Les 66 pensées et citations d'André Malraux :
La beauté d'une femme ne sera jamais une promesse de plaisir sentimental.
S'en prendre à quelqu'un est toujours une faiblesse.
La révolution, c'est les vacances de la vie.
La pire souffrance est dans la solitude qui l'accompagne.
Être un homme, c'est réduire sa part de comédie.
Connaître le monde n'est pas en faire un système, c'est en prendre une conscience intense.
La jeunesse est une religion dont il faut toujours finir par se convertir.
On ne connaît jamais un être, mais on cesse parfois de sentir qu'on l'ignore.
Les décisions capitales sont des lapins qu'on tire au passage ; mieux vaut savoir tirer.
Le tombeau des héros est le cœur des vivants.
La jeunesse attire les démagogues comme le miel attire les mouches.
Juger, c'est de toute évidence, ne pas comprendre ; si l'on comprenait, on ne pourrait plus juger.
Philosopher, c'est apprendre à mourir.
L'égoïsme ne nous mène qu'à nous préférer, avec une véhémence confuse.
L'homme est ce qu'il fait.
Un homme est la somme de ses actes, de ce qu'il a fait, de ce qu'il peut faire.
Le ridicule appelle le sang : on ne se venge vite que sur les corps.
Aucune chose n'est sans importance pour un homme dès qu'il y engage son orgueil.
Exprimer sa souffrance délivre.
La vie est une matière, il s'agit de savoir ce qu'on en fait, bien qu'on n'en fasse jamais rien.
Les Français ne conçoivent guère le pouvoir ; ce qui leur est familier, c'est l'abus de pouvoir.
Il y a des enfants sans état civil, il n'y a pas d'enfant sans mère.
Le mépris des hommes est fréquent chez les politiques, mais confidentiel.
La culture ne nous enseigne pas l'homme, elle nous enseigne tout modestement l'homme cultivé.
Un homme qui pense au sexe comme au complément d'une femme est mûr pour l'amour.
Quiconque se laisse diriger par l'esprit ne vivra plus que pour lui et par lui.
L'amour de la mère est le seul amour invincible, éternel comme la naissance.
La mort se lie si fortement à la douleur que l'homme reste stupéfait devant une maladie.
Il n'y a pas de héros sans auditoire.
La postérité, c'est la reconnaissance des hommes pour les victoires qui leur semblent promettre la leur.