Jean de La Bruyère Quelques mots sur l'auteur : Essayiste et moraliste français né le 17 août 1645 à Paris, Jean de La Bruyère est décédé à Versailles le 10 mai 1696. Élu à l'
Académie française le 14 mai 1693, il décède d'une attaque d'apoplexie dans la nuit du 10 au 11 mai 1696, et repose au cimetière Notre Dame à Versailles. (
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Les 72 pensées et citations de Jean de La Bruyère : Rire des gens d'esprit, c'est le privilège des sots : ils sont dans le monde ce que les fous sont à la cour, je veux dire sans conséquence.
Jean de La Bruyère - Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688) S'il est vrai que l'on soit pauvre pour toutes les choses que l'on désire, l'avare toute sa vie languit dans une extrême pauvreté.
Jean de La Bruyère - Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688) Le fat lasse, ennuie, dégoûte, rebute ; l'impertinent rebute, aigrit, irrite, offense, il commence où l'autre finit.
Jean de La Bruyère - Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688) Ceux qui s'offensent de rien ne sont pas plus faits pour la bonne société que ceux qu'un rien offense.
Jean de La Bruyère - Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688) Le temps n'est qu'un point dans les espaces immenses de l'éternité.
Jean de La Bruyère - Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688) Un homme d'esprit et d'un caractère simple et droit peut tomber dans quelque piège ; il ne pense pas que personne veuille lui en dresser, et le choisir pour être sa dupe : cette confiance le rend moins précautionné, mais il n'est trompé qu'une fois.
Jean de La Bruyère - Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688) Les manières, que l'on néglige comme de petites choses, sont souvent ce qui fait que les hommes décident de vous en bien ou en mal.
Jean de La Bruyère - Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688) Il est peut-être moins difficile aux vrais génies de rencontrer le grand et le sublime que d'éviter toutes sortes de fautes.
Jean de La Bruyère - Les Caractères (1688) Un homme fat et ridicule rêve la veille par où et comme il pourra se faire remarquer le jour qui suit. Un homme sage se laisse habiller par son tailleur. Il y a autant de faiblesse à fuir la mode qu'à l'affecter.
Jean de La Bruyère - Les Caractères, Du mérite (1688) L'on s'insinue auprès de tous les hommes, ou en les flattant dans les passions qui occupent leur âme, ou en compatissant aux infirmités qui affligent leur corps. En cela seul consistent les soins que l'on peut leur rendre. De là vient que celui qui se porte bien et qui désire peu de choses, est moins facile à gouverner.
Jean de La Bruyère - Les Caractères (1688) Les méchants sont comme les mouches, qui parcourent le corps d'un homme, et ne s'arrêtent que sur ses plaies.
Jean de La Bruyère - Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688) La témérité des charlatans et leurs tristes succès qui en sont les suites, font valoir la médecine et les médecins ; si ceux-ci laissent mourir, les autres tuent.
Jean de La Bruyère - Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688) Un bon médecin est celui qui a des remèdes spécifiques, ou s'il en manque, qui permet à ceux qui les ont, de soigner et de guérir ses malades.
Jean de La Bruyère - Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688) Le caprice est dans les femmes tout près de la beauté pour être son contrepoison.
Jean de La Bruyère - Les Caractères (1688) Je me rachèterai toujours fort volontiers d'être fourbe par être stupide et passer pour tel.
Jean de La Bruyère - Les Caractères, De l'homme (1688) On ne trompe point en bien, la fourberie ajoute la malice au mensonge.
Jean de La Bruyère - Les Caractères, De l'homme (1688) On monte à un poste éminent et délicat plus aisément qu'on ne s'y conserve.
Jean de La Bruyère - Les Caractères, De la cour (1688) Nous devons travailler à nous rendre très dignes de quelque emploi, le reste ne nous regarde point, c'est l'affaire des autres.
Jean de La Bruyère - Les Caractères, Du mérite (1688) Il y a moins de honte d'être refusé pour un emploi qu'on mérite que d'y être placé sans le mériter.
Jean de La Bruyère - Les Caractères, De la cour (1688) La finesse est l'occasion prochaine de la fourberie ; de l'une à l'autre le pas est glissant : le mensonge seul en fait la différence ; si on l'ajoute à la finesse, c'est fourberie.
Jean de La Bruyère - Les Caractères, De la cour (1688) La finesse flotte entre le vice et la vertu.
Jean de La Bruyère - Les Caractères, De la cour (1688) Les gens d'esprit méprisent les grands qui n'ont que de la grandeur.
Jean de La Bruyère - Les Caractères, Des grands (1688) Chaque vertu ne demande qu'un homme, la seule amitié en veut deux.
Jean de La Bruyère - Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688) La pauvreté manque de beaucoup de choses, l'avarice manque de tout.
Jean de La Bruyère - Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688) L'avare mort dépense plus, en un seul jour, que ce qu'il a dépensé vivant en dix années.
Jean de La Bruyère - Les Caractères, Des biens de fortune (1688) La curiosité n'est pas un goût pour ce qui est bon ou beau, mais pour ce qui est rare.
Jean de La Bruyère - Les Caractères, De la mode (1688) La vanité est l'aliment des sots.
Jean de La Bruyère - Les maximes et pensées inédites (1696) Il faut très peu de fonds pour la politesse dans les manières ; il en faut beaucoup pour celle de l'esprit.
Jean de La Bruyère - Les Caractères, Des jugements (1688) Un coupable puni est un exemple pour la canaille : un innocent condamné est l'affaire des honnêtes gens.
Jean de La Bruyère - Les Caractères, De quelques usages (1688) Le stupide est un sot qui ne parle point, en cela plus supportable que le sot qui parle.
Jean de La Bruyère - Les Caractères, Des jugements (1688)
Quelques œuvres de Jean de La Bruyère : 3 — La liste des auteurs populaires :