Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Louis-Xavier Eyma, dit Adolphe Ricard

Quelques mots sur l'auteur :

Photo de Adolphe RicardÉcrivain, littérateur, romancier et poète français né le 16 octobre 1816 à Saint-Pierre de la Martinique, Adolphe Ricard est décédé en 1876 à Paris. Il est l'auteur de nombreux romans et écrits en tout genre, dont : Le Médaillon (1840) ; Emmanuel (1841), Les Femmes du Nouveau Monde (1853), Les Deux Amériques (1853), Les Peaux-Rouges (1854), La République américaine (1862).

Les 67 pensées et citations d'Adolphe Ricard :

L'amour est un charmant visiteur que les amants accueillent tous les jours avec plaisir : mais, pour la plupart des époux, ce n'est plus, hélas ! qu'un pauvre mendiant à qui on fait l'aumône toutes les fois que la lune change.

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

Près de vous la résistance est vaine ; vos beaux yeux savent tout enflammer, un penchant secret vers vous m'entraine, et malgré moi me force à vous aimer ! Un cœur tendre peut-il se défendre, et pourrait-il braver d'aussi puissants attraits ? L'amour même dirait qu'il vous aime, si vos beaux yeux, sur lui, daignaient lancer leurs traits.

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

Le bonheur que l'on diffère est toujours du bonheur perdu.

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

Les désirs des femmes sont comme les asperges ; à peine coupées, elles repoussent plus vigoureusement.

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

Les femmes sont les prêtresses de l'inconnu.

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

L'amour-propre est le premier des amours, et le seul qui ne fasse pas d'inconstants.

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

La contrainte est la mère des désirs ; s'opposer à ceux d'une femme, c'est donner aux ressorts de son imagination plus de force et plus d'élasticité. Telle qui aurait été sage par tempérament, devient coquette par contradiction.

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

Une femme adultère en rendez-vous galant ne demande que de l'amour. Si vous faites de l'esprit, vous n'êtes qu'un sot doublé d'un maladroit, car vous perdez le temps et l'occasion, profitez plutôt de ce qu'elle veut vous offrir : son corps, et taisez-vous un peu !

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

Les femmes ne pleurent jamais plus douloureusement que lorsqu'elles pleurent de dépit.

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

À côté de l'amant qu'elle a, une épouse regrette toujours, dans le beau jeune homme qu'elle rencontre, l'amant qu'elle pourrait avoir.

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

La plupart des femmes se rendent plutôt par faiblesse que par passion. De là vient que pour l'ordinaire, quoique souvent moins aimables, les hommes entreprenants réussissent mieux que ceux qui ne le sont pas.

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

Lorsque les femmes se parent, la plus jolie est toujours la plus mal parée.

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

Le serpent, après avoir séduit la femme, lui prêta sa langue.

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

Les femmes sont comme les grands seigneurs : pour donner du prix à ce qu'elles accordent, elles commencent d'abord par le refuser.

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

En France, les maris ne parlent presque jamais de leurs femmes, c'est sans doute qu'ils ont peur d'en parler devant des gens qui les connaissent mieux qu'eux !

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

Les femmes ont en horreur un mari jaloux, mais elles supportent sans peine la jalousie d'un amant. Serait-ce parce qu'elles sont plutôt portées à manquer à leurs époux qu'à leurs amants ?

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

En France, une femme mariée est un fruit qu'il n'est pas absolument défendu de cueillir, pourvu qu'on laisse l'arbre où on le trouve : un mets auquel il est presque permis de goûter, pourvu qu'on n'enlève point le plat.

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

Comme il est rare que le cœur d'une femme soit sans amour, si elle n'en a pour son mari, elle en a pour un autre.

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

Les vieillards sont toujours jaloux ; ils ressemblent à ces enfants gourmands qui veulent à toute force garder pour eux seuls jusqu'aux gâteaux qu'ils ne peuvent plus manger.

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

Les femmes qui affectent le plus de dédaigner les plaisirs de l'amour, ressemblent à ces petits enfants qui disent très sérieusement qu'ils n'aiment pas les confitures, et qui s'en tartinent copieusement de très grandes toutes les fois qu'ils peuvent les manger en secret.

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

Les défauts que nous reprochons aux femmes deviennent des qualités lorsque nous en profitons ; ils restent des défauts lorsqu'ils s'exercent contre nous. En cela, comme en toutes choses ; notre intérêt fait notre opinion.

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

Dans la recommandation qu'une mère fait à sa fille de ne point se décolleter pour aller au bal, il y a peut-être moins de respect pour les convenances que de jalousie secrète : Les femmes ne consentent jamais de bon cœur à voir chez d'autres les attraits qu'elles ne possèdent plus.

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

À quinze ans la danse est un plaisir, à vingt-cinq ans un prétexte, à quarante ans une fatigue.

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

Les jeunes filles sont toujours fort curieuses d'apprendre ce que leurs mamans ont voulu ne pas ignorer.

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

Les femmes qui n'ont point de gorge, trouvent toujours, comme le renard de la fable, que celles envers qui la nature s'est montrée plus généreuse, en ont de trop. Mais celles-ci se consolent aisément de ces envieuses critiques, en songeant que les hommes, juges suprêmes en cette matière, admirent et prisent beaucoup le superflu qu'on leur reproche.

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

Lorsque je vois une coquette sexagénaire découvrir aux yeux des hommes les débris de ce qui la faisait belle dans sa jeunesse, je songe involontairement à ces vieilles reliques dont l'antiquité nous inspire un si profond respect, qu'on n'ose, en les regardant, les toucher même du bout des doigts.

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

Enfermez neuf cents femmes ensemble pendant quarante-huit heures, placez-vous au milieu d'elles, et de quelque côté que vous portiez votre attention, vous les entendrez toutes parler de la seule chose qui les occupe sérieusement, vous les entendrez parler chiffons.

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

Une jeune fille de seize ans se laisse aimer, une femme de trente ans se fait aimer.

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

Le plaisir de l'amour est le parfum qui nous suit jusqu'au tombeau.

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

L'adultère est dans les yeux de tout homme qui regarde une femme qu'il trouve jolie.

Adolphe Ricard - L'amour, les femmes et le mariage (1857)

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