L'ignorance est la nuit qui commence l'abîme.
Victor Hugo - Œuvre : Les Quatre vents de l'esprit, XIV, I - Jersey, 27 février 1853.
L'ignorance est la nuit qui commence l'abîme.
Le devoir est un dieu qui ne veut point d'athée.
Qu'appelez-vous justice ? Qu'on s'entr'aide, qu'on soit des frères, qu'on vêtisse ceux qui sont nus, qu'on donne à tous le pain sacré, qu'on brise l'affreux bagne où le pauvre est muré.
Dieu, c'est la raison ; Dieu, c'est l'amour ; Dieu, c'est l'être ; c'est le devoir de vivre après le droit de naître.
Je suis de mon siècle, et je l'aime !
Dieu, c'est un lieu fermé dont l'aurore a la clé, et la religion, c'est le ciel contemplé.
Le vieillard regardait le soleil qui se couche ; le soleil regardait le vieillard qui se meurt.
J'ai la haine du mal et j'ai l'amour du juste.
L'école en or change le cuivre, tandis que l'ignorance en plomb transforme l'or.
L'école est sanctuaire autant que la chapelle.
Chaque enfant qu'on enseigne est un homme qu'on gagne.
Tuer n'est pas créer, et l'on se tromperait si l'on croyait que tout finit au couperet.
Ma loi, c'est la vie ; et ma joie, ô Dieu, c'est l'aube pure.
Semons notre souffrance et qu'elle soit l'amour !
Parler, c'est abuser ; penser, c'est usurper : La voix sert à se taire et l'esprit à ramper.
Espère et crois, qui que tu sois qui souffres !
Les sots, c'est un public.
J'aime les bouches sans venin, les cœurs sans stratagème.