Nul autre ne discerne plus sûrement le naturel de son fils, le fort et le faible de son caractère, la part qu'il convient de faire à son tempérament, la mesure de sévérité et d'indulgence en rapport avec son humeur, les précautions à prendre pour le faire valoir sans le gâter, que sa mère.
Les femmes ne sont ni égales ni inégales à l'homme, elles sont autres.
La maternité est un ministère, et la première condition d'un ministère fidèle est le désintéressement. Ne dites pas : Voici mon fils à moi, né par moi et pour moi ; mais dites : Voici un homme enfanté dans le monde, pour le bien du monde. Que deviendra ce petit enfant ? demandent la terre, le ciel, l'enfer, courbés et comme suspendus, dans une attente immense, sur le berceau de cette frêle créature dont la vie vient de se dégager de la vie de sa mère. La réponse dépend avant tout de l'éducation, et l'éducation dépend avant tout de la mère.
Le premier secours qu'une mère doit avant tout à son petit enfant, c'est l'éducation, cet enfantement de l'esprit, qui suit de droit celui du corps, et que nul ne saurait lui disputer.
La vraie humilité seconde la vraie charité ; et les fleurs qui cachent sous l'herbe leurs tendres couleurs ne sont pas celles qui répandent autour d'elles le parfum le moins doux.
La force et la magnificence est le vêtement de la femme vertueuse, elle se rit du jour à venir.
Un bon cœur étend son bras vers le misérable, et ouvre sa main au pauvre.
Une mère ouvre sa bouche avec sagesse, et la loi de l'amour est sur sa langue.
Une mère veille sur le train de vie de sa maison, et ne mange pas le pain de la paresse.
La femme vertueuse, son prix surpasse de beaucoup les perles.
Que d'hommes, au dernier jour, quand tous les voiles seront levés, diront devant leur juge, dans le sens le plus profond du mot : Il m'est bon de n'avoir pas été seul sur terre !
L'amour n'inspire pas seulement à la femme le désir du dévouement, il lui en donne encore le courage. Le cœur de la femme est le plus riche trésor de la terre.
L'amour maternel, qui épuise la vie sans s'épuiser lui-même, et après avoir tout souffert, travaillé le jour, veillé la nuit, il se paie d'une caresse ou d'un sourire.
Le moment décisif en éducation est le point de départ. C'est dans les premières années que se cache cette direction dominante qui détermine le cours entier de la vie d'un enfant. Et les premières années appartiennent à la mère.
La femme est une fleur qui ne donne son parfum qu'à l'ombre.
La femme est, depuis la création, une compagne donnée à l'homme pour travailler à son bien, et surtout à son bien spirituel, dans une attitude modeste et soumise.
La femme est si étroitement unie à l'homme qu'il ne peut la rabaisser sans se rabaisser lui-même.
La femme n'est pas seulement un aide pour l'homme, mais un aide semblable à lui. Elle est son égale, et ce n'est qu'à cette condition qu'elle peut lui apporter le secours dont il a besoin.
Il n'est pas bon que l'homme soit seul, il lui faut un aide semblable à lui.
La femme est une compagne que Dieu a donnée à l'homme pour charmer son existence, et pour la doubler en la partageant.
L'amour n'est qu'un épisode dans la vie de l'homme, c'est tout son être pour la femme.
Si la douceur d'être aimée t'a été ravie, ne te laisse pas dépouiller du privilège d'aimer.
Plus superficielle que l'homme dans tout le reste, la femme est plus profonde dans l'amour.
Un cœur ne se trouve qu'en se donnant : être aimé, c'est sa joie ; aimer, c'est sa vie.
Le cœur est le siège du sentiment, de la conscience et de l'amour.
Les grandes âmes s'élèvent au-dessus du vulgaire par une conscience plus délicate.
La libéralité ne se proportionne pas toujours à la fortune.
Les hommes les plus gaies ne sont pas les plus réfléchis.
Pour s'aimer du plus profond amour, il faut se donner sans réserve.
Du vouloir au faire la distance est grande.
Le secours qu'une mère doit avant tout à son petit enfant, c'est l'éducation, cet enfantement de l'esprit, qui suit de droit celui du corps, et que nul ne saurait lui disputer.
S'il n'y a de paix que dans l'ordre, il n'y a de vie que dans la liberté.
Le désespoir de réussir fait les hommes faibles et timides dont la société est remplie.
La confiance en soi est une foi imperturbable au succès qui fait les hommes puissants.
La confiance est la condition de la force.
Le travail d'un écrivain ne se mesure pas au nombre de pages qu'il a écrites.
Tombe plus bas qui tombe de plus haut.
Il y a dans le cœur de la femme une puissance d'aimer que l'homme ne saurait atteindre.
Le cœur de la femme est le plus riche trésor de la terre.