Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Les citations d'Auguste-Louis Petiet.

1 — Qui est Auguste-Louis Petiet ?

Photo de Auguste-Louis Petiet Biographie courte : Général de brigade, Maréchal de camp, Commandant de l'Hérault, Grand officier de la Légion d'Honneur et homme politique français né le 3 juin 1784 à Rennes en Bretagne, Auguste-Louis Petiet est décédé le 1er août 1858 à Paris. (Source : Wikipédia)

2 — Les 42 pensées et citations d'Auguste-Louis Petiet :

Il faut se garder des jugements trop absolus, il est rare qu'ils ne portent pas à faux.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

La vie militaire est toute de sacrifices. Il faut faire son devoir avec exactitude et ne jamais se plaindre. L'avancement n'est pas toujours accordé au mérite.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

Les vieillards oublient qu'ils ont été jeunes, et que le temps seul a amorti leurs passions.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

Le suicide est un acte de folie, je dirai plus, un acte de lâcheté. On prouve, quand on le commet, qu'on n'a pas le courage de supporter le malheur.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

La guerre est l'espoir de la paix ; le travail est l'espoir de la richesse et du repos.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

Pour parvenir à son but, l'ambitieux prend le masque de toutes les vertus ; il en est une pourtant dont il ne peut se parer, c'est la modestie.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

La plupart des maladies sont héréditaires, les vices le sont aussi ; il n'en est pas de même des vertus et des talents.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

Autrefois, on ne s'occupait pas assez des enfants ; aujourd'hui, on s'en occupe beaucoup trop. On rit de leurs fredaines, et on ne les punit jamais.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

On voit les ridicules de son voisin et l'on ignore complétement les siens.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

La femme croit connaître la première les ravages que le temps apporte à sa beauté. Son erreur est grande. C'est une autre femme qui a remarqué sur son front la première ride ; c'est une autre femme qui a vu briller, au milieu d'une belle tête bouclée, le cheveu couleur de neige, emblème de la perte de son printemps.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

L'ambitieux qui cherche une position dans le monde est aussi malheureux que le malade qui cherche une position dans son lit pour reposer ses membres.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

L’homme qui se fait vieux avant l'âge perd toute vitalité et sa gaieté.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

Ce qu'il faut apprécier dans un cigare, c'est qu'il vous console sans vous parler. Vous souffrez, vous êtes malheureux, vous recourez à lui. Fumer un cigare vous plonge dans une douce rêverie ; mais il ne vient pas comme de prétendus amis renouveler vos peines, en voulant vous apprendre à les supporter, et retourner le poignard dans la blessure.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

Il n'y a guère d'autres maladies dans la jeunesse que les désappointements en amour. Madame de Staël était tellement pénétrée de cette vérité que quand elle voyait une jeune personne malade, elle était toujours tentée de lui dire : Quel chagrin avez-vous ?

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

Vous rencontrez dans une petite ville un homme dont chacun fait l'éloge ; vous voulez contempler à loisir ce prodige de vertu ; vous trouvez un complaisant, n'ayant pas d'autre opinion que celle de son interlocuteur, cachant toujours sa pensée et voulant plaire à tous. Je voudrais y connaître un individu dénonçant le mal, homme de bien avant tout, et ne craignant point, par sa franchise et par sa loyauté, de se faire des ennemis. Si un pareil sujet est rare partout, il réussit encore moins dans une petite ville, portée plus que toute autre à envier le mérite et à protéger la médiocrité.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

Le passage des hommes sur la terre peut se comparer à ce qui a lieu dans le salon d'un ministre ; tous marchent avec rapidité, chacun cherche à dépasser l'autre. On en voit qui parlent plusieurs fois à l'huissier, afin de hâter leur entrée dans l'appartement mystérieux où l'on n'arrive qu’à son tour, véritable cimetière qui anéantit toutes nos illusions.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

On se plaint en France de n'avoir pas assez de médecins. Interrogez donc les Orientaux, qui se plaignent eux de n'en avoir aucun !

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

S'il est vrai que les livres ne sont goûtés que par quelques amis dispersés dans la foule, s'il est vrai qu'on ne les lit que pour se procurer des distractions et non des lumières, le métier d'écrivain est un cruel métier.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

L'approche de la misère arrête quelquefois le prodigue sur le bord de l'abîme. Un aussi hideux fléau sait maitriser la paresse, ce péché mignon des hommes ; on se trouve des ressources qu'on ne se connaissait pas, et qui vous remettent à flot.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

La plupart des hommes âgés se consolent par la lecture et la gastronomie. Fumer un cigare est encore un moyen de distraction. Un bon cigare donne une légère ivresse au cerveau et active la circulation du sang.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

On se laisse envahir par les papiers, tous les meubles en sont pleins. Mais il y a de ces feuilles qui diminuent sensiblement et malgré nous, ce sont les billets de banque.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

Autrefois l'égoïsme était individuel, il entraîne aujourd'hui des familles entières. Les pères transmettent à leurs descendants leurs champs, leurs bois, leurs caves. Aujourd'hui, ces biens sont changés par les héritiers en billets au porteur.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

C'est plutôt par la vanité que par le sentiment qu'on subjugue les femmes.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

Les femmes disent hautement qu'elles suivent le culte de l'amour platonique, semblables à ces riches qui parlent à chaque instant de leurs dépenses et n'en font point.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

Selon un proverbe hollandais, il faut cacher son argent à ses voisins et son secret aux vieilles femmes ! En n'excitant pas la tentation, on a sans doute plus de chances de conserver ses écus. Mais pourquoi supposer que la femme âgée, qui a acquis de la maturité et de l'expérience, sera plus susceptible de trahir un secret que la femme qui débute dans la vie ?

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

La jeunesse, la beauté, la fortune ont un terme ; l'amabilité n'en a pas.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

Les envieux du militaire parvenu à un grade élevé se gardent bien de penser à tout ce qu'il lui a fallu de peines, de misère, d'énergie, de patience, de valeur, de privations, pour arriver au sommet de ce mât de cocagne : ils ne voient que le but et non le point de départ.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

Le militaire le plus brave est celui qui prend ses armes le matin sachant qu'il sera battu dans la journée, et ayant néanmoins l'intention de faire son devoir, et plus encore s'il le peut. L'homme politique animé des mêmes sentiments doit arriver à tout.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

L'art militaire a cela de bon qu'il apprend à souffrir, à jouir de tout, et à se passer de tout.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

Ô femmes qui voulez être adorées jusqu'à votre dernier jour, pourquoi les rossignols cessent-ils leurs chants au mois de juin ? Pourquoi les arbres sont-ils en décembre dépourvus de leur feuillage ? Pourquoi la neige couvre-t-elle les roses ? Tout change sur la terre : La nature, la beauté ainsi que l'amour.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

En fait de révolution, la chance la plus certaine pour le conspirateur est d'être puni. S'il réussit, son triomphe n'est qu'éphémère : il est bientôt éconduit. Un pareil résultat devrait empêcher de tirer du feu d'aussi terribles marrons.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

L'envie s'attache aux vivants et ne s'acharne pas aux morts. Voilà pourquoi sans doute que les ouvrages des hommes de lettres sont rarement appréciés pendant leur vie, où ils ne trouvent que déception, ruine, et quelquefois critique amère et persécution.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

Vous voulez imposer votre souvenir à la postérité et le rendre immortel : Vain espoir ! Les belles colonnes en marbre qui ornent votre tombeau seront détruites avant un siècle. Dans vingt-cinq ans, dans moins de temps peut-être, les rails d'un chemin de fer jetteront votre cendre au vent.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

On confond trop souvent la politesse avec la bienveillance. La politesse n'a que des formes ; quelques phrases de convention semblent exprimer l'intérêt, et cachent quelquefois un mauvais vouloir. La bienveillance plus active ne se réduit pas à de vaines paroles.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

L'individu qui se fait petit est bientôt écrasé par ses voisins. De même, celui qui par modestie ou par faiblesse ne prend pas la place où il est appelé par son savoir ou son mérite, voit dans le monde ses concurrents et ses envieux lui passer sur le ventre.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

Pour régler leur conduite, les fils ne profitent pas des fautes de leurs pères. L'aveuglement est encore plus marqué en politique, nous suivons les mêmes erreurs que l'expérience des siècles a blâmées ; les nouvelles générations semblent n'avoir rien appris.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

Le sentiment le plus vif qui nous fait agir est la peur. L'homme public a peur du scandale, l’honnête citoyen a peur de la calomnie, mais la peur fait aussi quelquefois un héros d'un poltron.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

Les Français sont compatissants, ils secourent les victimes, ils déplorent leur sort ; mais ils prennent de tardives précautions.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

Si l'amour-propre ne nous aveuglait, nous serions convaincus que la femme, en cherchant à plaire à tous, cache les sentiments qu'elle éprouve pour un seul.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

On a tort de croire que l’homme seul a le privilège de mentir avec bonhomie. Rien n'est plus gracieux, plus naturel, plus persuasif, que le mensonge de la femme du monde.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

Il est plus facile de se faire aimer d'une femme que de la déterminer ensuite à briser ses liens.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

On éviterait de grands chagrins si l'infidélité de la femme n'était considérée que comme une pomme sur laquelle on ne retrouve plus la trace des dents.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

3 — La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
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