Boris Vian

Quelques mots sur l'auteur :

Photo de Boris VianÉcrivain, chanteur, musicien, parolier et poète français né le 10 mars 1920 à Ville-d'Avray dans les Hauts-de-Seine, Boris Vian est décédé le 23 juin 1959 à Paris. Il meurt à l'âge de 39 ans d'une crise cardiaque, Boris Vian repose au cimetière de Ville-d'Avray, sa ville natale. Pour de plus amples informations, lisez sa biographie sur Wikipédia.

Les 48 pensées et citations de Boris Vian :

La connerie, ce n'est pas grave ; ce qui est terrible, c'est la connerie militante.

Boris Vian - Pensées (1920-1959)

Coucher ensemble, quand on s'aime, eh bien, il n'y a rien de mieux !...

Boris Vian - Rue des Ravissantes (1989)

L'amour engendre la jalousie, qui en est la preuve.

Boris Vian - Traité de civisme (1951)

Si l'on pouvait se procurer une femme aussi facilement qu'un verre de gin ou qu'un paquet de gauloises et si l'on avait le loisir, comme l'alcool et la cigarette, de la déguster en plein air sans être obligé de l'enfermer dans une chambre sale et pas appétissante, l'alcoolisme et l'intoxication disparaîtraient promptement !

Boris Vian - Écrits pornographiques (1947-1958)

Oui, la guerre, tout le monde est contre ; mais les mémoires de guerre, c'est très bien vu, et si on a tué cent mille personnes on est un héros... L'alcoolisme, tout le monde est contre... mais si on gagne un milliard avec des bateaux de vins, on est un grand socialiste.

Boris Vian - Écrits pornographiques (1947-1958)

La guerre est le plus grand de tous les maux.

Boris Vian - Écrits pornographiques (1947-1958)

La femme est ce que l'on a trouvé de mieux pour remplacer l'homme quand on a la déveine de ne pas être pédéraste.

Boris Vian - Traité de civisme (1951)

Tout le monde, sans exception, voudrait être milliardaire ; chacun se considère aussi doué que son voisin.

Boris Vian - La belle époque (2013)

Dieu n'a d'intérêt que pour les gens qui ont peur de mourir, pas pour ceux qui ont peur de vivre.

Boris Vian - L'herbe rouge (1950)

Ce qui me dégoûte profondément, c'est de coucher avec la femme d'un cocu.

Boris Vian - Théâtre inédit (1970)

La forme la plus élevée de la passion est celle qui peut lier un impuissant à une femme frigide.

Boris Vian - Le Ratichon baigneur (1946-1952)

Mieux vaudrait apprendre à faire l'amour correctement que de s'abrutir sur un livre d'histoire.

Boris Vian - L'herbe rouge (1950)

Vivre seul, c'est pas très marrant tous les jours !

Boris Vian - Le loup-garou (1945-1953)

La plus grande fatigue est d'être absent, sans intérêt à ce qu'on fait.

Boris Vian - Théâtre inédit (1970)

Les parents, il faut les tenir à l'écart de sa vie conjugale, sinon on risque de briser le ménage.

Boris Vian - Théâtre inédit (1970)

Il ne faut jamais croire les femmes, même avec une fleur.

Boris Vian - Derrière la zizique (2013)

Personne ne peut ruiner le gouvernement mieux que le gouvernement lui-même.

Boris Vian - Henri Salvador s'amuse (1956)

Votre ignorance un jour vous fera plus de mal qu'un binaire jamais n'en fit au décimal.

Boris Vian - Théâtre inédit (1970)

Pour que le travail s'accomplisse avec intérêt, voire plaisir, il faut en supprimer le caractère obligatoire.

Boris Vian - Traité de civisme (1951)

Méfiez-vous des paresseux qui ont des passions, ils y pensent tout le temps qu'ils se reposent.

Boris Vian - La belle époque (2013)

Il y a des gens dans la vie que je hais, le monde est peuplé de brutes.

Boris Vian - Le chevalier de neige (1974)

Il ne sert à rien de vivre normalement : la normalité n'existe pas.

Boris Vian - L'écume des jours (1947)

Les gens perdent leur temps à vivre, alors il ne leur en reste plus pour travailler.

Boris Vian - L'écume des jours (1947)

La vie n'est jamais banale, chaque événement que nous traversons recèle un mystère inexplicable.

Boris Vian - L'écume des jours (1947)

Le plus clair de mon temps, je le passe à l'obscurcir.

Boris Vian - L'écume des jours (1947)

Dans la vie, l'essentiel est de porter sur tout des jugements a priori.

Boris Vian - L'écume des jours (1947)

Méfiez-vous des paresseux qui ont des passions... ils y pensent tout le temps qu'ils se reposent.

Boris Vian - Pensées (1920-1959)

Un paresseux doit travailler beaucoup pour, à ses instants libres, jouir de sa paresse.

Boris Vian - Pensées (1920-1959)

Les articles de fond ne remontent jamais à la surface.

Boris Vian - Pensées (1920-1959)

Ce qui m'intéresse, ce n'est pas le bonheur de tous les hommes, c'est celui de chacun.

Boris Vian - L'écume des jours (1947)

Tu es belle comme une lanterne japonaise... allumée.

Boris Vian - L'herbe rouge (1950)

Si on ne s'aimait pas tant soi-même on serait toujours seul.

Boris Vian - L'herbe rouge (1950)

Mieux vaut être déçu que d'espérer dans le vague.

Boris Vian - L'herbe rouge (1950)

L'amour n'est jamais ridicule.

Boris Vian - Les bâtisseurs d'empire (1959)

De l'amour lente naît l'époux.

Boris Vian - Cantilènes en gelée (1946-1949)

Faire l'amour avec une femme blonde... c'est bien... mais avez-vous essayé les brunes ?

Boris Vian - Écrits pornographiques (1947-1958)

La critique, art aisé, se doit d'être constructive.

Boris Vian - Chroniques du menteur (1999)

Supprimez le conditionnel et vous aurez détruit Dieu.

Boris Vian - Traité de civisme (1951)

Si la radio vous ennuie, tournez le bouton ou donnez votre poste.

Boris Vian - Lettre ouverte à Monsieur Paul Faber (1955)

Un ancien combattant est mieux placé que quiconque pour haïr la guerre.

Boris Vian - Lettre ouverte à Monsieur Paul Faber (1955)

On ne devrait pas se vanter d'avoir fait la guerre, on devrait le regretter.

Boris Vian - Lettre ouverte à Monsieur Paul Faber (1955)

Se battre sans savoir pourquoi l'on se bat est le fait d'un imbécile.

Boris Vian - Lettre ouverte à Monsieur Paul Faber (1955)

Il y a deux façons d'enculer les mouches : avec ou sans leur consentement.

Boris Vian - Cantilènes en gelée (1946-1949)

La mort n'est pas drôle parce qu'elle ne supporte pas la répétition.

Boris Vian - Pensées (1920-1959)

Les gens sans imagination ont besoin que les autres mènent une vie régulière.

Boris Vian - Pensées (1920-1959)

Quand on ne sait rien, on peut tout de même trouver des choses, avec de l'imagination.

Boris Vian - Les morts ont tous la même peau (1947)

Lutter n'est pas avancer.

Boris Vian - L'herbe rouge (1950)

Un jour il y aura autre chose que le jour.

Boris Vian - Je voudrais pas crever (1951-1959)

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