Les 83 pensées et citations d'Alexandre Dumas, fils :
L'amour est exigeant, il n'admet pas qu'on s'occupe d'autre chose que de lui.
L'amour n'est qu'une convention fortuite, plus ou moins durable, et dans laquelle le passé surtout garde tous ses droits. Le passé on le fouille, on le commente, on l'épluche, puis ensuite on le calomnie. Cette partie de sa vie nul n'a aucun droit.
À quoi bon vous parler de mon passé ? Il ne vous regarde pas.
Il est bien peu de femmes, si insensibles qu'elles semblent à toute poésie et à toute affection, qui ne se laissent séduire par le soleil, les fleurs et les champs.
Mariez-vous, ou vous serez comme moi une horloge détraquée qui s'arrête à chaque instant et passe sa vie chez l'horloger. Votre biographie tiendra en quatre mots : Usé sans avoir servi.
L'amour, il naît dans un sourire, et se noie dans une larme.
Les amours faciles qui s'écoulent entre le dîner de la veille et le déjeuner du lendemain ne laissent pas plus de traces dans notre cœur que l'oiseau ne laisse de trace dans l'air.
Il y a parmi les courtisanes des natures basses et des cœurs avilis dans lesquels jamais n'est descendu ni ne descendra un seul rayon d'amour ou d'espérance.
Sois aussi irréprochable toi-même que tu demandes à ta compagne ou ton épouse de l'être, afin de ne lui causer aucun chagrin et de ne lui fournir aucune excuse.
Tels parents, tels enfants, toujours ! Lorsqu'il y a une exception à cette règle, l'exception n'est qu'apparente ; c'est que l'on a mal observé !
Une femme qui a un amant a toujours quelque chose à lui cacher.
Un homme civilisé doit avoir connu plusieurs femmes avant son mariage, ne fût-ce que pour apprendre à connaître les femmes, et ne pas arriver maladroit, ridicule et désarmé devant celle qu'il épousera. Ce que tu entendras dire là n'est pas vrai. Ce n'est pas par la possession physique qu'on apprend à connaître les femmes. Plus les femmes, en dehors du mariage, livrent les secrets de leur corps, plus elles gardent ceux de leur âme.
Il y a des hommes qui abusent de la faiblesse des femmes, c'est évident, mais il y a aussi des femmes qui abusent de la bêtise des hommes !
La femme est l'égale de l'homme, il faut lui donner la même éducation et les mêmes droits.
La femme vaut l'homme, elle ne vaut pas plus, mais la femme ne vaut pas moins.
L'argent est l'argent, quelles que soient les mains où il se trouve.
Les affaires ? C'est bien simple, c'est l'argent des autres.
L'amour, quel qu'il soit, est le premier élément de l'art ; c'est son air vital.
L'important, c'est d'aimer, de se sentir vivre et de donner la vie à d'autres êtres.
Une courtisane n'est qu'une bijoutière en faux de l'amour chez laquelle on achète du strass.
Les femmes permettent quelquefois qu'on trompe leur amour, jamais qu'on blesse leur amour-propre, et l'on blesse toujours l'amour-propre d'une femme quand, deux jours après qu'on est son amant, on la quitte, quelles que soient les raisons que l'on donne à cette rupture.
Il n'y a de vrai bonheur que celui que personne ne connaît.
Il n'y a pas de fortune, si patiemment amassée qu'elle soit, il n'y a pas d'amour, si profondes racines qu'il ait jetées au cœur, qui puisse donner à l'homme la satisfaction et le bonheur de la science acquise, et surtout de la science utile aux autres.
Le moindre événement peut ruiner un homme, le moindre caprice tuer un amour, mais la mort seule, ou la folie, cette mort de l'intelligence, peuvent détruire ce que la science a amassé.
Savoir vieillir, la science qu'on devrait acquérir tous les jours, et qui manque bien souvent à des presque centenaires.
Le sage est celui qui, spectateur des misères et des passions des hommes, en fait son profit, et apprend l'expérience sur le désenchantement des autres, comme les médecins apprennent la vie sur des cadavres inconnus.
Les femmes, c'est le plus beau spectacle qu'il soit donné à l'homme de contempler.
L'épouse qui sera mère de famille a plus besoin de respect que d'amour.
Huit jours après notre mariage, il me dit : Madame, que pensez-vous de moi, maintenant que vous me connaissez ? Mais, monsieur, lui répondis-je, vous m'embarrassez fort !
On ne peut parler une langue qu'à la condition de l'avoir sérieusement apprise.