Les citations de Jean de La Bruyère.

1 - Qui est Jean de La Bruyère ?

Photo / portrait de Jean de La Bruyère Biographie courte : Célèbre écrivain, essayiste et moraliste français né dans une famille bourgeoise le 17 août 1645 à Paris, Jean de La Bruyère à 50 ans est décédé à Versailles le 10 mai 1696.

La jeunesse de La Bruyère :

Fils aîné de Louis de La Bruyère (1610-1666), conseiller du Roi, contrôleur général des rentes de l'Hôtel de Ville de Paris assignées sur les Tailles, et d’Élisabeth Hamonin (morte le 3 août 1685), fille d'un procureur au Châtelet, de leur union célébrée le 25 juillet 1644 à l'église Saint-Merry naît Jean de La Bruyère le 16 août 1645 à Paris.

Les études de La Bruyère :

Les premières années de la Bruyère s'écoulent à Paris, sur l'Île de la Cité, sur le territoire peu étendu de la paroisse Saint-Christophe. En 1650, la famille quitte la Cité pour prendre logis dans la paroisse Saint-Merry, et, deux ans plus tard, ils déménagent pour une maison située rue Grenier-Saint-Lazare. Son père, Louis de la Bruyère, y meurt le 7 septembre 1666. Fils de bourgeois, La Bruyère reçoit une éducation religieuse. Il apprend de bonne heure le latin, le grec, l'allemand, l'espagnol et l'italien. Il écrira plus tard dans Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle, au chapitre XII (Des Jugements) : Les langues sont la clef ou l'entrée des sciences et rien davantage : le mépris des unes tombe sur les autres.

Ensuite, Il est vraisemblablement élevé à l'Oratoire de Paris. Le Père Jean-Félicissime Adry (1749-1818), bibliothécaire et bibliographe de l'Oratoire, mentionne La Bruyère dans la Bibliothèque des écrivains de l'Oratoire, ouvrage publié en 1790. À 20 ans, il obtient le titre de licencié en droit à l'université d'Orléans, après la soutenance de ses thèses sur les tutelles et les dotations le 3 juin 1665. La carrière du barreau s'ouvre devant lui, il peut devenir avocat au parlement de Paris. Plutôt que d'embrasser la profession de magistrat, il devient trésorier des finances, ce qui lui permet de mener une vie aisée et indépendante. En 1684, il accepte le poste de professeur particulier du petit-fils d'un haut personnage, le Grand Condé. il devient le précepteur du jeune duc de Bourbon alors âgé de 16 ans. La Bruyère s'installe en février 1685 à l'Hôtel de Condé à Versailles, domicile de son nouveau maître. À cette occasion, il fréquente la société aristocratique qu'il observe, tout en notant ses impressions. Une fois sa fonction achevée, il se décide à rédiger un livre, dont le titre sera : Les Caractères ou les Moeurs de ce siècle.

Le succès de son oeuvre :

Le 8 octobre 1687, Étienne Michallet, premier imprimeur du roi, situé rue Saint-Jacques à Paris, obtient le privilège d'imprimer la première édition des Caractères parut en mars 1688, sous ce titre : Les Caractères de Théophraste, traduits du grec, avec les Caractères ou les Mœurs de ce siècle. Quand la Bruyère donna son livre à imprimer, il était loin de présumer du succès qui l'attendait. Cette première édition, qui connut un énorme succès, fut un encouragement pour les éditions suivantes. Deux autres éditions parurent dans la même année, mais si le nombre des caractères augmente, le nombre des maximes générales diminue. La quatrième édition, publiée en 1689, a des additions importantes, plus de 350 caractères inédits. Il y rajoute des faits moraux dont il a était le spectateur attentif depuis la première édition et des faits historiques. La cinquième, publiée en 1690, en reçoit plus de 150. La sixième (1691) et la septième (1792), près de 80 chacune. La dernière édition publiée en 1693 contient 1120 remarques réparties dans 16 chapitres, auxquelles il faut ajouter son discours prononcé à l'Académie française en date du 15 juin 1693. Jean de La Bruyère est l'homme d'un seul livre commencé en 1670 jusqu'à sa version finale publiée en l'an 1694.

La mort de La Bruyère :

Élu à l'Académie française le 14 mai 1693, et travaillant sur un nouvel ouvrage, Jean de La Bruyère meurt à Versailles le 11 mai 1696 à 50 ans. Sa sépulture, prévue initialement dans l'église basilique Saint-Julien de Versailles, détruite en 1797, n'est pas connue. (Jean de La Bruyère sur Wikipédia)

2 - Les 77 pensées et citations de Jean de La Bruyère :

Qui a vécu un seul jour a vécu un siècle : même soleil, même terre, même monde, mêmes sensations ; rien ne ressemble mieux à aujourd'hui que demain.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Des esprits forts (1668)

Il y a deux mondes : l'un où l'on séjourne peu, et dont l'on doit sortir pour n'y plus rentrer ; l'autre où l'on doit bientôt entrer pour n'en jamais sortir.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Des esprits forts (1668)

L'homme est né menteur : la vérité est simple et ingénue, et il veut du spécieux et de l'ornement.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Des esprits forts (1668)

Il est difficile de décider si l'irrésolution rend l'homme plus malheureux que méprisable ; de même s'il y a toujours plus d'inconvénient à prendre un mauvais parti qu'à n'en prendre aucun.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, De l'homme (1688)

Les hommes en un sens ne sont point légers, ou ne le sont que dans les petites choses : ils changent leurs habits, leur langage, les dehors, les bienséances ; ils changent de goût quelquefois ; ils gardent leurs mœurs toujours mauvaises, fermes et constants dans le mal, ou dans l'indifférence pour la vertu.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, De l'homme (1688)

Rire des gens d'esprit, c'est le privilège des sots : ils sont dans le monde ce que les fous sont à la cour, je veux dire sans conséquence.

Jean de La Bruyère - Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688)

S'il est vrai que l'on soit pauvre pour toutes les choses que l'on désire, l'avare toute sa vie languit dans une extrême pauvreté.

Jean de La Bruyère - Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688)

Le fat lasse, ennuie, dégoûte, rebute ; l'impertinent rebute, aigrit, irrite, offense, il commence où l'autre finit.

Jean de La Bruyère - Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688)

Ceux qui s'offensent de rien ne sont pas plus faits pour la bonne société que ceux qu'un rien offense.

Jean de La Bruyère - Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688)

Le temps n'est qu'un point dans les espaces immenses de l'éternité.

Jean de La Bruyère - Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688)

Un homme d'esprit et d'un caractère simple et droit peut tomber dans quelque piège ; il ne pense pas que personne veuille lui en dresser, et le choisir pour être sa dupe : cette confiance le rend moins précautionné, mais il n'est trompé qu'une fois.

Jean de La Bruyère - Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688)

Les manières, que l'on néglige comme de petites choses, sont souvent ce qui fait que les hommes décident de vous en bien ou en mal.

Jean de La Bruyère - Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688)

Il est peut-être moins difficile aux vrais génies de rencontrer le grand et le sublime que d'éviter toutes sortes de fautes.

Jean de La Bruyère - Les Caractères (1688)

Un homme fat et ridicule rêve la veille par où et comme il pourra se faire remarquer le jour qui suit. Un homme sage se laisse habiller par son tailleur. Il y a autant de faiblesse à fuir la mode qu'à l'affecter.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Du mérite (1688)

L'on s'insinue auprès de tous les hommes, ou en les flattant dans les passions qui occupent leur âme, ou en compatissant aux infirmités qui affligent leur corps. En cela seul consistent les soins que l'on peut leur rendre. De là vient que celui qui se porte bien et qui désire peu de choses, est moins facile à gouverner.

Jean de La Bruyère - Les Caractères (1688)

Les méchants sont comme les mouches, qui parcourent le corps d'un homme, et ne s'arrêtent que sur ses plaies.

Jean de La Bruyère - Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688)

La témérité des charlatans et leurs tristes succès qui en sont les suites, font valoir la médecine et les médecins ; si ceux-ci laissent mourir, les autres tuent.

Jean de La Bruyère - Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688)

Un bon médecin est celui qui a des remèdes spécifiques, ou s'il en manque, qui permet à ceux qui les ont, de soigner et de guérir ses malades.

Jean de La Bruyère - Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688)

Le caprice est dans les femmes tout près de la beauté pour être son contrepoison.

Jean de La Bruyère - Les Caractères (1688)

Je me rachèterai toujours fort volontiers d'être fourbe par être stupide et passer pour tel.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, De l'homme (1688)

On ne trompe point en bien, la fourberie ajoute la malice au mensonge.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, De l'homme (1688)

On monte à un poste éminent et délicat plus aisément qu'on ne s'y conserve.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, De la cour (1688)

Nous devons travailler à nous rendre très dignes de quelque emploi, le reste ne nous regarde point, c'est l'affaire des autres.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Du mérite (1688)

Il y a moins de honte d'être refusé pour un emploi qu'on mérite que d'y être placé sans le mériter.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, De la cour (1688)

La finesse est l'occasion prochaine de la fourberie ; de l'une à l'autre le pas est glissant : le mensonge seul en fait la différence ; si on l'ajoute à la finesse, c'est fourberie.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, De la cour (1688)

La finesse flotte entre le vice et la vertu.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, De la cour (1688)

Les gens d'esprit méprisent les grands qui n'ont que de la grandeur.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Des grands (1688)

Chaque vertu ne demande qu'un homme, la seule amitié en veut deux.

Jean de La Bruyère - Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688)

La pauvreté manque de beaucoup de choses, l'avarice manque de tout.

Jean de La Bruyère - Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688)

L'avare mort dépense plus, en un seul jour, que ce qu'il a dépensé vivant en dix années.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Des biens de fortune (1688)

La curiosité n'est pas un goût pour ce qui est bon ou beau, mais pour ce qui est rare.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, De la mode (1688)

La vanité est l'aliment des sots.

Jean de La Bruyère - Les maximes et pensées inédites (1696)

Il faut très peu de fonds pour la politesse dans les manières ; il en faut beaucoup pour celle de l'esprit.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Des jugements (1688)

Un coupable puni est un exemple pour la canaille : un innocent condamné est l'affaire des honnêtes gens.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, De quelques usages (1688)

Le stupide est un sot qui ne parle point, en cela plus supportable que le sot qui parle.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Des jugements (1688)

Un sot est celui qui n'a pas même ce qu'il faut d'esprit pour être fat.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Des jugements (1688)

Le voile de la modestie couvre le mérite, et le masque de l'hypocrisie cache la malignité.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Des jugements (1688)

Chez certains hommes, savant et pédant sont synonymes.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Des jugements (1688)

Rien ne ressemble plus à la vive persuasion que le mauvais entêtement.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Des jugements (1688)

Il y a dans quelques hommes une certaine médiocrité d'esprit qui contribue à les rendre sages.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, De l'homme (1688)

Rarement on se repent d'avoir parlé peu, très souvent de trop parler.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, De l'homme (1688)

Les bienséances mettent la perfection, et la raison met les bienséances.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, De quelques usages (1688)

La paresse des hommes a encouragé le pédantisme.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, De quelques usages (1688)

Le flatteur n'a pas assez bonne opinion de soi ni des autres.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Des jugements (1688)

Ne songer qu'à soi et au présent est source d'erreur dans la politique.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Des jugements (1688)

Avec les gens qui par finesse écoutent tout et parlent peu, parlez encore moins.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, De la cour (1688)

À l'esprit chagrin, tout lui est suspect jusqu'aux caresses que lui fait sa maîtresse.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, De l'esprit chagrin (1688)

L'esprit chagrin fait que l'on n'est jamais content de personne.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, De l'esprit chagrin (1688)

Un homme de mérite n'est jamais incommode par sa vanité.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Du mérite (1688)

Il n'y a point au monde un si pénible métier que celui de se faire un grand nom.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Du mérite (1688)

Il y a plus d'outils que d'ouvriers, et de ces derniers plus de mauvais que d'excellents.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Du mérite (1688)

Les hommes sont trop occupés d'eux-mêmes pour avoir le loisir de discerner les autres.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Du mérite (1688)

La vertu a cela d'heureux qu'elle se suffit à elle-même.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, De la mode (1688)

Un fat est celui que les sots croient un homme de mérite.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Des jugements (1688)

Toute confiance est dangereuse si elle n'est pas entière.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, De la société et de la conversation (1688)

Les hommes n'aiment point à vous admirer, ils aiment mieux aimer et veulent plaire.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, De la société et de la conversation (1688)

L'entêtement et le dégoût se suivent de près.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Des jugements (1688)

La naissance fait moins d'honneur qu'elle n'en ordonne : Vanter sa race, c'est louer le mérite d'autrui.

Jean de La Bruyère - Les préceptes et maximes (1688)

Talent, goût, esprit, bon sens, choses différentes, non incompatibles.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Des jugements (1668)

Entre le bon sens et le bon goût, il y a la différence de la cause à son effet.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Des jugements (1668)

Il se croit des talents et de l'esprit : il est riche.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Des biens de fortune (1688)

Un critique n'est formé qu'après plusieurs années d'observations et d'études ; un critiqueur naît du soir au matin.

Jean de La Bruyère - Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688)

Estimer quelqu'un, c'est l'égaler à soi.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Des jugements (1668)

L'esprit de parti abaisse les plus grands hommes jusques aux petitesses du peuple.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, De l'homme (1688)

Qui ne sait rien croit enseigner aux autres ce qu'il vient d'apprendre lui-même.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, De la société et de la conversation (1688)

La moquerie est souvent indigence d'esprit.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, De la société et de la conversation (1688)

C'est le rôle d'un sot d'être importun : un homme habile sent s'il convient, ou s'il ennuie.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, De la société et de la conversation (1688)

Soyez effronté, et vous réussirez.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, De la cour (1688)

Entre esprit et talent, il y a la proportion du tout à sa partie.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Des jugements (1688)

Le distrait éclate de ce qui lui passe par l'esprit et réponds à sa pensée.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Pensées diverses (1688)

L'athée ne nie pas Dieu et la religion, il n'y pense point.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Des esprits forts (1688)

La faveur met l'homme au-dessus de ses égaux, et sa chute au-dessous.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, De la cour (1688)

Un caractère bien fade est celui de n'en avoir aucun.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, De la société et de la conversation (1688)

Un beau-père aime son gendre, aime sa bru ; une belle-mère aime son gendre, n'aime point sa bru.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, De la société et de la conversation (1688)

De bien des gens il n'y a que le nom qui vaille quelque chose.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Du mérite (1688)

Le sage guérit de l'ambition par l'ambition même.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, Du mérite (1688)

Il y a des gens qui parlent un moment avant d'avoir pensé.

Jean de La Bruyère - Les Caractères, De la société et de la conversation (1688)

3 - Les citations de La Bruyère classées par rubriques :

Du coeur (1688) » De l'homme (1688) » Des femmes (1688) »

4 - Les portraits et lithographie de La Bruyère :

Le portrait attribué à Nicolas de Largillierre est exposé au musée des Beaux-Arts de Quimper en Bretagne. Nicolas de Largillierre est considéré comme l'un des portraitistes les plus réputés des XVIIe et XVIIIe siècles. Né le 2 octobre 1656 à Paris, il est mort le 20 mars 1746 à 89 ans dans sa ville natale.

Portrait à l'huile de La Bruyère 700x700

Portrait attribué à Nicolas de Largillierre :

Un des portraitistes les plus réputés (1656-1746).

Tableau de Jean de La Bruyère (700x700)

Tableau de Jean de La Bruyère :

Peinture de l'école française du XVIIe siècle.

Lithographie de La Bruyère (700x700)

Lithographie de La Bruyère :

Lithographie de François-Séraphin Delpech.

5 - La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
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