Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Maxime Du Camp

Quelques mots sur l'auteur :

Photo de Maxime Du CampÉcrivain, poète, critique littéraire, polygraphe et photographe français né le 8 février 1822 à Paris, Maxime Du Camp est décédé le 8 février 1894 à Baden-Baden en Allemagne à l'âge de 72 ans. Il repose au cimetière de Montmartre à Paris. Pour de plus amples informations, lisez sa biographie sur Wikipédia.

Les 87 pensées et citations de Maxime Du Camp :

Ma femme n'est pas une femme, c'est une fleur ; on ne la possède pas, on la respire !

Maxime Du Camp - Naples et la société napolitaine (1862)

Faire du bien à ceux qui souffrent, c'est se faire du bien à soi-même.

Maxime Du Camp - La charité privée à Paris (1885)

Plus nous devenons incapables d'inspirer de l'amour, plus l'amour nous apparaît ineffable ; on regrette les heures gaspillées, au temps de la jeunesse, à autre chose qu'à aimer.

Maxime Du Camp - Une histoire d'amour (1889)

L'amour a peu de chances d'émouvoir un petit cœur sec et personnel.

Maxime Du Camp - L'homme au bracelet d'or (1862)

J'ai plus d'amour au cœur que je n'en puis porter !

Maxime Du Camp - L'homme au bracelet d'or (1862)

Il n'y a d'éternel que la vérité.

Maxime Du Camp - L'homme au bracelet d'or (1862)

Lorsque deux êtres ont eu de merveilleux échanges et ont vécu ensemble à une si prodigieuse hauteur, quoiqu'il arrive, il reste toujours entre eux une attache secrète que rien ne peut briser.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Adieu ! tu n'es plus pour moi qu'un souvenir chéri.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Ils étaient dans une telle sécurité sur eux-mêmes, vis-à-vis l'un de l'autre et des événements possibles, qu'ils furent saisis par l'orage sans l'avoir vu se former. Ils en étaient arrivés à cette heure singulière et douloureuse qui ne manque jamais de sonner à un certain moment pour les liaisons de cette sorte, si solidement nouées qu'elles soient ; l'instant de la crise était venu. Les heureux, les prédestinés, les indifférents peut-être, les sages à coup sûr, traversent courageusement cette étape pénible et se retrouvent après, fatigués, diminués, mais n'ayant point désespéré d'eux-mêmes, et ils peuvent, se reprenant par la main, continuer sans trop de malaise la route qu'ils avaient commencée ensemble. Mais ceux qui sentent battre dans leur cœur le sang trop chaud de la passion, les ardents, les convaincus s'arrêtent, luttent, se meurtrissent mutuellement et s'en vont, pleins de regrets, de souvenirs amers, de récriminations injustes, mourir chacun dans son coin comme un loup blessé. Ceux-là ont sans doute vécu plus vite, plus fort, plus amplement que les autres ; mais de quelles incurables douleurs, de quelles cicatrices toujours ouvertes ne payent-ils pas les heures d'extase qu'on leur a enviées sans savoir quel en serait le châtiment ? On ne revient jamais sain et sauf de ces batailles occultes et acharnées, on y laisse toujours la meilleure part de soi-même et l'on s'en retire avec une sorte de déchéance morale qu'on ne connaissait pas.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Un couple heureux n'a rien à envier à personne, car le bonheur ne se raconte pas.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Le mariage est une chose fort grave ! Si on choisit une compagne, c'est pour la vie ; il faut être résolu à partir avec elle sur le même radeau pour la terre promise, ou pour le naufrage !

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

La bourgeoise s'imagine qu'il suffit d'avoir beaucoup d'amants pour être une grande dame.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Je reviens d'enterrer ma tante, je l'ai mise dans son cercueil, elle me laisse assez de rente pour me permettre un joli deuil ! Elle est dans un coffre de chêne où tout de son long on peut tenir ! Il ne faut pas que ça la gêne ! où y a d'la gêne, y a pas de plaisir.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

La plupart des filles sont aussi bêtes que décolletées.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Jurer, c'est la dernière ressource des hommes quand ils ne savent plus que dire.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

La vie n'est pas faite pour les rêvasseries malsaines ou tout au moins inutiles.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Les vieux moines n'ont jamais converti les jeunes pécheurs.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Tout changement porte en soi son chagrin, et je dirai même sa punition.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Larmes d'amour, pluie de printemps, sont séchées en peu de temps.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

On doit se marier quand on aime et qu'on est aimé, sinon il vaut mieux rester libre.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

La femme rêve de se fixer à jamais et veut se donner tout entière ; l'homme cherche à n'accepter que ce qu'il pourra quitter sans peine, car il veut demeurer libre toujours, différence essentielle qui divise irrémissiblement les deux sexes et en fait souvent des frères ennemis.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Il faut dans la vie toujours savoir où l'on va sous peine de se casser le cou dans le premier trou ouvert sur la route.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

À vingt-deux ans, le cœur est bientôt pris, et, à seize ans, il aime à se donner.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

L'amour est une force indépendante de l'homme, elle lui est donnée momentanément en vertu de raisons et de circonstances dont souvent il n'a pas conscience et dont il est rarement responsable.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Nous nous faisons dans nos rêveries premières une haute idée de l'existence ; nous lui demandons plus qu'elle ne contient, et nous ne lui pardonnons pas de ne nous offrir que ce qu'elle renferme. Nous cherchons et nous ne trouvons pas. Nous interrogeons l'oracle, il reste muet, car il n'aurait rien à nous apprendre que nous ne sachions ; nous mangeons le fruit de l'arbre de la science et nous demeurons surpris et indignés de ne point nous sentir plus savants et « devenus semblables aux dieux. » Quand enfin l'expérience a fait la lumière en nous, nous arrivons souvent à cette amère conclusion que changer d'amis, de position, de patrie, de maîtresse, ce n'est le plus souvent que changer d'ennui.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Quand le chevreau est là, la chèvre est tout proche.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Plus on approche de l'instant désiré, plus les heures deviennent lentes et se traînent lourdement.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Le raisonnement et la résignation ne sont généralement pas le partage de la première jeunesse.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Certains hommes portent durant leur vie entière quelque chose de triste et de pesant comme si leurs pères leur avaient légué les mélancolies et les humiliations que leur imposa la ruine de leurs espérances.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Nul homme ne peut être sans aimer.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

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