Pierre-Marie Quitard (2)

Trois beaux ornements de la jeunesse : Tête qui sait réfléchir, langue qui sait se contenir, visage qui sait rougir.

Le courage se connaît dans l'épreuve, la sagesse dans l'offense, l'amitié dans le besoin.

Vin vieux, livre vieux, ami vieux, sont les meilleurs.

Au paresseux, le poil lui pousse dans la paume de la main.

Qui se repent de sa faute est presque innocent.

En amour, un blessé guérit l'autre.

Le respect et la déférence sont les liens de l'amitié.

Le diable n'est pas toujours à la porte d'un pauvre homme.

L'hypocrite est un sépulcre blanchi, plein d'éclat au-dehors, et de pourriture au-dedans.

Le plus bel âge de l'amitié est sa vieillesse.

Passé la première jeunesse, l'adversité afflige plus qu'elle n'éclaire.

L'influence de l'adversité n'est vraiment salutaire que dans la première jeunesse.

L'adversité rend sage.

Un trésor n'est pas un ami, mais un ami est un trésor.

On ne hait pas l'ennemi de ses ennemis.

Mille amis, c'est peu ; un ennemi, c'est beaucoup.

La sincérité est le sacrement de l'amitié.

Le principe de l'amitié est la louange, celui de la haine est le blâme.

Être trop franc produit la haine ; la complaisance produit l'amitié.

Bien servir fait amis et vrai dire ennemis.

Louange engendre amour.

Le danger dissout tous les liens.

Il ne faut qu'une étincelle pour allumer un grand incendie.

On ne peut être aimé à tout âge, mais à tout âge on peut aimer.

L'amour est de tous les âges.

L'amour est le frère de la haine.

L'amour dévoilé est rarement de durée.

L'amour et la gale ne se peuvent cacher.

L'amour porte en soi la musique.

L'amour apprend les ânes à danser.

L'amour meurt rarement de mort subite.

Après l'amour, le repentir.

Sans pain ni vin, l'amour est vain.

L'amour ne loge point sous le toit de l'avarice.

L'amour est toujours plein d'un inquiet effroi.

Le monde appartient aux patients.

Celui que Infortune a peint en noir ne sera jamais blanc.

De l'amour à l'hymen telle est la différence : le premier finit quand le second commence.

Caresse de femme, caresse de chatte.

L'hypocrite a toujours le nom de Dieu à la bouche.

L'hypocrite agit comme le loup, qui montre une patte de brebis pour mieux tromper l'agneau.