Le Discours sur les passions de l'amour est un texte découvert par Victor Cousin en 1843 dans un recueil de la Bibliothèque nationale de France, composé de maximes philosophiques portant principalement sur l'amour, auxquelles sont mêlés les thèmes de l'ambition et des passions. On l'attribue à Blaise Pascal bien que l'attribution du Discours sur les passions de l'amour est encore incertaine. (Source : Wikipédia)
L'homme est né pour penser, aussi n'est-il pas un moment sans le faire.
Les yeux sont les interprètes du cœur, mais il n'y a que celui qui y a intérêt qui entend leur langage.
Le sujet le plus propre pour soutenir la beauté, c'est une femme.
Quand on aime fortement, c'est toujours une nouveauté de voir la personne aimée.
La passion amoureuse ne peut pas être belle sans excès.
Il y a de certains esprits à qui il faut donner longtemps des espérances.
Le plaisir d'aimer sans l'oser dire a ses épines, mais aussi il a ses douceurs.
L'homme seul est quelque chose d'imparfait ; il faut qu'il trouve un second pour être heureux.
La vie de l'homme est misérablement courte.
La beauté est partagée en mille différentes manières ; le sujet le plus propre pour la soutenir, c'est une femme.
La délicatesse est un don de nature, et non une acquisition de l'art.
La passion ne peut pas être sans excès.
Le premier effet de l'amour, c'est d'inspirer un grand respect.
À force de parler d'amour, on devient amoureux.
Les grandes âmes ne sont pas celles qui aiment le plus souvent.
Les âmes propres à l'amour demandent une vie d'action qui éclate en événements nouveaux.
En amour un silence vaut mieux qu'un langage.
Tant plus le chemin est long dans l'amour, tant plus un esprit délicat sent de plaisir.
Un amour ferme et solide commence toujours par l'éloquence d'action ; les yeux y ont la meilleure part.
Quoique ce soit une même passion, il faut de la nouveauté ; l'esprit s'y plaît, et qui sait se la procurer sait se faire aimer.
L'attachement à une même pensée fatigue et ruine l'esprit de l'homme.
Les femmes aiment à apercevoir une délicatesse dans les hommes.
Quand un homme est délicat en quelque endroit de son esprit, il l'est en amour.
L'amour donne de l'esprit, il se soutient par l'esprit.
L'homme est né pour le plaisir : il le sent, il n'en faut point d'autre preuve.
L'amour n'a point d'âge ; il est toujours naissant.
Si une femme veut plaire, et qu'elle possède les avantages de la beauté, elle y réussira.
Il y a de deux sortes d'esprits, l'un géométrique, et l'autre que l'on peut appeler de finesse.
La mode et les pays règlent souvent ce que l'on appelle beauté.
Un esprit grand et net aime avec ardeur, et il voit distinctement ce qu'il aime.
L'on demande s'il faut aimer ; cela ne se doit pas demander, on le doit sentir.
À mesure que l'on a plus d'esprit, les passions sont plus grandes.
La vie tumultueuse est agréable aux grands esprits, mais ceux qui sont médiocres n'y ont aucun plaisir.
Qu'une vie est heureuse quand elle commence par l'amour et qu'elle finit par l'ambition !
Dans une grande âme, tout est grand.