Les citations célèbres de Victor Cherbuliez.

1 - Notre citation préférée de Victor Cherbuliez :

Photo de Victor Cherbuliez Le fond de l'amour est une curiosité toujours renaissante et toujours déçue. On se croit à chaque instant sur la voie d'une découverte ; mais en arrivant à la dernière ligne du chapitre, on s'aperçoit qu'on l'avait déjà lu : il n'y avait de changé que la vignette du frontispice. Toutes les femmes se ressemblent et tous les amours aussi. Dix jours de parfait bonheur, après quoi on se dégrise, on se lasse, on se dégoûte, on se ravise, on se repent et quelquefois on se pend, a écrit Victor Cherbuliez. (Extrait de : Le grand œuvre, publié en 1867).
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2 - Les pensées et citations célèbres de Victor Cherbuliez :

Il faut savoir taire son bonheur pour ne pas l'éventer.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

L'indulgence n'est autre chose que l'incessant pardon de tout ce qui nous déplaît et nous blesse.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Il est plus facile de pardonner que d'oublier.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

On est souvent seul tout en étant deux, et deux tout en étant séparés.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Je déteste la morosité ; j'aime la gaieté, cette joyeuse chanson de l'âme.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

L'ambition est rarement satisfaite, parce qu'elle croît à mesure qu'elle parvient.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Ne perdez jamais votre temps à regretter d'avoir fait ceci ou cela. Acceptez bravement d'avoir eu tort et faites de votre mieux à l'avenir.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Le regret, c'est le bonheur perdu. C'est presque du bonheur encore ou du moins son parfum.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Qui sait aimer avec dévouement et passion finira toujours par se faire aimer.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

J'aime mieux l'indulgence que la tolérance. La tolérance trouve à peu près semblable le bien et le mal et reste indifférente à l'un comme à l'autre. L'indulgence a des principes arrêtés. Elle les conserve ; mais elle traite avec douceur ceux qui ne les ont pas. Elle est sévère pour le péché, miséricordieuse pour le pécheur. L'indulgence blâme et elle pardonne.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Il n'est pénible d'être méconnu que par ceux que l'on aime.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Le tact est l'esprit du cœur.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Pour faire un mariage de raison, il faut être sûr d'en voir beaucoup.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Il ne faut pas s'attendrir sur soi-même, cela revient aux autres.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

On a souvent les défauts de ses qualités. Soyons indulgents aux uns, par reconnaissance pour les autres.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Le meilleur plaisir qu'offre le monde est celui de la conversation.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Il est plus facile de supporter ce qui afflige que ce qui déplaît.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Croire quelque chose, même une erreur. Croire avec sincérité, avec dévouement, avec enthousiasme, c'est déjà un grand bonheur, mais tâchons de croire la vérité. Alors à cette chose vraie, croire, nous ajouterons la croyance éclairée, véritable, éternelle ; celle qu'il faut chercher à genoux et qui s'appelle la foi.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Nous ne demandons pas à Dieu sa justice, mais sa miséricorde.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Il n'y a pas de temps plus mal employé que celui que nous donnons au repentir.

Victor Cherbuliez - Miss Rovel (1875)

Autant dépense chiche que large, c'est mon adage favori.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Les petites folies multipliées sauvent des grandes ; quand on n'en fait qu'une, elle est presque toujours énorme et le plus souvent irréparable.

Victor Cherbuliez - Les amours fragiles (1880)

Ne nous étonnons de rien sous peine de nous étonner de tout.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

L'homme qui est né brute, brute il mourra.

Victor Cherbuliez - Le grand œuvre (1867)

Quand on sait s'y prendre, il est aisé de donner à une prison un faux air de palais ; l'essentiel est qu'une fois dedans, personne n'en puisse plus sortir.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

L'exilé n'est rien moins qu'un mort sans sépulture.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Si malheureux qu'on soit, on est presque heureux en pensant aux maux dont on est exempt.

Victor Cherbuliez - Le secret du précepteur (1893)

Quand l'amour est réellement mort, on ne le ressuscite pas.

Victor Cherbuliez - L'aventure de Ladislas Bolski (1865)

L'architecture, c'est le monde reconstruit par l'homme, adapté à sa taille et rendant visible à son âme l'ordre invisible dont il rêve.

Victor Cherbuliez - Le comte Alexandre de Hubner et ses souvenirs (1891)

L'homme qui n'a pas reçu quelque grâce d'en haut n'est qu'une machine.

Victor Cherbuliez - La vocation du comte Ghislain (1888)

Le paysage, au bord d'une rivière, est un hymne à l'amour. Partout, une verdure tendre, si douce aux yeux que partout on veut s'arrêter ; il semble que chaque pas vous initie à des tons plus délicats et plus nuancés dans la gamme des verts.

Victor Cherbuliez - Les mémoires de Garibaldi (1888)

Le plus admirable médecin est la nature, parce qu'elle guérit les trois quarts des maladies et qu'elle ne dit jamais de mal de ses confrères.

Victor Cherbuliez - Noirs et rouges (1881)

L'esclavage ne cessera dans certains pays que le jour où vous inventerez le moyen de retirer d'une feuille de papier brouillard toute l'encre qu'elle a bue.

Victor Cherbuliez - Les profils étrangers (1889)

Une bonne petite dispute est le meilleur des apéritifs, le plus efficace des stimulants.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Bien des gens font à leur Dieu le sacrifice de leur raison à laquelle ils tiennent peu, et n'ont garde de lui sacrifier la moindre de leurs passions auxquelles ils tiennent beaucoup.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

La crainte du châtiment est le commencement de la sagesse.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Le plus grand fléau de notre pauvre espèce, ce sont les idées confuses. Folles ambitions, sottes vanités, tout vient de là. Quiconque voit clair découvre que le bonheur est de vivre au fond d'une retraite avec sa bien-aimée.

Victor Cherbuliez - Le roman d'une honnête femme (1865)

Il y a des esprits pénétrants à qui leur pénétration ne sert de rien.

Victor Cherbuliez - Le prince Vitale (1864)

Il est plus doux de donner des leçons que d'en recevoir.

Victor Cherbuliez - La vocation du comte Ghislain (1888)

Ceux qui sont passionnément épris de leurs maladies veulent mal de mort aux médecins qui tentent de les guérir.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

L'âme a ses maladies aussi inévitables que celles du corps.

Victor Cherbuliez - Paule Méré (1864)

Les folies des sages sont la meilleure école pour les fous.

Victor Cherbuliez - Meta Holdenis (1873)

Il y a quelque part en ce monde une retraite écartée où le bonheur nous attend.

Victor Cherbuliez - Le roman d'une honnête femme (1865)

La justice est la vertu humble, ingrate et amère, la vertu sans gloire comme sans volupté, et cependant, qu'elle vienne à manquer, tout manque.

Victor Cherbuliez - La bête (1887)

Nul n'est parfait, la perfection n'est pas de ce monde.

Victor Cherbuliez - Olivier Maugant (1885)

Il faut toujours s'arranger pour faire d'une pierre deux coups.

Victor Cherbuliez - La ferme du Choquard (1883)

On s'égratigne quelquefois en voulant égratigner autrui.

Victor Cherbuliez - La vocation du comte Ghislain (1888)

Les jeunes filles avec les garçons commencent presque toutes par le roman de l'amitié, qui prépare celui de l'amour, et qui n'est pas toujours le moins romanesque des deux.

Victor Cherbuliez - La vocation du comte Ghislain (1888)

Quand on s'aime comme on s'aime, on est sûr d'être heureux, et je t'aime, je t'adore mon amour !

Victor Cherbuliez - Olivier Maugant (1885)

Je t'aime, je t'aime, je t'aime à tort et à travers, je t'aimerai toujours mon amour.

Victor Cherbuliez - La vocation du comte Ghislain (1888)

Dans tout homme il y a plus d'un homme.

Victor Cherbuliez - L'art et la nature (1892)

Une vieille querelle est toujours prête à se rallumer.

Victor Cherbuliez - La bête (1887)

Je meurs de soif auprès de la fontaine !

Victor Cherbuliez - Le secret du précepteur (1893)

Le mariage est une institution, et l'amour un reste de la vie sauvage.

Victor Cherbuliez - Le roman d'une honnête femme (1865)

Le fond des choses dans le mariage, c'est la crémaillère, qu'à le bien prendre c'est même à cela que se réduit cette admirable institution.

Victor Cherbuliez - Le roman d'une honnête femme (1865)

La discipline ! la discipline ! Quand elle s'en va d'un pays, tout s'en va !

Victor Cherbuliez - La bête (1887)

Les pipes dont on est le plus fier sont celles qu'on ne fume pas.

Victor Cherbuliez - La ferme du Choquard (1883)

On a toujours les défauts de ses qualités.

Victor Cherbuliez - Paule Méré (1864)

Les voyages sont le meilleur moyen d'oublier nos tracas de la vie.

Victor Cherbuliez - Meta Holdenis (1873)

Les sœurs aînées servent de tutrices à leurs cadettes.

Victor Cherbuliez - Une gageure (1890)

Ce qui est plus insupportable que le despotisme des souverains, c'est la tyrannie des subalternes.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Défiez-vous de vos scrupules ; les scrupules énervent la volonté.

Victor Cherbuliez - L'aventure de Ladislas Bolski (1865)

Quand on a une idée en tête, on y rapporte tout.

Victor Cherbuliez - La bête (1887)

La pitié marche quelquefois sur les talons de la colère.

Victor Cherbuliez - Paule Méré (1864)

La mort est une halte dans la vie, un temps de jachères, auquel succèdent de nouvelles moissons !

Victor Cherbuliez - Le comte Kostia (1863)

Les âges de l'ignorance inspirée sont à jamais passés ; celui même qui est né de nos jours avec le don de poésie est obligé de mériter son inspiration par l'assiduité de son labeur, et de la conquérir à la sueur de son intelligence.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

L'amour concilie tout, il a le don des miracles. Il nous fait voir l'infini dans le néant, un infini que nous pouvons épuiser d'un regard et enfermer dans nos bras ; mais à défaut de l'amour et de ses prestiges nous oscillons perpétuellement entre le besoin de tout posséder et le besoin de nous réduire à nous-mêmes : tour à tour il nous faut le ciel ou le creux d'un nid.

Victor Cherbuliez - Le grand œuvre (1867)

Les erreurs sont très coûteuses pour les gens d'esprit.

Victor Cherbuliez - L'idée de Jean Têterol (1878)

Il y a deux espèces d'hommes : ceux qui pensent et ceux qui veulent.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Il у a des génies qui, méconnus de leur vivant, ont besoin de quelques années de cercueil pour se faire rendre par un monde ingrat une tardive justice.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Le plus sceptique des hommes est sceptique en femmes, sceptique en affaires, sceptique en religion.

Victor Cherbuliez - Noirs et rouges (1881)

Un scepticisme précoce démêle trop tôt l'envers de toute chose.

Victor Cherbuliez - Le fiancé de Mademoiselle Saint-Maur (1876)

Les peines de cœur, c'est une affaire de trois semaines, comme les rhumes.

Victor Cherbuliez - Le fiancé de Mademoiselle Saint-Maur (1876)

Les embarras du style trahissent parfois les embarras de la conscience.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Il n'est point de bonheur ici-bas où il n'entre une part d'obéissance.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

La vie est si charmante quand on s'aime ! Les dimanches, les jours de fête, quelles parties de campagne ! quels repas sur l'herbe ! On part à l'aube, et le soir on rentre chez soi les jambes lasses, mais l'âme contente, le cœur léger, et heureux de vivre.

Victor Cherbuliez - La revanche de Joseph Noirel (1882)

À force de voir des sapins, on finit par trouver de l'esprit aux platanes.

Victor Cherbuliez - Le roman d'une honnête femme (1865)

Le serpent ne devient dragon qu'après avoir mangé un serpent.

Victor Cherbuliez - Les études de littérature et d'art (1873)

Il faut toujours se défier des esprits pointus.

Victor Cherbuliez - La revanche de Joseph Noirel (1882)

Aujourd'hui les hommes de caractère sont facilement suspects.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Il ne suffit pas d'aimer son prochain comme soi-même, il faut l'aimer comme il désire qu'on l'aime.

Victor Cherbuliez - L'Allemagne politique depuis la paix de Prague (1866-1870)

La vie est une marâtre ; combien de sourires avez-vous vu passer sur ses lèvres d’airain !

Victor Cherbuliez - Le comte Kostia (1863)

L'imprévu est un maître aux fantaisies changeantes ; on ne peut l'aimer sans le redouter un peu.

Victor Cherbuliez - Le roman d'une honnête femme (1865)

Les aigles a qui on interdit de regarder le soleil se dévorent et prennent la vie en dégoût.

Victor Cherbuliez - Le prince Vitale (1864)

Les poltrons sont toujours bien aise qu'on leur accorde un sursis ; ils se flattent que le lendemain le courage leur viendra.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Certaines peurs ont leurs délices.

Victor Cherbuliez - Noirs et rouges (1881)

L'homme irrésolu qui veut sortir d'un mauvais pas où l'a engagé son imprudence hésite toujours entre deux issues. Faut-il avancer ? Faut-il reculer ?

Victor Cherbuliez - Le roman d'une honnête femme (1865)

Quand on avance des énormités, on les prouve. Où sont vos preuves ?

Victor Cherbuliez - Après fortune faite (1896)

Il est beau de tolérer ; il y a tant d'intolérants, tant de sots, tant de niais, qui trouvent leur tête si bien taillée qu'ils voudraient que toutes les autres têtes fussent faites sur ce patron !

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

On peut avoir l'esprit fin, mais nulle finesse dans la conduite.

Victor Cherbuliez - L'aventure de Ladislas Bolski (1865)

Si tu veux que le ciel t'aide, aide-toi.

Victor Cherbuliez - La vocation du comte Ghislain (1888)

C'est une race très dangereuse que celle des artistes sans talent.

Victor Cherbuliez - Les amours fragiles (1880)

La discipline de la volonté est le secret des conquêtes durables et des longs bonheurs.

Victor Cherbuliez - Meta Holdenis (1873)

Ce n'est pas assez d'attendre l'occasion, il faut la flairer et la guetter.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

On prend son parti de la solitude, mais on ne se fait guère à l'isolement.

Victor Cherbuliez - Meta Holdenis (1873)

Ce que nous avons de meilleur est souvent la source de nos plus grands embarras.

Victor Cherbuliez - Meta Holdenis (1873)

La diplomatie est un art qui en comprend quatre : l'art de s'informer, lequel demande des yeux et des oreilles ; l'art de renseigner, dont la première condition est de savoir se mettre à la place des autres ; l'art de conseiller, le plus délicat de tous, et enfin l'art de négocier, où le caractère doit venir en aide à l'esprit.

Victor Cherbuliez - Meta Holdenis (1873)

Un grain de foi transporte les montagnes.

Victor Cherbuliez - Le roman d'une honnête femme (1865)

On a beau ne pas s'aimer, on se rencontre quelquefois dans la même pensée.

Victor Cherbuliez - Meta Holdenis (1873)

Le monde ne convient pas aux cœurs sérieusement occupés, car il est lui-même une occupation et une affaire, et c'est ainsi qu'il faut le prendre quand on veut véritablement s'y plaire. Ceux qui ne lui demandent que d'amuser leur ennui et de les distraire d'eux-mêmes ne tardent pas à s'en lasser ; ses plaisirs sont monotones, ses fêtes se ressemblent toutes : elles tournent toujours dans le même cercle que leur tracent les conventions et la tyrannie de la mode. Une imagination vive trouve plus de ressources dans les circonstances les plus ordinaires de la vie domestique : libre de toute gêne, elle s'en empare pour les varier à l'infini, et se livre au bonheur de faire de rien quelque chose.

Victor Cherbuliez - Le roman d'une honnête femme (1865)

Il y a des gens qui n'ont que des vertus négatives, mais il y en a qui ne les ont même pas.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Une tête bien faite vaut mieux qu'une tête bien pleine.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

Comme l'avarice, la jalousie endurcit le cœur.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Bien des gens continuent de tourner leur meule, mais il ne faut pas leur demander de l'aimer.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

L'orgueil est, selon les cas, un grand stimulant ou un grand empêchement.

Victor Cherbuliez - Une gageure (1890)

Un paresseux qui a beaucoup d'amour-propre en devient encore plus paresseux.

Victor Cherbuliez - Une gageure (1890)

Quand on a tâté de la mort, on s'aperçoit que vivre est une fatigue.

Victor Cherbuliez - Miss Rovel (1875)

Les maris oisifs font le malheur de leur femme et de leurs enfants.

Victor Cherbuliez - Le fiancé de Mademoiselle Saint-Maur (1876)

Les solitaires manquent de souplesse, c'est une qualité ou un défaut qu'ils n'ont pas eu l'occasion d'acquérir.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Eh oui ! les chats plaisantent en étranglant leur souris ; elle est déjà à demi-morte qu'ils lui proposent encore de jouer, et si elle refuse, ils se plaignent de son humeur maussade.

Victor Cherbuliez - Olivier Maugant (1885)

Il y a des gens à qui la science vient en boulevardant.

Victor Cherbuliez - Le fiancé de Mademoiselle Saint-Maur (1876)

Un ajournement équivaut presque toujours à une renonciation.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Il y a des lendemains qui n'arrivent jamais.

Victor Cherbuliez - Une gageure (1890)

Quand on est très heureux, on ne se fâche pas facilement.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

La nature déteste les alignements.

Victor Cherbuliez - L'idée de Jean Têterol (1878)

Les femmes les plus compatissantes ont leur férocité.

Victor Cherbuliez - Olivier Maugant (1885)

Les philosophes enjoués sont une espèce rare.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Quand il y a de l'à-peu-près, il n'y a plus de certitude.

Victor Cherbuliez - La bête (1887)

Ayant commencé par railler les autres, on finit par se railler soi-même.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Il existe une bonhomie fourrée de malice qui ne prend le change sur rien.

Victor Cherbuliez - Paule Méré (1864)

Les grandes douleurs sont les serres chaudes de l'âme.

Victor Cherbuliez - Noirs et rouges (1881)

Il en est qui parlent de Dieu en hommes d'affaires, et des affaires avec une sorte de religieuse onction.

Victor Cherbuliez - Paule Méré (1864)

Les faiseurs de phrases sont souvent des faiseurs d'affaires.

Victor Cherbuliez - Paule Méré (1864)

On tient parfois davantage à ses intérêts qu'à ses colères.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Quand ils s'y mettent, les écus font des petits.

Victor Cherbuliez - La bête (1887)

Si les millions donnent quelquefois le spleen à ceux qui les ont, ils procurent des griseries d'imagination à ceux qui ne les ont pas.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

L'espérance doit savoir patienter.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Le secret de l'art d'écrire est de ne pas tout dire.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

Une seule chose est bien à nous dans ce monde, c'est notre passé.

Victor Cherbuliez - Paule Méré (1864)

On veut toujours du bien à ce qu'on comprend bien.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Quoi qu'en dise l'arithmétique, des riens additionnés finissent quelquefois par être quelque chose.

Victor Cherbuliez - Meta Holdenis (1873)

La soumission volontaire est peut-être la vraie liberté.

Victor Cherbuliez - La vocation du comte Ghislain (1888)

Il faut en prendre son parti : il y a des reines qui ressemblent à des bourgeoises, et des bourgeoises qui ressemblent à des reines, moins la couronne et le roi.

Victor Cherbuliez - Les amours fragiles (1880)

Si les hommes demandent aux femmes d'être très femmes, celles-ci aiment qu'un homme soit très homme.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Pour être mères, les femmes n'attendent pas d'avoir des enfants.

Victor Cherbuliez - Noirs et rouges (1881)

Les miséricordieux touchent aux blessures sans les faire crier.

Victor Cherbuliez - Les pensées choisies extraites de ses œuvres (1889)

On doit de l'argent aux gens qu'on achète ; on ne leur doit ni estime, ni égards.

Victor Cherbuliez - L'idée de Jean Têterol (1878)

En matière d'héritage, les grosses rivières n'ont jamais méprisé les petits ruisseaux, et ce qui est plus curieux, les petits ruisseaux trouvent une sorte de gloire à s'aller perdre dans les rivières.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

En politique, on ne se fait aimer et respecter qu'à la condition d'être craint.

Victor Cherbuliez - Les profils étrangers (1889)

Il est difficile de faire entrer en propos deux hommes qui ne s'aiment pas, c'est plus tôt fait de les séparer.

Victor Cherbuliez - Samuel Brohl et compagnie (1877)

Se connaître un peu trop est parfois pire que de ne pas se connaître du tout.

Victor Cherbuliez - Samuel Brohl et compagnie (1877)

L'amitié d'un homme imminent est un bienfait des dieux.

Victor Cherbuliez - Les amours fragiles (1880)

Quand je vois une femme qu'elle est lasse, mon cœur il s'émeut.

Victor Cherbuliez - Les amours fragiles (1880)

L'an dernier j'ai trouvé un bijou de prix ; j'ai fait mettre à ce sujet une annonce dans les journaux, personne n'a jamais réclamé le bijou, et il m'est resté. Cette fois, je viens de trouver une femme, et quelle femme ! Personne ne la réclame, j'ai bien envie aussi de la garder !

Victor Cherbuliez - Les amours fragiles (1880)

Si ce n'est lui, que ce soit un autre, pourvu que ce soit quelqu'un !

Victor Cherbuliez - Les amours fragiles (1880)

Ce que fait ta main droite, ta main gauche n'en saura jamais rien.

Victor Cherbuliez - Les amours fragiles (1880)

On ne peut demander à un homme d'avoir tous les genres de courage.

Victor Cherbuliez - Les amours fragiles (1880)

Une jolie fille n'a pas à craindre qu'on la laisse sécher dans la solitude.

Victor Cherbuliez - Les amours fragiles (1880)

Il faut plus d'un jour pour faire le tour d'un homme.

Victor Cherbuliez - L'idéal romanesque en France de 1610 à 1816 (1911)

Un souverain qui se respecte ne parlemente pas avec la révolution, il n'est permis de causer avec elle qu'à coups de canon.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

Un homme méchant quand il fait patte de velours, la griffe est toujours là, prête à sortir.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

Un honnête homme n'affecte jamais des opinions qu'il n'a pas, mais il sait se servir de celles qu'il a.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

Lorsqu'on ne possède pas un grand génie, les petits talents en peuvent tenir lieu.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

Pour un homme d'État vraiment moderne, dans ce siècle, l'autorité ne suffit pas. Le ministre le plus habile et le plus fortement épaulé est condamné à l'impuissance, s'il n'a pas pour lui le concours de l'opinion publique.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

De toutes les sciences, la plus nécessaire pour faire un vrai grand homme est la science du malheur.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

La victoire est une ensorceleuse.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

Il n'y a que les sots qui ne soient jamais tentés de mentir.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

Dis-moi ce que tu manges, et je te dirai qui tu es.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

Quand on est curieux, on n'est pas méchant, car on a le goût des distractions, et la haine ne se distrait jamais.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

Après une guerre il ne doit rester au peuple que les yeux pour pleurer.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

Le scandale ne m'a jamais déplu, et, si le diable ne peut faire lui-même certains ouvrages, il peut toujours les commander.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

Il faut savoir patienter avec la vie ; il est vrai qu'elle nous demande toujours du temps et qu'elle en a si peu à nous donner. La vie, dans sa rapidité et sa brusquerie, ne nous laisse pas toujours le temps de débrouiller nos impressions confuses.

Victor Cherbuliez - Paule Méré (1864)

Il est dur d'être convaincu et de ne pas convaincre.

Victor Cherbuliez - La vocation du comte Ghislain (1888)

Dans toute querelle, il y a les raisons qu'on dit et celles qu'on ne dit pas.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

Je nage comme un poisson, je ne te ferai jamais le plaisir de me noyer.

Victor Cherbuliez - Le fiancé de Mademoiselle Saint-Maur (1876)

L'âpre breuvage de la vérité peut seul fortifier le cœur.

Victor Cherbuliez - Paule Méré (1864)

Comme la philosophie et la religion, les passions farouches ont leur ascétisme.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Avant de vouloir convaincre les autres, il fait se convaincre soi-même.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

La poésie est la maladie des gens qui n'ont pas vécu.

Victor Cherbuliez - Les amours fragiles (1880)

Il faut beaucoup de temps pour faire le tour d'un fait.

Victor Cherbuliez - L'idéal romanesque en France de 1610 à 1816 (1911)

La mort est de toutes les choses qui ne se comprennent pas celle que la jeunesse comprend le moins.

Victor Cherbuliez - Olivier Maugant (1885)

Soit timidité, soit préoccupation de faire leur cour, beaucoup de diplomates ne disent à leur gouvernement que ce qui lui peut être agréable ; ils aiment mieux tromper que déplaire.

Victor Cherbuliez - Meta Holdenis (1873)

Quand on a le bonheur de parler plusieurs langues et celui d'être aimé, deux ans d'exil passent comme un jour.

Victor Cherbuliez - Miss Rovel (1875)
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Les écrivains, philosophes et poètes français et étrangers »
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