Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Sophie Cottin (2)

Les citations célèbres de Sophie Cottin :

La langue du cœur n'a pas besoin de mots pour être comprise, c'est dans les yeux qu'elle est écrite.

Sophie Cottin - Malvina (1800)

Il est des âmes que l'expérience ne corrige pas, et qui seront éternellement dupes de leur sensibilité.

Sophie Cottin - Malvina (1800)

La pudeur est la fidèle compagne des premières émotions de l'âme.

Sophie Cottin - Malvina (1800)

Il est des maux sur lesquels le temps passe en vain, et ne les guérir point.

Sophie Cottin - Malvina (1800)

L'éternel repos apporte son baume sur de profondes blessures.

Sophie Cottin - Malvina (1800)

Hélas ! après avoir perdu un être cher, les arbres retrouveront leur verdure et les fleurs leur parfum ; un feu secret circulera dans toutes les sèves ; tout revivra après cette mort, et tout renaîtra pour aimer : moi seule je n'aimerai plus ; et le temps, en s'écoulant, ne peut m'apporter d'autre bien que de m'approcher de mon dernier jour.

Sophie Cottin - Malvina (1800)

Des enfants qui n'ont plus de parents ressemblent à des arbres sans feuilles.

Sophie Cottin - Malvina (1800)

Il est des chagrins qui n'ont ni plaintes ni larmes.

Sophie Cottin - Malvina (1800)

Le premier des plaisirs est le devoir d'être utile à ses semblables, et de protéger ses parents.

Sophie Cottin - Malvina (1800)

Il est des douleurs qui isolent du reste du monde. L'état de celui qui en est atteint ressemble si peu à ce que les autres lui en disent, qu'il ne comprend même plus la langue qu'on lui parle.

Sophie Cottin - Malvina (1800)

Il est des crimes que la passion n'excuse pas, et que le pardon ne peut atteindre.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Des années d'une vertu sans tâche, des mois de combats et de victoires sont effacés par ce seul instant : L'adultère ! Et toi, homme perfide et cruel, contemple ta victime, mais écoute les derniers cris de son cœur ; il te haït ce cœur plus encore qu'il ne t'a aimé ; ton approche le fait frémir et ta vue est son plus grand supplice ; éloigne toi, va, ne me souille plus de tes indignes regards.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Tout est faux dans ce monde, il n'y a de vrai que l'amour ; il n'y a de réel que ce sentiment puissant et indestructible qui m'attache à ton être, et qui dans ce moment même te domine ainsi que moi : ne le combats plus ! livre-toi à moi, partage ses transports, et sur les bornes de la vie où nous touchons l'un et l'autre, goûtons cette félicité suprême qui nous attend.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

La bonté ne peut cesser de faire le bien qu'en cessant de vivre.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Je n'en puis plus, la langueur m'accable ; l'ennui me dévore, le dégoût m'empoisonne ; je souffre sans pouvoir en trouver le remède ; le passé et l'avenir, la vérité et les chimères ne me présentent plus rien d'agréable ; je suis importune à moi-même ; je voudrais me fuir et je ne puis me quitter ; rien ne me distrait, les plaisirs ont perdu leur piquant, et les devoirs leur importance. Sans toi mon amour, je suis mal partout.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Je peux tout entendre avec indifférence comme je peux tout ignorer sans peine.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

On se console d'une erreur de l'esprit, mais non d'un égarement du cœur.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Il est des douleurs que le temps ne peut guérir.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Rien n'est plus affreux que d'être un objet de mépris pour soi-même.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Les grandes blessures de l'âme et du corps ne saignent point au moment qu'elles sont faites, elles n'impriment pas sitôt leurs plus vives douleurs ; dans les violentes commotions, c'est le contrecoup qui tue.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Je ne puis dormir ; j'erre et je cherche la dernière place que tu as occupée ; ma bouche presse ce fauteuil où ton bras reposa longtemps ; je m'empare de cette fleur échappée de ton sein ; je baise la trace de tes pas, je m'approche de notre chambre où l'on dort, de ce sanctuaire qui est l'objet de mes ardents désirs. Pour moi, il n'est que toi : absorbé par toi, je ne vois que toi, je n'ai plus un instant de ma vie qui ne soit à toi ; tous les autres êtres sont nuls et anéantis ; ils passent devant moi comme des ombres.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Je ne sens plus rien, l'amour, l'ardent amour a tout dévoré ; il a réuni en un seul point toutes les parties sensibles de mon être, et il y a placé ton image en mon coeur : c'est là le temple où je te recueille, où je t'adore en silence quand tu es loin de moi ; mais si j'entends le son de ta voix, si tu fais un mouvement, si mes regards rencontrent tes regards, si je te presse doucement sur mon sein... alors, ce n'est plus seulement mon cœur qui palpite, c'est tout mon être, c'est tout mon sang, qui frémissent de désir et de plaisir ; quand un torrent de volupté sort de tes yeux, il vient inonder toute mon âme, tout mon corps.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Rempli de ton image adorée, je n'ai plus d'autre sentiment que l'amour et l'adoration de tes perfections ; toute autre pensée que la tienne s'évanouit. Perdu d'amour et de tendresse, je sens que tout moi s'élance vers toi. Je voudrais te couvrir de baisers, recevoir ton haleine, te tenir dans mes bras, sentir ton cœur battre contre mon cœur, et m'abandonner avec toi dans un océan de bonheur et de vie : Je t'aime.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Rendre heureux mes enfants et mon mari, et mourir après, ce serait tout pour moi, j'aurais assez vécu.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Il n'est point d'amour sans espoir.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Il est parfois plus facile de mourir que d'obéir.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Un calme parfait est souvent le précurseur des plus violentes tempêtes.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Tout coupable doit expier sa faute en en portant seul tout le poids.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Telle mère, telle fille, mais parfois le bouton n'a pas le parfum de la fleur entièrement éclose.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

La trahison n'est pas faite pour un noble cœur, laissons cette bassesse aux fourbes et aux hypocrites.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

L'oisiveté enfante la médisance.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

On doit tout attendre d'une âme qui est capable d'un sentiment criminel.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Personne ne doit se justifier d'une faute qu'il n'a pas faite, ni s'en accuser d'une autre.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Il n'y a d'honnêteté que dans un cœur pur.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Adopter un enfant, c'est une chose que la vertu grave en lettres de feu dans les âmes élevées.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Douter des propos d'un ami, c'est l'outrager.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

La bienveillance s'éteint dans le grand monde, comme l'hospitalité dans les grandes villes.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Le monde est rempli d'âmes oisives qui viennent nous accabler sans cesse de leur inutilité.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Le bien qu'une femme peut faire à son pays n'est pas de s'occuper de ce qui s'y passe, ni de donner son avis sur ce qu'on y fait, mais d'y exercer le plus de vertus qu'elle peut.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Si chacun se chargeait d'embellir son petit horizon, la misère disparaîtrait de dessus la terre.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Malgré le bien qu'on a fait, l'image de celui qu'on n'a pu faire vient troubler notre satisfaction.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Du fond de nos maisons dorées, il est difficile d'apercevoir la misère qui gémit dans les greniers.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Deux amis s'aiment mieux à mesure qu'ils se connaissent davantage.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Un simple mouvement de bonté l'emporte sur toutes les grâces de l'esprit.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Il n'est pas de meilleur mari que celui qui sait tenir ses serments.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Il est plus nécessaire qu'on ne croit, de s'imposer l'obligation d'être tous les jours utiles à ses semblables ; cela tient en haleine, et même pour faire le bien, nous avons besoin bien souvent d'une force qui nous pousse.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

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