Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Louis-Philippe, comte de Ségur (3)

Les meilleures citations de Louis-Philippe de Ségur :

Les hommes disent des femmes tout ce qu'il leur plaît, les femmes font des hommes tout ce qu'elles veulent.

Louis-Philippe de Ségur - La vie en couple (1816)

Les grandes folies appartiennent au premier amour, et les grandes faiblesses au dernier ; l'un est le complément de la vie, et l'autre en est le reste.

Louis-Philippe de Ségur - L'amour (1816)

Le vulgaire admire d'abord ce qui l'effraie, et croit voir la justice où il trouve la force.

Louis-Philippe de Ségur - Le vulgaire (1816)

On règne par le caractère, et non par l'esprit.

Louis-Philippe de Ségur - Le pouvoir (1816)

Personne n'est tout à fait exempt de vanité, celui qui n'en est pas teint, en est au moins arrosé.

Louis-Philippe de Ségur - Le talent (1816)

Le talent, disgracié dans les temps de calme, est rappelé dans les jours de péril.

Louis-Philippe de Ségur - Le talent (1816)

Les vieillards chagrins sont ceux que leur mémoire tourmente, et qui regrettent une vie mal dépensée.

Louis-Philippe de Ségur - La vieillesse (1816)

Sans union, il ne peut exister ni force ni esprit public.

Louis-Philippe de Ségur - Les femmes (1816)

L'amour-propre, toujours maître des hommes, corrompt les forts par l'orgueil et les faibles par la vanité.

Louis-Philippe de Ségur - L'amour-propre (1816)

Aimer, c'est sentir une double existence, c'est posséder une double vie.

Louis-Philippe de Ségur - L'amour (1816)

Le malheur nous éclaire, le bonheur nous enivre.

Louis-Philippe de Ségur - L'école de l'adversité (1816)

La folie de l'avare est d'immoler le présent à l'avenir.

Louis-Philippe de Ségur - Le temps (1816)

Il faut tirer des leçons du passé, vivre sans retenue le présent, et anticiper l'avenir modérément.

Louis-Philippe de Ségur - Le temps (1816)

L'intérêt personnel ne voit les objets qu'à travers un verre ardent, qui les colore, et les grossit.

Louis-Philippe de Ségur - Le repos (1816)

Tantôt l'homme désire tout ; tantôt il se dégoûte de tout : jamais content, toujours insatisfait.

Louis-Philippe de Ségur - L'homme (1816)

Une heureuse vieillesse est le fruit d'une sage jeunesse. L'une a préparé à l'autre de nobles voluptés : toutes celles que la décence et la vertu ne condamnent pas lui sont soumises et permises.

Louis-Philippe de Ségur - Les quatre âges de la vie (1816)

Quittez le monde avant que le monde ne vous quitte.

Louis-Philippe de Ségur - Le dernier âge (1816)

L'histoire allonge notre vie, elle y ajoute les siècles passés.

Louis-Philippe de Ségur - Le dernier âge (1816)

Une femme qui veut garder son mari, et ou son amant, doit varier sans cesse ses moyens de plaire ; on en est venu au point de ne pouvoir aimer longtemps la même personne, à moins qu'elle n'ait le secret de ne pas se montrer toujours la même, et c'est là un des tristes avantages que la corruption des mœurs donne à l'art sur la nature, et à la coquetterie sur la vertu.

Louis-Philippe de Ségur - L'ennui (1816)

Le temps est un monstre qui fait peur, et qui du poids de ses pas qui nous écrasent, chaque heure qui sonne nous menace de sa terrible faux, dont il est armé.

Louis-Philippe de Ségur - Le temps (1816)

Une partie de la vie se passe à mal faire, une autre partie à ne rien faire, la presque totalité à faire autre chose que ce qu'on devrait faire.

Louis-Philippe de Ségur - Le temps (1816)

Le temps est l'étoffe dont notre vie est faite ; c'est le bien dont nous devrions être le plus économes, et c'est pourtant celui que nous dépensons le plus follement, que nous perdons avec le moins de regret, et que nous nous laissons voler le plus facilement.

Louis-Philippe de Ségur - Le temps (1816)

Le temps est la seule propriété qui soit entièrement à nous, tout le reste est incertain.

Louis-Philippe de Ségur - Le temps (1816)

Il faut à l'homme, pour être heureux, qu'il marche appuyé sur la prudence, et éclairé par la raison.

Louis-Philippe de Ségur - Le temps (1816)

Le plus doux spectacle à mes yeux, c'est de voir la modestie unie à la grandeur, la bonté à la puissance.

Louis-Philippe de Ségur - La conscience (1816)

L'habitude fortifie la vertu comme le vice.

Louis-Philippe de Ségur - La conscience (1816)

Souvent la passion parle trop haut, et la conscience trop bas, et trop tard.

Louis-Philippe de Ségur - La conscience (1816)

Il n'y a pas de louanges si grosses dont la vanité ne nous fasse avaler au moins la moitié.

Louis-Philippe de Ségur - La vanité (1816)

De tous les flatteurs, notre vanité est celui qui nous trompe le plus.

Louis-Philippe de Ségur - La vanité (1816)

Hélas ! nous avons si peu de jours à passer sur la terre, ne les perdons pas à nous haïr.

Louis-Philippe de Ségur - La reconnaissance (1816)

Dès qu'on aime, on est bon ; dès qu'on est bon, on veut être aimé, et on l'est.

Louis-Philippe de Ségur - La reconnaissance (1816)

L'amour-propre le plus fin est toujours dupe de la louange qui n'est qu'une fausse monnaie.

Louis-Philippe de Ségur - La reconnaissance (1816)

La plus grande habileté d'un homme ne consiste pas à faire du bien à ses amis et du mal à ses ennemis, mais à forcer, par la reconnaissance, ses ennemis à devenir de bons amis.

Louis-Philippe de Ségur - La reconnaissance (1816)

Plus notre vie a été longue, plus la lassitude est grande, et pour dire vrai, à certaine époque la mort n'est qu'un repos désirable.

Louis-Philippe de Ségur - Les quatre âges de la vie (1816)

Un rideau qui affaiblit notre vue nous annonce, comme l'ombre croissante de la nuit, qu'il est temps de nous endormir.

Louis-Philippe de Ségur - Les quatre âges de la vie (1816)

Si la vie est un bien, la mort est son fruit ; si la vie est un mal, la mort est son terme.

Louis-Philippe de Ségur - Les quatre âges de la vie (1816)

L'histoire renferme l'expérience du monde et la raison des siècles ; c'est un maître impartial dont nous ne pouvons réfuter les raisonnements, appuyés sur des faits ; il nous montre le passé pour nous annoncer l'avenir : c'est le miroir de la vérité.

Louis-Philippe de Ségur - Les pensées diverses (1823)

L'aveugle jeunesse regarde la vie comme une propriété ; la vieillesse sent bien que c'est un usufruit.

Louis-Philippe de Ségur - La vieillesse (1816)

On trouve encore du bonheur à faire des ingrats, mais il n'y a que du malheur à l'être.

Louis-Philippe de Ségur - Les pensées diverses (1823)

Le présent excède les malades, l'avenir les effraie.

Louis-Philippe de Ségur - Le temps (1816)

L'homme est toujours pauvre en pensant à ce qui est au-dessus de lui, et riche en se comparant à ce qui est au-dessous.

Louis-Philippe de Ségur - Le malheur (1816)

La plus grande et la plus commune des folies des hommes est de vouloir des choses qui se contredisent, de la sensibilité sans douleur, de la lumière sans ombre, un bonheur pur et sans mélange ; nous oublions que l'or même a besoin d'alliage pour nous être de quelque utilité.

Louis-Philippe de Ségur - Le malheur (1816)

Tout ambitieux doit s'accoutumer aux orales de l'océan populaire, les calmer au lieu d'irriter leur furie, et capter une bienveillance qu'on ne peut forcer.

Louis-Philippe de Ségur - L'ambition (1816)

Il y a plus de force à souffrir patiemment les adversités qu'à s'en délivrer par la mort.

Louis-Philippe de Ségur - L'adversité (1816)

Il y a des femmes qui traversent la vie, comme ces souffles des printemps qui vivifient tout sur leur passage.

Louis-Philippe de Ségur - La femme (1816)

La nature a soumis la femme à l'homme, mais la nature ne connaît point d'esclaves.

Louis-Philippe de Ségur - La femme (1816)

Il faut être en garde sur ses sens, comme sur ses ennemis déclarés.

Louis-Philippe de Ségur - Les sens (1816)

La bienveillance est le fonds, l'essence, le mérite du bienfait ; le don ou le pardon n'en sont que l'accessoire et le cadre.

Louis-Philippe de Ségur - La reconnaissance (1816)

Celui qui se respecte lui-même méprise le monde.

Louis-Philippe de Ségur - Le respect (1816)

La reconnaissance est un des plus beaux fruits de l'amitié, ces deux sentiments s'unissent et se confondent. Ce qui est plus difficile et plus rare, c'est d'exciter la reconnaissance d'un ennemi ; pour remporter cette victoire, il faut se vaincre soi-même, résister aux passions qui poussent à la vengeance et n'écouter que la générosité qui conseille la clémence.

Louis-Philippe de Ségur - La reconnaissance (1816)

Les Français ressemblent aux abeilles ; on leur prend leur miel et leur cire, et le moment d'après elles travaillent à en faire d'autres.

Louis-Philippe de Ségur - Les quatre âges de la vie (1816)

La multitude, comme l'enfance, aime à briser ses hochets ; étrangère à la modération, l'excès seul lui plaît ; elle passe tour à tour de l'enthousiasme à la haine, et ses idoles d'aujourd'hui seront demain ses victimes.

Louis-Philippe de Ségur - La reconnaissance (1816)

L'avare et l'ambitieux sont nécessairement ingrats, car ils ne peuvent jamais recevoir autant qu'ils désirent.

Louis-Philippe de Ségur - La reconnaissance (1816)

On agrandit tout ce qu'on persécute.

Louis-Philippe de Ségur - La reconnaissance (1816)

On est malheureux tant qu'on élève trop sa vue et ses désirs : l'esclave est jaloux de l'homme libre ; l'homme libre, du citoyen ; le citoyen, du riche ; le riche, des grands ; les grands, des dieux : Les hommes malheureux voudraient pouvoir être immortels comme eux.

Louis-Philippe de Ségur - Le malheur (1816)

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