Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Les citations de Jules Renard.

1 — Qui est Jules Renard ?

Photo de Jules Renard Biographie courte : Écrivain et auteur dramatique français né le 22 février 1864 à Châlons-du-Maine dans le département de la Mayenne, Pierre-Jules Renard, dit Jules Renard, est mort d'artériosclérose à l'âge de 46 ans le 22 mai 1910 à Paris. Jules Renard repose au cimetière de Chitry-les-mines dans la Nièvre, commune dont il fut le maire. Ses distinctions : La Légion d'honneur en 1900, et membre de l'Académie Goncourt en 1907. (Source : Wikipédia)

2 — Les 138 pensées et citations de Jules Renard :

Misogyne, c'est-à-dire amoureux de la première venue.

Jules Renard - Le journal du 22 décembre 1899.

La meilleure santé, c'est de ne pas sentir sa santé.

Jules Renard - Le journal du 14 juillet 1896.

Qu'importe ce que je fais ! Demandez-moi ce que je pense.

Jules Renard - Le journal du 12 avril 1890.

Qu'importe le bonheur quand on n'a point la joie.

Jules Renard - Le journal du 2 décembre 1895.

Pour arriver, il faut mettre de l'eau dans son vin, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de vin.

Jules Renard - Le journal du 3 juillet 1894.

Avec une femme, l'amitié ne peut être que le clair de lune de l'amour.

Jules Renard - Le journal du 10 novembre 1888.

Rêve de grandes choses : cela te permettra d'en faire au moins de toutes petites.

Jules Renard - Le journal du 9 mai 1894.

Elle est de ces petites femmes fragiles qui aiment mieux aimer que faire l'amour.

Jules Renard - Le journal du 26 novembre 1894.

La paresse est une habitude prise de se reposer avant la fatigue.

Jules Renard - Le journal du 22 mai 1906.

Je sais enfin ce qui distingue l'homme de la bête, ce sont les ennuis d'argent.

Jules Renard - Le journal du 16 décembre 1904.

Fourmis, petites perles noires dont le fil est cassé.

Jules Renard - Le journal du 11 mai 1906.

Dans l'ombre d'un homme glorieux, il y a toujours une femme qui souffre.

Jules Renard - Journal du 1er février 1906.

Quand la paresse rend malheureux, elle a la même valeur que le travail.

Jules Renard - Journal du 30 septembre 1897.

Tout malheur qui ne m'atteint pas n'est qu'un rêve.

Jules Renard - Le journal du 3 avril 1898.

Tout le monde n'a pas le bonheur d'être orphelin.

Jules Renard - Poil de carotte (1894)

Au travail, le plus difficile, c'est d'allumer la petite lampe du cerveau : après, ça brûle tout seul.

Jules Renard - Le journal du 18 mars 1895.

Le romantique regarde une armoire à glace et croit que c'est la mer.

Jules Renard - Le journal du 5 décembre 1909.

J'ai des goûts d'acrobate solitaire ; j'aime à me tourner le dos à moi-même.

Jules Renard - Le journal du 14 mai 1898.

Les enfants, c'est le bonheur du foyer, la joie de la maison.

Jules Renard - Un habit par la fenêtre, le 6 octobre 1885.

Dieu, celui que tout le monde connaît, de nom.

Jules Renard - Le journal du 14 avril 1894.

Si tu as plusieurs cordes à ton arc, elles s'embrouilleront, et tu ne pourras plus viser.

Jules Renard - Le journal du 8 décembre 1896.

Il faut savoir s'embêter, pour que la vie ne paraisse pas trop courte.

Jules Renard - Le journal du 4 décembre 1909.

Le projet est le brouillon de l'avenir, et parfois, il faut à l'avenir des centaines de brouillons.

Jules Renard - Le journal du 2 février 1902.

Sois modeste, c'est le genre d'orgueil qui déplaît le moins.

Jules Renard - Le journal du 22 avril 1903.

Rien ne sert de mourir, il faut mourir à point.

Jules Renard - Le journal du 1er mars 1896.

Un borgne, c'est un infirme qui n'a droit qu'à un demi-chien.

Jules Renard - Journal du 24 janvier 1896.

Appelons la femme un bel animal sans fourrure dont la peau est très recherchée.

Jules Renard - Journal du 6 juin 1887.

Les rides sont des sourires gravés.

Jules Renard - Journal du 25 décembre 1897.

Il faut qu'une phrase soit si claire, qu'elle fasse plaisir au premier coup, et, pourtant, qu'on la relise à cause du plaisir qu'elle a fait.

Jules Renard - Le journal du 16 mai 1903.

Penser ne suffit pas, il faut penser à quelque chose.

Jules Renard - Le journal du 18 juillet 1899.

La femme parle toujours de son âge, et ne le dit jamais.

Jules Renard - Le journal du 14 juillet 1889.

Il y a des gens qui donnent un conseil comme on donne un coup de poing.

Jules Renard - Journal (1887-1892)

Si jamais une femme me fait mourir, ce sera de rire.

Jules Renard - Le journal du 17 février 1898.

Le sot qui sent sa sottise n'est déjà plus si sot.

Jules Renard - Le journal du 12 juillet 1905.

Dès qu'on dit à une femme qu'elle est jolie, elle se croit de l'esprit.

Jules Renard - Le journal du 9 février 1899.

On n'est pas heureux : notre bonheur, c'est le silence du malheur.

Jules Renard - Le journal du 21 septembre 1894.

Les malheurs des autres nous sont indifférents, à moins qu'ils ne nous fassent plaisir.

Jules Renard - Le journal du 7 décembre 1894.

S'embêter, c'est s'insulter soi-même.

Jules Renard - Le journal du 5 septembre 1893.

Si d'une discussion on pouvait sortir la moindre vérité, on discuterait moins.

Jules Renard - Le journal du 24 octobre 1887.

D'expérience en expérience, j'arrive à la certitude que je ne suis fait pour rien.

Jules Renard - Le journal du 17 juillet 1906.

Il n'est pas nécessaire de vivre, mais il l'est de vivre heureux.

Jules Renard - Le journal du 17 septembre 1906.

La vie n'est ni longue, ni courte : elle a des longueurs.

Jules Renard - Le journal du 22 août 1909.

La vie est courte, mais comme c'est long, de la naissance à la mort !

Jules Renard - Le journal du 26 mai 1896.

Des hommes ont l'air de ne s'être mariés que pour empêcher leurs femmes de se marier avec d'autres.

Jules Renard - Le journal du 29 septembre 1897.

Libre penseur - Penseur suffirait.

Jules Renard - Le journal du 26 juin 1905.

Neurasthénique : un homme en bonne santé qui a une maladie mortelle.

Jules Renard - Le journal du 26 février 1906.

La semaine du travailleur a sept jours, la semaine du paresseux a sept demains.

Jules Renard - Le journal du 13 juillet 1905.

Il n'y a que les riches qui héritent d'un million.

Jules Renard - Journal du 20 août 1904.

Les âmes basses ne comptent que sur la noblesse des autres.

Jules Renard - Le journal du 6 janvier 1874.

La conversation est un jeu de sécateur, où chacun taille la voix du voisin aussitôt qu'elle pousse.

Jules Renard - Le journal du 29 janvier 1893.

Chaque fleur attire sa mouche.

Jules Renard - Le journal du 1er octobre 1898.

Écrire, c'est une façon de parler sans être interrompu.

Jules Renard - Le journal du 13 avril 1895.

Cherchez le ridicule en tout, vous le trouverez.

Jules Renard - Le journal du 17 février 1890.

La critique est aisée et le critique dans l'aisance.

Jules Renard - Journal, 1887-1910.

Relie par des rêves bien dirigés le travail du soir au travail du matin.

Jules Renard - Journal du 28 octobre 1896.

Si la girouette pouvait parler, elle dirait qu'elle dirige le vent.

Jules Renard - Le journal du 26 février 1906.

L'homme est indifférent comme une montre.

Jules Renard - Le journal du 23 février 1910.

Les gens heureux n'ont pas le droit d'être optimistes : c'est une insulte au malheur.

Jules Renard - Le journal du 25 juillet 1903.

Quand un homme a réussi, et qu'il est bête, c'est une insulte aux étoiles !

Jules Renard - Le journal du 12 novembre 1904.

Il n'y a pas d'amis, il y a que des moments d'amitié.

Jules Renard - Le journal du 5 janvier 1894.
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3 — La liste des auteurs populaires :

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