Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Charles Péguy

Quelques mots sur l'auteur :

Photo de Charles PéguyEssayiste, écrivain et poète français né le 7 janvier 1873 à Orléans dans le Loiret, Charles Péguy est décédé le 5 septembre 1914 à Villeroy dans la Seine-et-Marne. Il meurt au combat à l'âge de 41 ans, Charles Péguy repose dans une tombe commune, avec 133 autres soldats français, à Villeroy. Pour de plus amples informations, lisez sa biographie sur Wikipédia.

Les 46 pensées et citations de Charles Péguy :

Un homme qui tient dans une assemblée des propos qu'il ne peut pas tenir dans une autre où il fréquente n'est pas un honnête homme.

Charles Péguy - Les pensées inédites (posthume, 1934)

L'immense majorité des hommes pense par idées toutes faites.

Charles Péguy - Note sur M. Bergson et la philosophie bergsonienne (1914)

Il faut parler pour dire, et non pas dire pour parler.

Charles Péguy - L'amitié de Charles Péguy (1978)

Il n'y a rien de si contraire aux fonctions de la science que les fonctions de l'enseignement.

Charles Péguy - Les pensées inédites (posthume, 1934)

L'amour excuse bien des maladresses.

Charles Péguy - Les œuvres poétiques complètes (1941)

Le sommeil est l'ami de l'homme.

Charles Péguy - Le porche du mystère de la deuxième vertu (1912)

L'enseignement scolaire n'est rien auprès de l'enseignement de la vie, qui n'est rien auprès de la vie.

Charles Péguy - Les œuvres en prose (1898-1908)

De toutes les peurs, la plus honteuse est certainement la peur du ridicule.

Charles Péguy - Les œuvres en prose (1909-1914)

Le charitable est le seul bon boursier, le seul qui sache un peu gouverner sa finance.

Charles Péguy - Ève (1913)

Il faut toujours dire ce que l'on voit : surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l'on voit.

Charles Péguy - Notre jeunesse (1910)

Ce que nous disons est souvent grave, sérieux ; le ton dont nous le disons l'est toujours.

Charles Péguy - Les œuvres en prose (1909-1914)

Je ne juge pour ainsi dire jamais un homme sur ce qu'il dit mais sur le ton dont il le dit.

Charles Péguy - Les œuvres en prose (1909-1914)

Celui qui aime tombe sous la servitude de celui qui est aimé.

Charles Péguy - Le porche du mystère de la deuxième vertu (1912)

Celui qui aime se met dans la dépendance de celui qui est aimé.

Charles Péguy - Le porche du mystère de la deuxième vertu (1912)

Il y a quelque chose de pire que d'avoir une mauvaise pensée ; c'est d'avoir une pensée toute faite.

Charles Péguy - Note conjointe sur M. Descartes (1914)

De tout ce qu'il peut y avoir de mauvais, l'habitude est ce qu'il y a de pire.

Charles Péguy - Les œuvres en prose (1909-1914)

Il est des malheurs qu'il faut savoir taire dans les familles.

Charles Péguy - Les cahiers de la quinzaine (1900-1914)

Tromper les simples, c'est tromper deux fois.

Charles Péguy - Les œuvres en prose (1909-1914)

Les députés sont des vendus, les bourgeois ne songent qu'à amasser.

Charles Péguy - Les cahiers de la quinzaine (1900-1914)

La foi est une épouse fidèle ; la charité est une mère.

Charles Péguy - Le porche du mystère de la deuxième vertu (1912)

La vieille lutte pour la vie s'est divisée en deux races ; l'une lutte pour l'honneur, l'autre lutte pour le pouvoir.

Charles Péguy - Les œuvres en prose (1909-1914)

Homère c'est la pureté ; l'Évangile, c'est la pauvreté et la charité.

Charles Péguy - L'amitié de Charles Péguy (1978)

Voler les pauvres, c'est voler deux fois.

Charles Péguy - Les œuvres en prose (1909-1914)

L'espérance brille dans la victoire, mais il n'y a pas de victoire sans combat.

Charles Péguy - Pascal (1947)

La charité marche toute seule, pour aimer son prochain, il n'y a qu'à se laisser aller.

Charles Péguy - Le porche du mystère de la deuxième vertu (1912)

Je hais la peur du ridicule comme une grande lâcheté.

Charles Péguy - Les cahiers de la quinzaine (1900-1914)

L'amitié est le premier des biens, après les biens de Dieu.

Charles Péguy - L'amitié de Charles Péguy (1978)

Qui rend les enfants malheureux est un criminel.

Charles Péguy - Les œuvres poétiques complètes (1941)

Le triomphe des démagogies est passager, mais les ruines sont éternelles.

Charles Péguy - De Jean Coste (1902)

La jalousie, plus malsaine et pire que la haine, est la malfaçon de l'amour.

Charles Péguy - Les cahiers de la quinzaine (1900-1914)

Les pères de famille, ces grands aventuriers du monde moderne.

Charles Péguy - Victor-Marie, Comte Hugo (1910)

La sévérité est un garant contre la calomnie.

Charles Péguy - Les cahiers de la quinzaine (1900-1914)

La calomnie est en politique moins gênante que la manifestation de la vérité.

Charles Péguy - Les cahiers de la quinzaine (1900-1914)

Le droit ne fait pas la paix, il fait la guerre.

Charles Péguy - Les œuvres en prose (1909-1914)

Ceux qui se taisent, les seuls dont la parole compte.

Charles Péguy - Notre jeunesse (1910)

Heureux deux amis qui s'aiment assez pour (savoir) se taire ensemble.

Charles Péguy - Victor-Marie, Comte Hugo (1910)

Ô cœur îles de joie sur fond de peine, la joie est une soie sur fond de laine.

Charles Péguy - Les œuvres poétiques complètes (1941)

La vertu que j'aime le mieux, dit Dieu, c'est l'espérance.

Charles Péguy - Le porche du mystère de la deuxième vertu (1912)

Quarante ans est un âge terrible ; c'est l'âge où nous devenons ce que nous sommes.

Charles Péguy - Victor-Marie, Comte Hugo (1910)

L'amitié est une opération d'une fois.

Charles Péguy - Les œuvres en prose (1909-1914)

Tout parti vit de sa mystique et meurt de sa politique.

Charles Péguy - Notre jeunesse (1910)

La seule force, la seule valeur, la seule dignité de tout ; c'est d'être aimé.

Charles Péguy - Notre jeunesse (1910)

J'ai vu perler des larmes d'amour qui dureront plus longtemps que les étoiles du ciel.

Charles Péguy - Le mystère de la charité de Jeanne d'Arc (1910)

Aimer, c'est donner raison à l'être aimé qui a tort.

Charles Péguy - Note conjointe sur M. Descartes (1914)

Une amitié est perdue quand il faut penser à la défendre.

Charles Péguy - Les cahiers de la quinzaine (1900-1914)

Tout père sur qui son fils lève la main est coupable d'avoir fait un fils qui levât la main sur lui.

Charles Péguy - Les cahiers de la quinzaine (1900-1914)

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