Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Maxime Du Camp (2)

Les citations célèbres de Maxime Du Camp :

C'est la loi du couple : Qui ne se renouvelle pas, meurt ; qui s'absorbe, périt.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Les jours se suivent et se ressemblent, ils sont uniformément ennuyeux et pesants.

Maxime Du Camp - Une histoire d'amour (1889)

Quand un ivrogne voit un cabaret, il y entre ; quand je vois un orchestre, j'y cours.

Maxime Du Camp - Une histoire d'amour (1889)

Lorsque je regarde autour de moi, lorsque je me retourne vers le passé de mon existence, qui, cependant, fut heureuse, et que je vois des enfants, je suis pris de tristesse en me demandant ce que la destinée leur réserve. L'insouciance, la joie, la santé, l'imprévoyance d'un lendemain auquel on ne saurait songer, les dorloteries maternelles, tout cela s'en ira, pour faire place à l'angoisse, au chagrin, à la maladie, à l'inquiétude, au regret de ceux que l'on aime et qui meurent, à la lutte quotidienne, aux déceptions, à la ruine et peut-être à l'infortune. C'est pourquoi je suis de ceux qui gâtent les enfants et qui, en prévision de l'avenir, cherchent à leur faire quelques années heureuses au début de la vie.

Maxime Du Camp - Une histoire d'amour (1889)

N'auras-tu pas pitié de ma jeunesse errante, j'ai traversé les mers pour venir jusqu'à toi.

Maxime Du Camp - Une histoire d'amour (1889)

On se dit « Si j'avais su ! », et maintenant que l'on sait, il est trop tard.

Maxime Du Camp - Une histoire d'amour (1889)

Le poids des ans est si lourd que je n'ose plus le soulever.

Maxime Du Camp - Une histoire d'amour (1889)

Rêveries et souvenirs, bien souvent, c'est tout un.

Maxime Du Camp - Une histoire d'amour (1889)

Il faut combattre l'intolérance, de quelque côté qu'elle se produise.

Maxime Du Camp - La charité privée à Paris (1885)

Lorsque l'on n'adore rien, on est bien près de s'adorer soi-même.

Maxime Du Camp - La charité privée à Paris (1885)

Il y a des souvenirs qu'on voudrait arracher de son cœur, dût-on arracher son cœur avec eux.

Maxime Du Camp - Les mémoires d'un suicidé (1853)

Les enfants sont charmants, mais on devrait par pitié les étouffer avant qu'ils atteignent l'âge de raison.

Maxime Du Camp - Les mémoires d'un suicidé (1853)

Le Seigneur met parfois au monde des créatures destinées à beaucoup, à toujours souffrir, afin que les autres hommes puissent se reposer de leurs propres infortunes dans la contemplation du malheur d'autrui.

Maxime Du Camp - Les mémoires d'un suicidé (1853)

La mort de ma mère, qui était pour moi, orphelin de père et fils unique, comme une famille entière, a creusé dans mon cœur un vide d'affection qui ne s'est point comblé et où les méchantes passions se sont précipitées bien vite. Elles se sont rendues maîtresses de mon être désemparé ; elles ont tenu en moi leurs ténébreux conciliabules, et m'ont poussé dans des rêves éperdus où je me suis usé à désirer tout ce que je ne pouvais avoir.

Maxime Du Camp - Les mémoires d'un suicidé (1853)

À chaque instant on maudit la vie, et les moribonds à cheveux blancs se relèveraient sur leur couche, secoueraient leur agonie et consentiraient à vivre mutilés et sans membres, pourvu seulement qu'ils vécussent, ne fût-ce qu'un jour, une heure, une minute de plus.

Maxime Du Camp - Les mémoires d'un suicidé (1853)

L'homme se souvient du passé, la femme pressent l'avenir ; le couple voit le présent.

Maxime Du Camp - Les souvenirs littéraires (1882-1883)

Il ne suffit pas d'aimer, il faut savoir aimer, et c'est la plus difficile de toutes les sciences.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

J'ai toujours eu une inconcevable répugnance pour l'action ; j'ai écrit dans ma tête de très beaux livres dont je n'ai pas eu le courage de mettre un mot sur le papier. Je n'aime que les voyages, et seulement peut-être parce qu'ils fournissent une ample pâture à mes habitudes de songe-creux.

Maxime Du Camp - Les mémoires d'un suicidé (1853)

Toute ma vie j'ai ressemblé à ces gens qui sommeillent encore et veulent se lever ; ils rêvent qu'ils sont debout et restent endormis ; je suis un somnambule qui ne s'est jamais réveillé.

Maxime Du Camp - Les mémoires d'un suicidé (1853)

L'égoïsme est à l'amour ce que la cécité est à la vue.

Maxime Du Camp - Les mémoires d'un suicidé (1853)

Sème la tendresse si tu veux la recueillir.

Maxime Du Camp - Les mémoires d'un suicidé (1853)

La rêverie est à la pensée ce que la débauche est à l'amour.

Maxime Du Camp - Les mémoires d'un suicidé (1853)

L'homme n'admet guère la solidarité qu'à son profit, il ne la pratique que rarement pour les autres.

Maxime Du Camp - Les mémoires d'un suicidé (1853)

Le monde qui m'entoure m'irrite et avive mes plaies ; sa sollicitude m'impatiente, son indifférence m'exaspère. À qui la faute ? À lui ou à moi ? À moi sans doute, car les autres hommes vont et viennent, vivent et meurent sans ces intolérables supplices qui me déchirent.

Maxime Du Camp - Les mémoires d'un suicidé (1853)

La femme, étant naturellement envieuse, cherche à s'approprier l'objet des affections d'autrui !

Maxime Du Camp - Les mémoires d'un suicidé (1853)

Le bon moyen de devenir l'amant d'une femme est d'en aimer une autre.

Maxime Du Camp - Les mémoires d'un suicidé (1853)

Le sentiment vrai est comme une épidémie, il faut le partager.

Maxime Du Camp - Les mémoires d'un suicidé (1853)

La paresse est au travail ce que la paralysie est au mouvement.

Maxime Du Camp - Les mémoires d'un suicidé (1853)

L'amour a parfois des amertumes si grandes que le cœur en reste troublé à toujours.

Maxime Du Camp - Les mémoires d'un suicidé (1853)

La simplicité, c'est le meilleur moyen d'être compris.

Maxime Du Camp - Théophile Gautier (1890)

Une bonne mère de famille est à la fois la gaieté et la force de la maison.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

On n'est heureux qu'avec une bonne femme ! ou avec un bon mari.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Suis-je donc sans péché pour oser vous jeter la première pierre ?

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Il y a peut-être autant de peine et autant de souffrance dissimulée à être forcé de s'amuser quand on n'en pas envie qu'à enseigner la lecture à des enfants qui se refusent aux leçons et voudraient aller jouer.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Il est dur à dix-huit ans de vivre en marge de toutes les jouissances et de ne pouvoir pénétrer dans la terre promise, quand on n'en est séparé que par la barrière des conventions mondaines ; il est si facile d'enjamber le fossé et tant de gens vous y convient.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Une âme désintéressée est assez rare de nos jours pour lui valoir quelque sympathie.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Quand tu es parti jadis, tu as laissé ici bien des espérances qui ne se sont jamais réalisées ; prends garde aujourd'hui d'emporter des regrets qui ne serviraient à rien !

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

En France nous avons l'habitude de ne jamais laisser insulter une femme en notre présence.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Le premier devoir d'une femme est d'être belle, le reste importe peu !

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Un désespoir d'amour, mon garçon, c'est fort commun, peu dangereux et facile à guérir.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Rallumer un premier amour éteint, en telle circonstance le plus prudent est de ne jamais jurer de rien.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Un frère aîné absent depuis longtemps on est toujours très heureux de le retrouver.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Un amour dédaigné se replie sur lui-même, diminue peu à peu, et disparaît.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Rappelle-toi toujours que je t'aime pour l'éternité.

Maxime Du Camp - Les six aventures (1857)

On ne se doute guère de ce qui se passe dans la tête des enfants qui sont debout sur le seuil de l'adolescence.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Après les études, il faut travailler afin de gagner au moins son pain quotidien et de faire une trouée dans la foule. Beaucoup de jeunes regretteront le temps passé, temps d'insouciance où il n'y avait point à subvenir personnellement à des besoins ou à des fantaisies.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Silence sur le passé, bon vouloir pour le présent, espérance pour l'avenir.

Maxime Du Camp - La charité privée à Paris (1885)

Le peuple est un enfant, le moindre jouet lui fait oublier son chagrin et son devoir.

Maxime Du Camp - Les souvenirs d'un demi-siècle (1870-1882)

On a l'âge que l'on paraît avoir.

Maxime Du Camp - Les souvenirs littéraires (1882-1883)

Je t'aime et je t'aimerai, ce n'est point de l'or que je t'offre, c'est de l'amour.

Maxime Du Camp - Les six aventures (1857)

Pour t'en servir à l'occasion, toute femme en vaut une autre.

Maxime Du Camp - Théophile Gautier (1890)

La femme distinguée est celle qui ne se fait jamais remarquer.

Maxime Du Camp - Le crépuscule, propos du soir (1893)

Mieux vaut en avoir trop que pas assez.

Maxime Du Camp - Le crépuscule, propos du soir (1893)

La beauté ne suffit pas pour être aimée.

Maxime Du Camp - Théophile Gautier (1890)

Paraître est tout, être n'est rien.

Maxime Du Camp - Les forces perdues (1867)

Dans ce petit monde, les vices se développent par contagion ou par sympathie.

Maxime Du Camp - Les souvenirs littéraires (1882-1883)

Lorsque la femme n'est qu'un instrument de plaisir, elle devient une cause d'ennui.

Maxime Du Camp - Les souvenirs littéraires (1882-1883)

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