Les citations de Tristan Bernard.

1 - Qui est Tristan Bernard ?

Photo / portrait de Tristan Bernard Biographie courte : Romancier, nouvelliste et auteur dramatique français né le 7 septembre 1866 à Besançon dans le Doubs, Tristan Bernard, nom de plume de Paul Bernard, est décédé le 7 décembre 1947 à Paris à l'âge de 81 ans. (Tristan Bernard sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 84 citations et pensées de Tristan Bernard :

On ne sait jamais, quand on donne un rendez-vous, si on consentira ou si on ne consentira pas. C'est même pour savoir ça qu'on donne un rendez-vous... Petite femme ! Ce qui ressemble à l'amour est toujours de l'amour.

Tristan Bernard - Les petites curieuses (1920)

Je vous souhaite d'être heureux autant que je l'ai été, mais plus longtemps tout de même, bien plus longtemps !

Tristan Bernard - Mathilde et ses mitaines (1912)

On doit faire faire par d'autres le travail qu'on n'est pas absolument obligé d'exécuter soi-même.

Tristan Bernard - Les secrets d'État (1908)

Le patriarche est tout, et quand le patriarche a parlé, aucune rouspétance.

Tristan Bernard - Tristan Bernard en verve (1971)

Il y a des imprudents qui, pour ne pas avoir peur de leur imprudence, préfèrent en tirer un certain orgueil.

Tristan Bernard - L'enfant prodigue du Vésinet (1921)

Tout s'arrange, le plus souvent, en ne s'arrangeant pas.

Tristan Bernard - Un mari pacifique (1901)

L'amour qu'il avait pour elle, l'amour qu'elle avait pour lui, se cherchèrent et se joignirent enfin sur leurs bouches unies. Ce baiser, enivrant pendant plusieurs secondes, dura très longtemps.

Tristan Bernard - Les mémoires d'un jeune homme rangé (1899)

Lire chez soi, si loin de Paris qu'on habite, les œuvres dramatiques nouvelles, dont tout le monde parle et qu'on ne pourra entendre et applaudir que plus tard, c'est un des plus grands plaisirs intellectuels que l'on puisse éprouver.

Tristan Bernard - Sa sœur, le 7 février 1907.

Je suis à un âge où l'on se fout bien d'être cocu, mais on ne se fout pas d'être plaqué !

Tristan Bernard - Daisy, le 13 mai 1902.

Le penseur a son atelier. Le politicien a son usine. Ce qu'on demande à ce dernier, c'est d'avoir, de temps en temps, recours au penseur. Ce qu'on demande au penseur, c'est de ne pas aller dans les assemblées, où sa pensée brute, qui n'est pas simplifiée, ni parée, n'aurait aucun succès, et ne trouverait aucun amateur.

Tristan Bernard - Le poil civil (1915)

Le grand tort des politiciens, c'est qu'ils ont discrédité la richesse morale du monde en créant des assignats d'honnêteté, de sincérité, de loyauté.

Tristan Bernard - Le poil civil (1915)

Un garçon d'une parfaite loyauté, d'une nature absolument franche et très sensible, c'est rare !

Tristan Bernard - L'esprit de Tristan Bernard (1925)

Il n'y a qu'une chose essentielle dans la vie, c'est d'avoir sa tranquillité parfaite, sa tranquillité matérielle. Pour ce qui est du reste, ça s'arrange toujours.

Tristan Bernard - Triplepatte, le 30 novembre 1905.

Toute réclame est bonne si elle fait faire du bruit autour de son nom.

Tristan Bernard - L'esprit de Tristan Bernard (1925)

Il y a toujours des mauvais bruits qui courent sur les gens d'affaires.

Tristan Bernard - Les mémoires d'un jeune homme rangé (1899)

À certains maris, il ne suffit pas de n'être pas trompés par leur femme. Ils veulent avoir toute la gloire de ne pas l'être et courir tous les risques possibles.

Tristan Bernard - L'esprit de Tristan Bernard (1925)

C'est un temps si charmant que celui des fiançailles ! Si ça pouvait durer ! Ces moments d'attente délicieuse, on ne les retrouve jamais. Je ne profite pas des choses quand elles passent si vite.

Tristan Bernard - Le danseur inconnu, le 29 décembre 1909.

Ah ! on ne pense pas assez au supplice des malheureuses femmes qui ont une profonde passion dans le cœur, qui voudraient l'exhaler devant leurs amis et connaissances et qui n'ont pour confident possible qu'un mari vulgaire, arriéré.

Tristan Bernard - Les deux canards, le 3 décembre 1913.

J'ai pour toi un grand amour, tu sais, et je me sens capable des plus grands sacrifices.

Tristan Bernard - Sa sœur, le 7 février 1907.

Ces sentiments profonds, cette pénétration de deux êtres, cette pensée qu'on n'est plus seul dans l'existence... Quand on n'a pas ça, la vie est incolore, la vie n'est plus rien.

Tristan Bernard - Le théâtre de Tristan Bernard (1923)

Je ne suis pas de ceux qui s'imaginent qu'ils n'ont qu'à ouvrir la bouche pour que les alouettes y tombent toutes rôties... Non, mais tout de même j'ouvre la bouche de temps en temps... Le ciel peut m'aider d'ailleurs un peu, car je m'aide autant que je puis.

Tristan Bernard - Silvérie ou Les fonds hollandais, le 19 mai 1898.

C'est curieux comme l'argent aide à supporter la pauvreté !

Tristan Bernard - Silvérie ou Les fonds hollandais, le 19 mai 1898.

Une fois les cartes rangées, l'habileté du joueur intervient. Il s'agit de tirer d'un bon jeu le meilleur parti, ou de se défendre héroïquement, d'éviter le désastre complet avec un jeu lamentable.

Tristan Bernard - Nicolas Bergère, joies et déconvenues d'un jeune boxeur (1911)

J'avais cru qu'un certain atavisme avait fait de moi un fin connaisseur en matière hippique. Je sais ce que cette croyance m'a coûté aux guichets du Mutuel. Il n'est pas plus déshonorant d'acquérir de l'argent en gagnant des courses qu'en portant des fardeaux ou en écrivant des livres.

Tristan Bernard - Le marquis des stades (2017)

Un joueur endurci se console toujours d'une forte perte. À l'aide du raisonnement suivant : De quatre hypothèses l'une : ou je ne jouerai plus ; alors vraiment ce n'est pas payer trop cher ma guérison. Ou je jouerai encore et je gagnerai ; alors je n'ai pas besoin de m'affliger, puisque je dois rattraper tout ou partie de ma perte. Ou je jouerai encore et je ne ferai aucune différence ; alors j'aurai la satisfaction de m'amuser au jeu sans que ma situation empire. Ou je jouerai encore et je perdrai ; alors ma situation actuelle est encore moins triste que ma situation future. Et j'ai le temps de me faire de la bile plus tard.

Tristan Bernard - Nicolas Bergère, joies et déconvenues d'un jeune boxeur (1911)

Rien n'émancipe un homme autant que le jeu. Comme, dès que l'on a un peu joué, on se sent moins esclave de l'argent.

Tristan Bernard - Le marquis des stades (2017)

Les joueurs ne sont pas attirés par l'appât du gain, même ceux qui le croient. Ce qu'ils aiment dans le jeu, souvent sans s'en rendre compte, c'est le nombre des péripéties, qui décuple, qui centuple leur vie.

Tristan Bernard - Le marquis des stades (2017)

Si vous étiez Roi, que feriez-vous ? — Si j'étais Roi, je me méfierais des As.

Tristan Bernard - Le marquis des stades (2017)

Pourquoi ont été faits les kilomètres ? Ils ont été faits pour être bouffés.

Tristan Bernard - Le marquis des stades (2017)

Quand un admirateur vous invite à dîner, mieux vaut n'y pas aller. Il vous admire tant qu'on ne pourrait qu'y perdre.

Tristan Bernard - Tristan Bernard en verve (1971)

Quand on dit qu'on ne me croit pas, j'ai absolument besoin de me faire croire et, quelquefois, c'est ce qui me fait mentir.

Tristan Bernard - Tristan Bernard en verve (1971)

Un homme noble reste à jamais fidèle à son amour ainsi qu'à la parole donnée.

Tristan Bernard - Les mémoires d'un jeune homme rangé (1899)

Comme il a le cou très court, il a toujours l'air de hausser les épaules.

Tristan Bernard - Les mémoires d'un jeune homme rangé (1899)

Malheureusement, presque toutes nos lois de prévoyance sont faites pour simplifier, je dirai même pour « tourner » le problème de la vie et jamais pour le résoudre avec ses difficultés nécessaires.

Tristan Bernard - Le poil civil (1915)

L'expérience, c'est de se dire : Mon Dieu, que j'ai été... bête !

Tristan Bernard - L'esprit de Tristan Bernard (1925)

L'aide la plus efficace d'un inspecteur de police, c'est le hasard.

Tristan Bernard - L'esprit de Tristan Bernard (1925)

La prévoyance, poussée à l'absurde, c'est la mort de l'activité.

Tristan Bernard - Le poil civil (1915)

Prévoir, quand on ne fait que prévoir, c'est mourir d'inertie.

Tristan Bernard - Le poil civil (1915)

La volonté des hommes contrarie souvent la bonne volonté du destin.

Tristan Bernard - Triplepatte, le 30 novembre 1905.

Il y a très peu de personnes à qui je voudrais unir ma vie, je n'en ai pas rencontré beaucoup.

Tristan Bernard - L'école du sentiment (1929)

Il n'est qu'un plaisir plus grand que celui de se laver, c'est celui de ne pas se laver.

Tristan Bernard - Les veillées du chauffeur (1909)

On ne voyage vraiment que par les grands chemins.

Tristan Bernard - Les veillées du chauffeur (1909)

Les hommes ne sont pas tout à fait bons, ni carrément méchants.

Tristan Bernard - Les contes, répliques et bons mots (1964)

Les hommes détestent ataviquement les résolutions à prendre. Au cours de longs siècles de liberté et de responsabilité totale, ils ont trop souvent connu l'ennui d'être obligés d'agir.

Tristan Bernard - L'enfant prodigue du Vésinet (1921)

Je suis à l'âge où l'on goûte le mieux le plaisir d'aimer, et où l'on apprécie le plus la satisfaction de ne pas aimer. C'est pour moi un très grand agrément qu'une tendre conversation avec une jolie femme. Il n'y en a qu'un de plus grand : c'est d'être seul dans un bon lit où l'on est bien tranquille.

Tristan Bernard - L'esprit de Tristan Bernard (1925)

C'est Dieu qui a créé le monde, mais c'est le diable qui le fait vivre.

Tristan Bernard - Sur les grands chemins (1911)

Les mensonges nous entraînent dans des complications à n'en plus finir !

Tristan Bernard - Sa sœur, le 7 février 1907.

Pour être heureux avec les êtres, il ne faut leur demander que ce qu'ils peuvent donner.

Tristan Bernard - L'enfant prodigue du Vésinet (1921)

Le costume d'académicien coûte cher, trop cher, j'attends qu'il en meure un qui ait ma taille.

Tristan Bernard - L'esprit de Tristan Bernard (1925)

Vous allez voir qu'un jour on va nous déclarer la paix et que nous ne serons pas prêts.

Tristan Bernard - L'esprit de Tristan Bernard (1925)

L'amour nous fait faire et dire ce qu'il veut. C'est un enfantillage orgueilleux de vouloir lui résister. Il y a des milliers d'années qu'il est le maître. On ne peut pas faire autrement que de lui obéir. D'abord, parce qu'on est si heureux de suivre son impulsion !

Tristan Bernard - L'esprit de Tristan Bernard (1925)

L'amour, c'est parfois agréable, mais c'est trop fatigant. J'ai deux maîtresses ! Une seule maîtresse vous inspire souvent un grand désir de vertu, mais deux maîtresses !

Tristan Bernard - Le poulailler (1908)

Dans la vie, on se tire souvent des situations compliquées en ne disant rien.

Tristan Bernard - Les deux amateurs de femmes (1908)

On n'a pas le droit, quand on mène une si mauvaise vie, quand on peut avoir une heure heureuse à passer, on n'a pas le droit d'y renoncer.

Tristan Bernard - Le théâtre sans directeur (1930)

Je sais que vous aviez des soucis, des ennuis, de mauvais souvenirs ! Il m'est arrivé dans ma vie de consoler des amis ou des amies, et on m'a dit souvent que j'avais un pouvoir réel de consolation, et je suis très, très content chaque fois que j'ai l'occasion d'en faire profiter quelqu'un. Voulez-vous que je vous console un peu ?

Tristan Bernard - Le sexe fort, le 12 avril 1917.

Le vrai bon joueur est celui qui sait passer.

Tristan Bernard - Triplepatte, le 30 novembre 1905.

On ne doit pas songer qu'à soi. On peut se dire qu'une fois au pouvoir, on ne sera pas mal placé pour aider au succès de ses idées ou pour empêcher le triomphe des idées adverses. Le rôle d'un modéré, au sein d'un ministère avancé, ne serait peut-être pas négligeable !

Tristan Bernard - Tristan Bernard en verve (1971)

Plus on rencontre des difficultés dans la vie, plus on a en soi de fierté et de contentement de soi-même.

Tristan Bernard - Monsieur Codomat (1907)

Sans remords, on s'ennuie dans la paresse.

Tristan Bernard - Tristan Bernard en verve (1971)

Le remords est le meilleur des stimulants pour ne rien faire.

Tristan Bernard - Tristan Bernard en verve (1971)

Les choses que l'on n'a pas eues sont toujours les plus belles.

Tristan Bernard - Un perdreau de l'année, le 24 avril 1926.

Ceux qui agissent sont toujours optimistes, et leur optimisme leur est trop nécessaire pour agir.

Tristan Bernard - Le poil civil (1915)

Ce que nous aimons dans nos amis, c'est le cas qu'ils font de nous.

Tristan Bernard - Les deux amateurs de femmes (1908)

Mentir, c'est à la portée de toute personne qui n'est pas empruntée.

Tristan Bernard - Mathilde et ses mitaines (1912)

La mort, c'est la fin d'un monologue.

Tristan Bernard - Le satyre intermittent (1925)

Les politiciens ne comparent pas les idées, ils les opposent.

Tristan Bernard - Le taxi fantôme (1920)

On a beau être adversaires en politique, cela n'empêche pas de s'estimer et d'user de bons procédés.

Tristan Bernard - Les deux canards, le 3 décembre 1913.

Il n'y a qu'une chose qui me réussisse, c'est de dormir.

Tristan Bernard - Le poulailler (1908)

Ceux qui ont à se faire pardonner se croient obligés d'être plus aimables.

Tristan Bernard - Triplepatte, le 30 novembre 1905.

L'honnêteté n'est pas un habit des dimanches, mais un vêtement de tous les jours.

Tristan Bernard - Le poil civil (1915)

Un seul bon argument vaut mieux que plusieurs arguments meilleurs.

Tristan Bernard - Les secrets d'État (1908)

Mieux vaut se quitter de temps en temps ; si on était toujours ensemble, on finirait par s'embêter !

Tristan Bernard - L'anglais tel qu'on le parle (1899)

Être bête offre cet avantage, et aussi ce danger, que soi-même on ne s'en aperçoit pas.

Tristan Bernard - Le poil civil (1915)

Faut-il cesser d'être vertueux parce qu'il y a des hypocrites ?

Tristan Bernard - Le journal des vélocipédistes (1895)

Deux mariages, vous savez, ça vaut un incendie.

Tristan Bernard - Le captif, le 9 février 1904.

On ne pense pas à tous les frais que nous avons nous autres bigames.

Tristan Bernard - Le captif, le 9 février 1904.

Ah ! que ne suis-je riche, pour venir en aide au pauvre que je suis !

Tristan Bernard - Le fardeau de la liberté, le 15 mai 1897.

Il faut mettre de l'argent de côté pour en avoir devant soi.

Tristan Bernard - Le fardeau de la liberté, le 15 mai 1897.

On se lasse de dominer, on ne se lasse point d'être dominé.

Tristan Bernard - La féerie bourgeoise (1924)

Mieux vaut ne pas réfléchir du tout que de ne pas réfléchir assez.

Tristan Bernard - Triplepatte, le 30 novembre 1905.

Pour un homme intelligent, vous n'êtes pas si bête que ça.

Tristan Bernard - Petit café, le 12 octobre 1911.

Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre. Moralité : L'un d'eux s'ennuyait au logis.

Tristan Bernard - Les contes, répliques et bons mots (1964)

Beaucoup de divorces sont nés d'un malentendu, beaucoup de mariages aussi.

Tristan Bernard - Les petites curieuses (1920)

Il n'y a pas d'enfants sots : il n'y a que de sots parents.

Tristan Bernard - Les parents paresseux (1932)

3 - La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
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