L'homme a toujours été un prédateur ; un prédateur pour sa survie, un prédateur pour la conquête de son territoire, un prédateur pour imposer l'impérialisme de ses idées ou de ses croyances. Il est devenu aujourd'hui un redoutable prédateur non seulement pour l'ensemble du vivant de cette planète, mais surtout pour lui-même Car les violences les plus terrifiantes qu'il peut imposer sont parfois celles qu'il va s'infliger à lui-même au présent et semer pour l'avenir de sa descendance.
Nous sommes tous responsables, chacun d'entre nous, de cette parcelle de Vie que nous avons reçue au moment de notre conception, il nous appartient de la respecter, de l'aimer et de l'agrandir en nous et autour de nous. C'est cette ferveur d'exister qui permet à toute femme et à tout homme d'offrir plus de vie à la Vie, plus d'amour à l'Amour, plus de paix à la Paix, et par là même plus de sens à son Existence.
Un projet devient vivant quand nous avons été capables de formuler, d'énoncer, de nommer un désir, de conscientiser un rêve, de nous heurter (sans nous décourager) à un peu d'impossible. Cela signifie de pouvoir sortir ce désir de notre imaginaire pour le confronter au réel.
Nos déceptions sont des germes qu'il n'est pas nécessaire d'arroser sans arrêt de nos pleurs et de nos regrets. Nous pouvons cultiver aussi nos rires et nos regards et engranger la tendresse des possibles.
Dans la fête des sens les rires de la vie scintillent plus vibrants.
Je déposerai les rires du soleil au doux de ta bouche.
Il est des enfances douloureuses dans lesquelles l'indicible a côtoyé l'insupportable, des enfances meurtries qui vont se réparer ou se cicatriser quand elles seront prises en charge, plus tard, avec bienveillance et respect, par l'écoute attentive et vigilante d'un ami, d'un thérapeute ou par l'ex-enfant devenu adulte qui aura le courage de se prendre en charge lui-même pour restaurer son passé.
Un seul baiser peut réveiller plus d'émotion et de plaisir qu'une longue déclaration d'amour.
On peut aimer deux personnes en même temps, mais qu'on ne peut pas tomber amoureux de deux personnes en même temps. Le sentiment amoureux est global et se focalise sur la totalité de la personne. Il ne fait pas de détail, il est du genre impérialiste et absolutiste, il envahit tout, il recouvre tout. On ne peut être amoureux que d'une seule personne à la fois.
Mon avenir est sans horizon, sans couleur, gris d’incertitude, opaque.
Si un enfant vit dans l'encouragement, il apprend à être confiant ! Si un enfant vit dans l'approbation, il apprend à s'aimer lui-même ! Si un enfant vit dans la loyauté, il apprend la justice ! Et si un enfant vit dans l'amitié, il apprend à trouver l'amour dans le monde !
Quand j’entends dire autour de moi : « La vie est difficile » ou encore : « La vie est injuste », je crois qu'on se trompe de cible. Ce n'est pas la vie qui est difficile ou injuste, c'est nous qui, le plus souvent, la maltraitons, n'en reconnaissons pas les ressources, n'apprécions pas le miracle permanent qu'est sa présence tout d'abord en nous et autour de nous. La vie est belle par essence.
Le crépuscule du bonheur est encore du bonheur, ne jamais gaspiller la plus petite seconde d'amour.
Il y a des gens qui par leur regard, leur sourire, la non-impatience de leur présence nous offrent une invitation permanente à échanger, à partager, à prendre le temps de bavarder, de donner du goût à l'instant !
Notre vie est traversée en permanence par des crises. Toute notre existence est jalonnée de crises, car nous sommes des êtres non seulement en évolution permanente mais aussi tiraillés entre tant de désirs, de besoins et d'aspirations contradictoires.
La passion amoureuse, c'est le top niveau de l'amour, le number one !
Personne ne m'a enseigné à prendre soin des sentiments que j'éprouvais. On m'a laissé croire, comme à beaucoup d'enfants, qu'un amour était éternel, comme ça, de nature. Qu'il suffisait d'aimer et d'être aimé, que tout irait bien. Ça ne s'est pas passé tout à fait comme cela pour moi, j'y ai cru pourtant, mais mes certitudes n'ont pas suffi. Je suis tombé dans tous les pièges, dans toutes les erreurs, dans toutes les maladresses possibles. J'ai commencé à sortir de mes certitudes quand au lieu de faire la guerre à l'autre en l'accusant de ne pas m'aimer assez, ou de m'aimer trop, j'ai pris conscience qu'il m'appartenait de prendre soin de l'amour que j'avais en moi pour l'autre.
Mes parents, c'est comme les tiens, ils ont divorcé. C'est triste qu'ils aient divorcé, tu ne trouves pas ? Maintenant ils ont chacun un appartement, mais parfois mon père, quand il est seul, il vient quand même dormir avec maman !
Tomber amoureux fait partie des moments de l’histoire de chacun qui introduisent un changement significatif dans le cours d’une vie. Le destin bascule et une encoche dans la ligne du temps avec un avant et un après à partir de laquelle les choses ne sont plus tout à fait les mêmes.
Je dis souvent que la vie contient beaucoup de cadeaux, mais peut-être nous est-il possible de devenir un cadeau pour autrui. Il s'agit souvent de petits gestes, d'intentions minimes comme de laisser passer quelqu'un, de libérer plus vite une place de parking, de céder sa place dans une file, de sourire, d'oser proposer, inviter à un partage possible.
La vie n'est faite que d'une succession de naissances.
Le propre d'un besoin, c'est qu'il doit être satisfait.
Deux simples règles de vie facilement applicables au quotidien : Je ne parle plus sur l'autre, et je ne le laisse plus parler sur moi. Pierres angulaires d'une communication vivante et saine. Repères vitaux, pour pouvoir me définir et m'affirmer sans me laisser enfermer dans la passivité, la soumission ou l'opposition.
Il y a ceux qui ne comprennent pas et disent, et ceux qui comprennent et ne disent pas.
À trop rêver ses rêves, on assassine sa vie.
La véritable source de l'amour réside dans l'amour de soi.
Se définir c'est se situer, se positionner. Cela ne veut pas dire s'imposer, ni convaincre. C'est accepter de moduler, de relativiser son expression, et par là même son positionnement. Dans un monde où les savoirs sont mouvants, les certitudes fugaces et changeantes, les croyances aléatoires, il est important de témoigner… au présent.
Je pense m'aimer suffisamment pour être un bon compagnon en ma propre compagnie.
L'apprentissage de la communication ressemble au jardinage, si nous acceptons de découvrir, d'entretenir, de laisser fleurir le jardin qui est en nous.
Au mitan de sa vie chacun d'entre nous, qu'il le cache ou le montre, est un infirme, un handicapé profond de la communication et des relations humaines.
L'écoute active est celle qui favorise non seulement l'expression de celui qui est en face, mais aussi celle qui lui permet surtout d'entendre ce qu'il dit. Une écoute qui favorise l'« entendre » de celui qui parle.
L'écoute active se propose sur le mode suivant : « Dans ce que vous avez dit, voici ce que j'ai entendu... » Elle permet à celui qui parle, de mieux entendre ce qu'il dit.
L'amour qui cherche à se démontrer, démontre seulement qu'il n'est plus l'amour.
Il ne suffit pas d'avoir de la volonté pour avancer et réussir dans ses rêves et ses projets, il faut aussi de la cohérence, de la rigueur et une compétence réelle pour dépasser les obstacles et les échecs.
Le jaloux est souvent plus préoccupé par son amour-propre que guidé par son amour. Il ne supporte pas que celui qu'il aime et qui l'aime puisse en aimer un autre.
L'amour prend des chemins multiples pour se dire et ne pas se dire.
L'amour d'une mère pour ses enfants est donné sans contrepartie.
Tu sais, mon chéri, je t'aime, tu es mon fils adoré, je donnerais ma vie pour toi.
Un papa, c'est le plaisir du jeu et de l'ouverture au monde.
Chacun d'entre nous a besoin d'être reconnu, d'avoir une place identifiée, de ne pas être obligé de toujours se battre pour la garder ou être tenté de prendre celle de l'autre. Pour exister, notre besoin essentiel de chaleur, de tendresse doit être reconnu, entendu, satisfait. Le besoin d'être reconnu va parfois passer avant même le survivre.
Vous savez certainement qu'il y a une mère dans chaque maman ? Comment, vous ne le savez pas ? C'est très simple pourtant ! Fermez les yeux et imaginez une femme qui vient d'accoucher d'un bébé. Elle est partagée, comme divisée à l'intérieur, en deux parties : une partie maman et une partie mère. Quand le bébé sort de son ventre, qu'il « vient au monde » comme on dit, c'est la partie maman qui prend toute la place en elle et la partie mère qui se replie, qui devient toute petite. Mais la partie mère se réveillera en elle un peu plus tard, quand le bébé deviendra un petit enfant.
Une maman, c'est la partie gratifiante, comblante, oblative de la fonction maternante ; c'est celle qui donne, qui accepte, qui rassure, qui comprend, qui manifeste souvent une incroyable tolérance et bienveillance face aux demandes, aux attentes, voire aux exigences d'un bébé, d'un enfant.
Le malentendu avec les adultes, c'est qu'ils croient toujours que les enfants sont des enfants ! Il est quasi impossible de les défaire de cette croyance infondée, d'autant plus qu'ils utilisent une phrase équivoque, à sens multiples : Allez, arrête de faire l'enfant !
Dans une existence qu'on voudrait paisible et heureuse, il n'y a rien qui ne complique plus les choses de la vie que les choses de l'amour. Rien, vraiment rien qui ne rend plus difficile le moindre échange, la moindre tentative de partage que l'apparition, la présence ou le soupçon le plus ténu de ce sentiment dans une relation.
La confiance en soi est une conquête permanente sur l'imprévisible de la vie, elle n'est pas acquise une fois pour toutes, mais elle doit se ressourcer, se reconstruire, se confirmer et s'embellir chaque jour, pour pouvoir faire face à la fois à la mouvance d'une existence et à l'irruption de l'inacceptable.
L'écoute de l'autre donne son sens et son importance au dire.
À l'écoute de ta vie j'ai cueilli des étoiles, j'ai effacé des doutes, j'ai approché de nouvelles certitudes, et dans la profondeur de ta lumière j'ai enfoui tourments et lassitudes.
Nul n'est plus sourd que celui qui entend.
Permets à mon sourire de t'offrir ma tendresse, permets à ma main de t'apporter du doux, permets à mon regard de te dire ton importance, et accepter ainsi ma gratitude au cadeau de ta présence.
Agir, c'est aimer le soudain, c'est accueillir l'instant et oser demander plus au présent.
Quand les sentiments s'étiolent, le difficile est de passer de l'amour à l'humour.
Toute rencontre nouvelle est susceptible d'éveiller l'impensable.
La rencontre est le temps des espoirs les plus fous.
L'absence de mots provoque les blessures incurables.
Ce qui est remarquable chez les saboteurs du bonheur, c'est leur apparente sincérité, l'affirmation d'une bonne foi inébranlable dans leur jugement ou l'opinion qu'ils ont sur les êtres et les choses et surtout sur eux-mêmes. Ils ne savent remettre en cause ni leur regard, ni leur écoute, ni cette sensibilité particulière qui leur fait percevoir en premier le mauvais (qui existe parfois bien sûr) de la vie.
Le difficile dans la recherche de la vérité, c'est que parfois on la trouve.
Quand l'amour est maltraité par l'alcool ou une dépendance importante, au jeu, à la drogue ou à une activité qui ne permet pas à une vie à deux de rester harmonieuse et vivante, alors même le plus bel amour s'épuise, tombe malade et parfois meurt à l'intérieur du cœur de celui qui le portait jusqu'alors.
La Nostalgie est comme notre ombre qui nous précède et qui nous suit même quand l'Amour n'est plus. C'est la trace, le contour et le plein, en chacun de ce qui demeure quand l'Amour nous quitte.
Puissent tous les jours de ton absence voguer vers des rues, et m'ensoleiller des rêves qui t'habitent.
L'infidélité la plus terrible, c'est de tromper le meilleur de soi en ne se respectant plus.