Aimer, c'est renoncer à la force.
Milan Kundera ; L'insoutenable légèreté de l'être (1984)
Aimer, c'est renoncer à la force.
L'amour, c'est le désir de s'abandonner au bon vouloir et à la merci de l'autre.
Savoir rompre ; c'est à cela qu'on reconnaît un homme mûr.
Séduire une femme, c'est à la portée du premier imbécile.
Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.
Le sentiment d'amour nous abuse tous par une illusion de connaissance.
Les originaux ont une assez belle vie quand ils réussissent à faire respecter leur originalité.
C'est la répétition des scandales qui est la reine de tous les scandales !
Un triste compagnon est un mauvais compagnon.
Les enfants sont sans passé, c'est tout le mystère de l'innocence magique de leur sourire.
Ce ne sont pas les ennemis, mais les amis qui condamnent l'homme à la solitude.
Trahir, c'est sortir du rang et partir dans l'inconnu.
L'amour, c'est l'exaltation du temps présent.
Seul le sens de l'humour peut déceler le manque d'humour chez les autres.
Le plus grand malheur de l'homme, c'est un mariage heureux : Aucun espoir de divorce.
La valeur d'un hasard est égale à son degré d'improbabilité.
Le souci de sa propre image, voilà l'incorrigible immaturité de l'homme.
La sensualité, c'est la mobilisation maximale des sens.
La légèreté et la joyeuse futilité de l'amour physique.
L'amour physique est impensable sans violence.
La solitude : douce absence de regards.
Rien n'exige plus d'effort de pensée que l'argumentation destinée à justifier la non-pensée.
La nostalgie du Paradis, c'est le désir de l'homme de ne pas être homme.