Les petits poèmes d'amour.

Les petits poèmes d'amour

L'amour en petites poésies.

Si vous recherchez des poèmes courts à lire ou à offrir, ce recueil vous propose 10 petites poésies sur le thème de l'amour. Tous ces poèmes ont moins de 60 mots, ce qui peut être considéré comme des poèmes courts. Consultez également nos différentes rubriques sur les mots d'amour, notamment celle consacrée aux jolis SMS.

2 — Les petits poèmes d'amour :

Poème : Les amoureux.

Recueil : Romances et poésies (1664)
L'eau qui caresse le rivage,
La rose qui s'ouvre au zéphir,
Le vent qui rit sous le feuillage,
Tout dit qu'aimer est un plaisir.

De deux amants l'égale flamme
Sait doublement les rendre heureux.
Les indifférents n'ont qu'une âme ;
Mais lorsqu'on aime, on en a deux.

Madeleine de Scudéry (1607-1701)

Poème : Chéri, tu m'aimes comment ?

Recueil : Romances et poésies (2014)
Je t'aime douce et câline,
Toi que j'aime d'amour ;
Je t'aime espiègle et taquine,
Toi qui hantes mes jours.

Maxalexis

Poème : À ma jolie fiancée.

Recueil : Poésies intimes (1842)
T'aimer toujours et te le dire,
Puiser l'amour dans ton sourire,
Me mirer dans tes jolis yeux,
De bonheur entourer ta vie,
Te rendre heureuse à faire envie :
Tels sont mes désirs et mes vœux.

Clément Durant (1813-1884)

Poème : Pour toi ma chérie.

Recueil : Ballon d'essai (1802)
Pour toi, femme chérie,
Je crois
Que j'offrirais ma vie
Cent fois ;
Mais, satisfait de suivre
Ta loi,
J'aime cent fois mieux vivre
Pour toi.

Je n'aime rien au monde
Sans toi ;
Tout me plaît à la ronde
Par toi :
Ma richesse et ma gloire,
C'est toi ;
J'ai chanté... je vais boire
Pour toi.

Armand Gouffé (1775-1845)

Poème : Je t'aimerai toujours.

Recueil : Poésies diverses (1682)
T'aimer, te voir, est mon bonheur suprême,
À ton prénom seul je me sens enflammer ;
Rigueurs, dépit, caprices, rivaux même,
Rien ne pourra m'empêcher de t'aimer :
Tant que tes yeux, ton aimable sourire
Auprès de moi fixeront mon coeur ;
Je t'aimerai tant que de ta personne
Seront jaloux les Grâces, les Amours ;
Je t'aimerai tant que tu seras bonne :
C'est dire, enfin : je t'aimerai toujours !

Claude-Emmanuel Lhuillier (1626-1686)

Poème : Quand je ferme les yeux.

Recueil : Poèmes d'amour (2008)
Quand je ferme les yeux
Vous êtes là près de moi
Je sens sur mon épaule
S'appuyer votre bras
D'un souffle la chaleur
Se poser sur mon cou
Quand je ferme les yeux
Je suis tout contre vous.

Quand je ferme les yeux
C'est votre voix tout bas
Qui me dit à l'oreille
Des mots d'amour si doux
J'ai encore sur ma bouche
De vos lèvres le goût
Quand je ferme les yeux
Je ne sens plus que vous.

Laure Bachelier

Poème : O douce femme.

Recueil : Les poèmes d'amour (1876)
O douce femme,
Ecoute-moi :
Ma vive flamme
Brûle pour toi !
Dans le sourire
De tes beaux yeux,
Laisse-moi lire
Tes doux aveux...

Bonheur suprême !
Tu viens d'oser
Dire : « Je t'aime ! »
Dans un baiser...
O douce femme,
Être enchanteur,
À toi mon âme
Viens sur mon cœur !

Adolphe Leman (1805-1882)

Poème : J'aime ton charme et ton sourire.

Recueil : Les chansons d'amour (1893)
C'est pour ton charme que je t'aime,
Pour ton charme tendre et discret
Comme un portrait blond de Lancret,
Comme un lis au reflet d'or blême...
C'est pour ton charme que je t'aime.

C'est ton sourire que j'adore,
Plus doux que le doux soir d'été,
Mystérieux et velouté
Comme un Baiser qui veut éclore...
C'est ton sourire que j'adore.

Charles-Maurice Couyba (1866-1931)

Poème : Je t'aime de toute mon âme.

Recueil : Les chansons d'amour (1893)
J'aime ta voix qui psalmodie,
Ta voix si tendre qu'on dirait
Un Rêve lent qui chanterait
Quelque lointaine mélodie...
J'aime ta voix qui psalmodie.

Et j'aime plus que tout au monde
La langueur de ton pâle teint,
Pâle comme un désir éteint,
Comme une extase d'âme blonde...
Je t'aime plus que tout au monde.

Ce que j'aime en toi, c'est ton âme,
L'âme où rayonne ta beauté,
L'âme éparse en ta volupté,
Lorsque j'étreins ton corps de femme...
Je t'aime de toute mon âme.

Charles-Maurice Couyba (1866-1931)

Poème : Amour respectueux.

Recueil : Souvenirs et poésies (1865)
Comprends-tu cet amour, amour plein de respect,
Cette ivresse du cœur qui n'a rien de suspect,
Qui remplit nos instants d'un bonheur sans mélange,
Qui fait du monde un ciel, et de la femme un ange ?

Comprends-tu cet amour qui fait trembler ma voix ?
Cet amour si profond, que je n'ose pas même
Élever mon regard lorsque je t'aperçois ;
Que je n'ose effleurer, sans devenir tout blême,
Ni ton gant parfumé, ni le bout de tes doigts,
Ni contempler tes yeux sans un effort suprême,
Ni m'asseoir à tes pieds, sous l'ombre des grands bois,
Près de toi, près de vous, que j'admire et que j'aime !

Marie-Étienne-Charles Choiseul-Daillecourt (1834-1884)

3 — Autres rubriques sur la poésie :