Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Les citations de Victor Cherbuliez.

1 — Qui est Victor Cherbuliez ?

Photo de Victor Cherbuliez Biographie courte : Romancier, journaliste, auteur dramatique, essayiste et critique littéraire français né le 19 juillet 1829 à Genève en Suisse, Victor Cherbuliez est décédé le 1er juillet 1899 à Combs-la-Ville dans le département de la Seine-et-Marne en région Île-de-France à l'âge de 69 ans. Cherbuliez repose au cimetière du Montparnasse à Paris. (Source : Wikipédia)

2 — Les 222 pensées et citations de Victor Cherbuliez :

L'essentiel dans sa vie est de se rendre utile aux autres, aux idées et aux gens qu'on aime. La solitude, c'est le silence, c'est la nuit, c'est la mort avant la mort. Par instants mon cœur se fond dans ma poitrine, et je pleure. Ces larmes de douleur, que ne les ai-je recueillies ! Je voudrais les boire.

Victor Cherbuliez - L'aventure de Ladislas Bolski (1865)

Sans la sagesse les plus beaux desseins avortent au milieu même du succès.

Victor Cherbuliez - Paule Méré (1864)

Je crois avoir vu le bout des choses. Je me souviens de mes plaisirs, de mes passions, et je les méprise. Que ne puis-je respecter mes chagrins ! Mon seul mérite est de me juger et d'être mécontent de moi-même. Il n'y a de louable en moi que mon inquiétude ; je me reproche les langueurs de ma volonté, mon existence inutile et vide, et je me sens porté aux résolutions sérieuses, aux desseins austères.

Victor Cherbuliez - La vocation du comte Ghislain (1888)

Une femme peut supporter bien des choses. Elle peut se consoler d'une infidélité, se résigner à une trahison. Je ne suis pas bien exigeante ; je consens à vivre après avoir placé mon cœur en si bas lieu que je n'y puis songer sans rougir. Mes souvenirs, mes misères, j'accepte tout ; mais enfin il est des efforts impossibles, il est des insultes qu'on ne dévore pas. Cet homme, qu'il s'éloigne ! qu'il me fasse la grâce de ne plus exister pour moi !

Victor Cherbuliez - Prosper Randoce (1867)

On se quitte parfois comme on quitte une chemise sale.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

L'amour n'est pas seul à connaître la douleur des éternelles séparations. C'est un supplice de se croire condamné à ne plus revoir un visage qu'on hait et de rester avec la rougeur de son soufflet en désespérant de le rendre jamais.

Victor Cherbuliez - Olivier Maugant (1885)

Si un jour, ce qu'à Dieu ne plaise, on me condamne à me séparer de toi, je serai cruellement désœuvré.

Victor Cherbuliez - Olivier Maugant (1885)

Mourir sans avoir aimé, c'est mourir sans avoir vécu, et je veux vivre.

Victor Cherbuliez - Le secret du précepteur (1893)

Quelle différence entre la gaieté et la joie ? — Eh ! cela se comprend. La joie est une gaieté sérieuse. La joie sourit, la gaieté rit ; la joie se tait souvent, la gaieté parle.

Victor Cherbuliez - La vocation du comte Ghislain (1888)

On est parfois gai pour ne pas être triste, comme ces cultivateurs qui allument des feux de joie dans leur champ pour le défendre contre la gelée.

Victor Cherbuliez - Miss Rovel (1875)

Pour ce qui est de mes opinions politiques, je vous déclarerai franchement que je n'en ai point. Suis-je aristocrate ou démocrate ? Je n'en sais rien. Je ne pense qu'avec mon cœur, et mon cœur n'est d'aucun parti.

Victor Cherbuliez - L'aventure de Ladislas Bolski (1865)

Les hommes qui ont fait de grandes choses, les hommes qui ont agité, remué, changé le monde, étaient tous de grands amoureux, avides et fiers de souffrir pour ce qu'ils aimaient.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Le monde entier est un vaste orchestre qui accompagne notre chanson et l'habille des plus magnifiques harmonies. Les choses ne sont plus des choses ; ce sont les témoins attendris de nos joies indéfinissables et des peines qui nous délectent. En quelque lieu que nous promenions nos rêves, nous sentons des regards qui tombent et s'arrêtent sur nous sans nous peser. Les étoiles sont des yeux d'or qui nous voient ; le ciel recueilli dans son repos est un silence infini qui nous écoute.

Victor Cherbuliez - L'art et la nature (1892)

L'amour véritable, cet amour qui seul est complet, il met tout en commun, les destinées comme les sentiments, seul aussi il sait allier la dignité à la passion, et il est d'autant plus avide de dévouement qu'il est plus jaloux de ses droits.

Victor Cherbuliez - Le roman d'une honnête femme (1865)

Un amour réciproque est la seule excuse valable d'une union disproportionnée.

Victor Cherbuliez - Le comte Kostia (1863)

Une vieillesse sans rides est plus affreuse qu'une statue sans rides.

Victor Cherbuliez - Le roman d'une honnête femme (1865)

Il est des visages tannés et ridés semblables à un vieux parchemin où la vie a tracé des sentences que personne ne sait déchiffrer.

Victor Cherbuliez - Olivier Maugant (1885)

Rien n'est parfois plus utile dans ce monde que les choses qui ont l'air de ne servir à rien.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Un père ne croit jamais que la moitié de ce que son fils lui dit et que le quart de ce que lui dit sa fille.

Victor Cherbuliez - La ferme du Choquard (1883)

Une jolie femme est une salade bien faite. Du moelleux et du haut goût, nous avons de l'un et de l'autre, et jamais le proverbe n'a dit plus vrai : Il y a de fines épices dans cette petite boite.

Victor Cherbuliez - La ferme du Choquard (1883)

Il y a dans ce monde beaucoup de jolies filles, et souvent, pour en trouver une, il suffit de traverser la largeur d'une route.

Victor Cherbuliez - La vocation du comte Ghislain (1888)

Quand on est amoureux d'une étoile, on ne regarde pas les vers luisants.

Victor Cherbuliez - La vocation du comte Ghislain (1888)

Je suis bien le fils de mon père ; comme lui, je porte en moi deux âmes, deux imaginations, l'une amoureuse des grandes choses, l'autre affamée de jouissances, l'une qui rêve de hasards et d'héroïques entreprises, l'autre qu'un sourire de femme affole et qui trouve dans l'éclair d'une sensation de quoi faire le bonheur d'un dieu.

Victor Cherbuliez - L'aventure de Ladislas Bolski (1865)

Mon papa, la vie lui pétille dans les veines, et on ne peut le toucher sans qu'elle jaillisse en étincelles.

Victor Cherbuliez - L'aventure de Ladislas Bolski (1865)

Mon papa est à la fois mon idéal et mon camarade. Durant ses absences je ne vis qu'à moitié, j'attends son retour à la maison avec une fébrile impatience. Nous nous adorons l'un l'autre. Il me trouve charmant, je le trouve superbe. Ma mère prétend que nous formons à nous deux une société d'extase mutuelle. Sa prestance, ses airs de tête, ses attitudes de paladin, sa manière de relever le menton quand il rit, cette mousse de folie qui pétille dans ses yeux, le frémissement de ses narines, la frisure de sa moustache, ses étourdissantes cravates, je ne sais en vérité qu'admirer davantage.

Victor Cherbuliez - L'aventure de Ladislas Bolski (1865)

J'ai passé dix-huit années de ma vie comme dans un rêve. Mon épouse est une femme unique à ses grâces, à sa gaieté d'oiseau, elle joint un grand cœur, une loyauté à toute épreuve, et des vertus qu'on ne s'avise guère d'aller chercher ailleurs.

Victor Cherbuliez - Paule Méré (1864)

Je suis heureux, et mon bonheur me suit partout, d'autant plus cher à mon cœur qu'il est plus secret, douce lumière qui luit pour moi seul. Je pense à cette femme que j'aime, et je pardonne aux ennuyeux ; je murmure tout bas son nom, et la sottise me divertit ; je crois la voir passer devant moi, et tout fardeau me devient léger.

Victor Cherbuliez - Paule Méré (1864)

Ah ! c'est une belle et grande chose que l'amour ; il a de bien autres ailes que toutes les fourmis ailées ; il nous emporte, quand il veut, au séjour de l'éternelle lumière, et la lumière est une bonne nourriture pour l'âme : la vie, la force, la joie, elle donne tout, chère délicieuse dont on ne se rassasie point.

Victor Cherbuliez - Paule Méré (1864)

Les grands poètes sont les éternels médiateurs entre l'âme des choses et nos faibles cœurs d'argile et de limon.

Victor Cherbuliez - Le comte Kostia (1863)

Qui est faible comme un vermisseau bien souvent par le fort sa faiblesse n'est pas respectée.

Victor Cherbuliez - Le comte Kostia (1863)

À force d'y prendre peine, l'habitude de mettre tout à sa place et de faire tout en son temps devient une seconde nature.

Victor Cherbuliez - Le comte Kostia (1863)

La force c'est la santé, la santé c'est le calme, et le calme est le don précieux que fait à un cœur bien réglé une raison mûrie par la réflexion et l'étude. Exercez et nourrissez votre esprit, et un jour vous sentirez vos reins s'affermir et les langueurs de votre poitrine défaillante subitement ranimées par un souffle fécondant. Si vous refusiez à votre intelligence l'aliment qu'elle réclame pour ne pas dépérir et s'éteindre ; si vous vous obstiniez à ne vivre que par le cœur ; si à force de haïr et d'aimer vous oubliez de penser et de réfléchir, alors, je le crains, vous seriez condamné pour toujours à de stériles agitations, à ces fièvres qui consument l'âme et à l'incurable impuissance de la volonté.

Victor Cherbuliez - Le comte Kostia (1863)

La vie à deux, deux cœurs liés l'un à l'autre par l'amour véritable ! Ils partagent ensemble la bonne et la mauvaise fortune, et seule la mort pour rompre leurs nœuds !

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

La vie est un grand combat, et malheur à qui n'est pas taillé pour ce combat ! Il n'y a pas de principe plus sacré que le droit du plus fort, car dans ce monde il n'y a d'évident que la force, et la sélection est la loi de la société comme de la nature.

Victor Cherbuliez - Les amours fragiles (1880)

Dieu, qui veut le bonheur de ses créatures, a donné le chien à l'aveugle et le repentir à l'étourdi.

Victor Cherbuliez - Après fortune faite (1896)

Le vrai bonheur est de passer auprès de la personne aimée des journées entières qui s'écoulent comme des minutes. Qu'elle me parle ou qu'elle se taise, sa présence me suffit ; je ne rêve rien au-delà.

Victor Cherbuliez - Prosper Randoce (1867)

Les grandes joies inespérées rendent un cœur défiant.

Victor Cherbuliez - Samuel Brohl et compagnie (1877)

L'homme n'est vraiment libre que lorsqu'il joue. Essayez en vain de soulever un rocher, vous vous sentez esclave ; qu'un enchantement centuple vos forces, et cette pierre qui vous résistait, vous la lancerez où il vous plaira ; vous avez reconquis votre liberté. C'est un miracle que notre imagination opère tous les jours. Le monde est une grande affaire, très épineuse, elle en fait un jeu.

Victor Cherbuliez - L'art et la nature (1892)

Il est bon de se fier à Dieu et de ne pas se fier aux hommes.

Victor Cherbuliez - L'Allemagne politique depuis la paix de Prague (1870)

On a beau ne pas se méfier, on ne se fie tout à fait qu'à soi-même.

Victor Cherbuliez - La revanche de Joseph Noirel (1882)

On cherche quelquefois à tuer sa pensée comme on tue une bête malfaisante.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Il y a en ce monde plus d'épines que de roses.

Victor Cherbuliez - Les amours fragiles (1880)

On voit des dévots qui se dédommagent de leurs agenouillements en exerçant un despotisme assez dur sur tout ce qui les approche.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Les demi-croyants ne valent pas mieux que les incrédules.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Il y a des sceptiques qui s'affligent de l'être.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

En amour comme en amitié, les trahisons ont un vilain visage.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Rien n'est plus égoïste que l'amitié des enfants, et rien n'est plus clairvoyant que leur égoïsme. Ils ont bientôt fait de tâter le pouls aux personnes qui les entourent, de savoir ce qu'ils en peuvent attendre. Leur jeune et ardente volonté ne voit en nous, tant que nous sommes, que des obstacles ou des jouets.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

À vouloir rapetisser ce qui est grand, on risque de ne rapetisser que soi-même.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Les jeunes ont la tête vive et chaude, ils sont sujets à s'abuser sur leurs sentiments. L'amitié et l'amour sont pourtant deux choses si différentes ! Une femme ne doit jamais épouser un ami intime, parce que c'est une manière de le perdre, et les amis sont bons à garder.

Victor Cherbuliez - Samuel Brohl et compagnie (1877)

La voix d'un fidèle ami est la plus harmonieuse de toutes les musiques.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

En général, lorsqu'on perd sa femme, on la retrouve !

Victor Cherbuliez - Les inconséquences de M. Drommel (1880)

L'amour, c'est un grand bien, aucun plaisir n'est comparable à certains chatouillements du cœur.

Victor Cherbuliez - Après fortune faite (1896)

L'amour est un choix et une préférence, rien d'autre.

Victor Cherbuliez - Le comte Kostia (1863)

Mon amour, tu es brune, mais belle comme la pudique violette, et je suis si épris de ton doux visage que je ne rougis pas d'être dans les fers d'une servante.

Victor Cherbuliez - Le prince Vitale (1864)

Il y a des injures inoubliables qui vous restent à jamais sur le cœur.

Victor Cherbuliez - La ferme du Choquard (1883)

Dans tout amour il y a quelqu'un qui aime davantage et quelqu'un qui est plus aimé.

Victor Cherbuliez - La ferme du Choquard (1883)

L'amour est fort peu de chose, on s'en passe très bien. On se moque souvent d'une amitié romanesque, mais l'amitié est le vrai roman, le seul où l'on n'ait jamais de mécompte.

Victor Cherbuliez - Une gageure (1890)

La culture contribue à élever l'esprit, à raffiner les mœurs.

Victor Cherbuliez - Le conclave de Léon XIII (1887)

Paris est trop grand, les petites gens comme moi y sentent leur petitesse plus qu'ailleurs ; sans être fou d'orgueil, on n'aime pas à passer à l'état d'atome.

Victor Cherbuliez - Samuel Brohl et compagnie (1877)

Quand je tiens la preuve pour faite, il n'y a pas à y revenir.

Victor Cherbuliez - Samuel Brohl et compagnie (1877)

Les chats, comme on sait, passent leur vie à se persuader tour à tour que leur queue n'est pas à eux, et ils la mordent, ou à se convaincre qu'elle est bien à eux, et ils lui témoignent les plus grands égards.

Victor Cherbuliez - Le fiancé de Mademoiselle Saint-Maur (1876)

Que ceux qui ont fait des folies les digèrent !

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Ce qui manque à certains hommes, c'est la faculté de vouloir et l'esprit de suite.

Victor Cherbuliez - Après fortune faite (1896)

Dans la rivalité entre deux partis qui s'épient, chacun profite des fautes de l'autre.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

L'artiste souvent oublie tout pour s'occuper de ce qui se passe dans les yeux d'un chat.

Victor Cherbuliez - L'art et la nature (1892)

Il n'y a pas tant d'inégalité qu'on le croit entre les hommes. Tous ne peuvent-ils pas aimer, penser et croire ? Et qu'importe le reste ?

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

J'aime mieux rien que tout ce qui n'est pas ce que j'aime.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Il faut savoir taire son bonheur pour ne pas l'éventer.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Il est plus facile de pardonner que d'oublier.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

On est souvent seul tout en étant deux, et deux tout en étant séparés.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

L'ambition est rarement satisfaite, parce qu'elle croît à mesure qu'elle parvient.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Ne perdez jamais votre temps à regretter d'avoir fait ceci ou cela. Acceptez bravement d'avoir eu tort et faites de votre mieux à l'avenir.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Le regret, c'est le bonheur perdu. C'est presque du bonheur encore ou du moins son parfum.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Il n'est pénible d'être méconnu que par ceux que l'on aime.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Le tact est l'esprit du cœur.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Pour faire un mariage de raison, il faut être sûr d'en voir beaucoup.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Il ne faut pas s'attendrir sur soi-même, cela revient aux autres.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

On a souvent les défauts de ses qualités. Soyons indulgents aux uns, par reconnaissance pour les autres.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Le meilleur plaisir qu'offre le monde est celui de la conversation.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Il est plus facile de supporter ce qui afflige que ce qui déplaît.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Croire quelque chose, même une erreur. Croire avec sincérité, avec dévouement, avec enthousiasme, c'est déjà un grand bonheur, mais tâchons de croire la vérité. Alors à cette chose vraie, croire, nous ajouterons la croyance éclairée, véritable, éternelle ; celle qu'il faut chercher à genoux et qui s'appelle la foi.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Il n'y a pas de temps plus mal employé que celui que nous donnons au repentir.

Victor Cherbuliez - Miss Rovel (1875)

Autant dépense chiche que large, c'est mon adage favori.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Les petites folies multipliées sauvent des grandes ; quand on n'en fait qu'une, elle est presque toujours énorme et le plus souvent irréparable.

Victor Cherbuliez - Les amours fragiles (1880)

Ne nous étonnons de rien sous peine de nous étonner de tout.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

L'homme qui est né brute, brute il mourra.

Victor Cherbuliez - Le grand œuvre (1867)

Quand on sait s'y prendre, il est aisé de donner à une prison un faux air de palais ; l'essentiel est qu'une fois dedans, personne n'en puisse plus sortir.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

L'exilé n'est rien moins qu'un mort sans sépulture.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Quand l'amour est réellement mort, on ne le ressuscite pas.

Victor Cherbuliez - L'aventure de Ladislas Bolski (1865)

L'architecture, c'est le monde reconstruit par l'homme, adapté à sa taille et rendant visible à son âme l'ordre invisible dont il rêve.

Victor Cherbuliez - Le comte Alexandre de Hubner et ses souvenirs (1891)
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