Les 86 pensées et citations de Sophie Cottin :
Plus tu es loin de moi, et plus mon coeur a besoin de t'aimer, et de jouir de ta tendresse. Reviens-moi, tu me manques tant, je veux vivre au plus tôt ces instants qui te ramèneront dans mes bras.
J'aime les caractères qui se montrent sans voile, sans détour, dont la franchise est la première qualité.
Il est des craintes que l'amitié doit rougir de concevoir.
La puissance ne s'étend pas jusqu'à pouvoir avilir un homme de bien.
Une femme que l'on aime est l'être le plus parfait au monde.
Il n'y a de sommeil que pour l'innocence, les coupables ne dorment plus.
En l'absence de l'être aimé, que de temps perdu pour le bonheur ! Le bonheur, cet être si fugitif que plusieurs le croient chimérique, n'existe que par la réunion de tous les sentiments auxquels le cœur est accessible, et par la présence de ceux qu'on aime.
Les plus grandes qualités pour une femme, c'est d'être naturelle, spontanée, être soi-même.
Dans la peine, la vie toute entière est devant nous : le passé avec ses regrets, le présent avec ses larmes, l'avenir avec ses espérances ; nous nous attendrissons sur nous-mêmes, nous sommes plus chers à ce qui nous entoure, et, en étant plus aimés, nous devenons meilleurs. C'est dans la peine que l'imagination s'élève aux grandes pensées de l'éternité et de la justice suprême, et qu'elle nous jette sans cesse hors de nous pour chercher un remède à nos maux.
Bien des cœurs se brisent sans pouvoir verser aucune larme.
Le remords, comme la griffe du tigre, s'enfonce dans mon cœur et déchire ses blessures.
Il est des malheurs si grands, qu'il n'est au pouvoir d'aucune circonstance étrangère de l'adoucir.
Deux cœurs qui s'aiment, animés d'une même passion, vivent dans un autre univers ; ils parlent un autre langage ; sans se voir ils s'entendent, sans communiquer ils se comprennent ; ils se devinent.
Être mère de famille, rien que le titre inspire le respect.
L'amour est toujours spontané, il n'a besoin ni trop de soins, ni de séductions à outrance.
La pire de toutes les haines, c'est celle qui ne pardonne jamais.
L'amour, cette première des félicités humaines, a besoin pour être durable que la douleur lui prête ses larmes ; le plaisir le dissipe, le rend léger comme lui, remplace par de fugitives jouissances les longues et profondes émotions, et remplit l'âme d'un vide plus difficile à supporter que le malheur.
Il est des blessures que le temps seul peut guérir.
De tous les torts qu'on puisse avoir, s'il en est un qui est impardonnable, c'est l'indifférence.
Dans la première jeunesse, la jouissance du bonheur présent a quelque chose de si vif, de si complet, qu'elle fait oublier toute pensée d'avenir. On est alors trop occupé d'être heureux pour songer si on le sera toujours, et la félicité remplit si bien le cœur, que la crainte de la perdre n'y peut trouver place.
S'il est pardonnable de céder quelquefois à un penchant, l'habitude en est dangereuse, parce qu'en s'y abandonnant sans cesse il tourne en besoin, et qu'il est plus aisé de le vaincre que de le modérer.
Un cœur de femme ne peut répondre de son indifférence que quand il a épuisé l'amour en le goûtant.
Comment distinguer le fourbe de l'infortuné ? On commence par se fier à la physionomie ; mais revenu de cet indice trompeur, pour avoir été dupe des fausses larmes, on finit par ne plus croire aux vraies.
Quand la sottise est guidée par un mauvais cœur, elle a assez de tact pour saisir ce qui lui est bon.
Demander pardon est le seul remède qui puisse ramener quelque tranquillité dans une âme fautive.
Le triomphe du méchant est de courte durée, et la joie de l'hypocrite n'a qu'un moment.
Mieux vaut parfois répéter des choses inutiles que de risquer d'en omettre une essentielle.
Le temps bien souvent est sans puissance sur le chagrin. Ah ! les peines qui usent la vie sont presque toujours celles qui se cachent, et tel qui a résisté à leur violence, succombera à leur durée !
Se donner à ce qu'on aime, ce n'est pas perdre son indépendance, c'est en user.
On ne s'attache qu'à ce qui nous ressemble.
L'amour ne vit qu'autant qu'il est libre.
Hélas ! quand on est vieux, on ne vit plus que de souvenirs.
Le temps efface bien des peines que l'on croyait éternelles.
Si tu veux vivre heureux, respecte les opinions et les traditions du pays où tu vis.
L'orgueil n'est pas une faiblesse, et c'est souvent la raison même qui parle par sa bouche.
Souffrir est le partage de tout ce qui respire.
Un jour passé sans te voir n'est plus un jour pour moi, c'est un siècle, une éternité.
Si un regard est bien souvent une réponse, le silence en est une autre.
L'amour, cette puissance enchanteresse et dominatrice, subjugue avec un attrait invincible et si doux, qu'on est soumis à son pouvoir avant d'avoir pensé à se défendre ; il nous entraîne avec tant de rapidité, il choisit toujours, pour déployer l'étendue de ses forces, l'instant où on n'en a plus pour lui résister.
L'amour, le véritable amour, ce n'est pas dans un cœur profané par la débauche qu'il allumera ses feux.