous.
Pierre-Joseph Proudhon - Système des contradictions économiques (1846) On ne raisonne plus aujourd’hui avec ceux qui défendent l'opinion contraire, on les tourne en ridicule.
Pierre-Joseph Proudhon - Système des contradictions économiques (1846) Les serpents de la calomnie épuisant sur moi leurs poisons ont rendu mon âme inaccessible à la peur.
Pierre-Joseph Proudhon - Mélanges (1868) Le gage de notre liberté est dans le progrès de notre supplice.
Pierre-Joseph Proudhon - Système des contradictions économiques (1846) Il n'est pas un homme qui n'ait aimé dans sa vie au moins une jolie femme, ce qui suppose que toutes les femmes sont belles ; et j'abonde dans ce sentiment. Mais, de toutes ces créatures charmantes, il n'y en a ordinairement qu'une qui vous plaise : ce qui veut dire que les habitudes de notre vie, notre éducation, nos idées acquises, notre tempérament, modifient notre clairvoyance esthétique, et réduisent pour chacun de nous à d'étroites limites le monde de la beauté.
Pierre-Joseph Proudhon - Du principe de l'art (1865) L'art est libre, il fait ce qui lui plaît, il travaille pour son plaisir.
Pierre-Joseph Proudhon - Du principe de l'art (1865) Le travailleur qui n'obtient pas en échange de son travail le minimum du revenu moyen collectif, soit pour lui et sa famille, appartient au paupérisme. Il ne peut pas, à l'aide de ce salaire insuffisant, réparer ses forces, entretenir son ménage, élever ses enfants, bien moins encore développer sa raison. Insensiblement il tombe dans le marasme, la démoralisation et la misère.
Pierre-Joseph Proudhon - La guerre et la paix (1861) Toute démoralisation d'une société a pour cause l'imbécillité de ceux qui la mènent et l'instruisent.
Pierre-Joseph Proudhon - Du principe de l'art (1865) Tout vice ou délit provient d'ânerie.
Pierre-Joseph Proudhon - Du principe de l'art (1865) Dieu est l'ombre de la conscience projetée sur le champ de l'imagination.
Pierre-Joseph Proudhon - De la justice dans la Révolution et dans l'Église (1858) Chaque nation a besoin d'échange : c'est par là qu'elle s'élève en richesse, intelligence et dignité.
Pierre-Joseph Proudhon - Système des contradictions économiques (1846) Si un revenu était assuré à chaque citoyen ; en autres termes si chaque famille française, composée du père, de la mère et de deux enfants, jouissait d'un revenu confortable, il n'y aurait nulle part de malaise. La nation jouirait d'un bien-être inouï ; sa richesse, parfaitement ordonnée et distribuée, serait incomparable, et le gouvernement pourrait à bon droit se vanter de la prospérité toujours croissante du pays.
Pierre-Joseph Proudhon - La guerre et la paix (1861) Il n'est pas bon que l'homme ait ses aises, il faut au contraire qu'il sente toujours l'aiguillon du besoin. Si nous vivions, comme l'Évangile le recommande, dans un esprit de pauvreté joyeuse, l'ordre le plus parfait régnerait sur la terre. Il n'y aurait ni vice ni crime ; par le travail, par la raison et la vertu, les hommes formeraient une société de sages ; ils jouiraient de toute la félicité dont leur nature est susceptible.
Pierre-Joseph Proudhon - La guerre et la paix (1861) Il faut se borner à raisonner sur le réel, non sur l'hypothétique.
Pierre-Joseph Proudhon - Système des contradictions économiques (1846) L'indépendance offre à l'homme les meilleures garanties de bonheur.
Pierre-Joseph Proudhon - Système des contradictions économiques (1846)
3 — La liste des auteurs populaires :