Quand on sait travailler, on craint peu la misère.
J'aime à courir bien vite, surtout quand je cours après toi.
Ce n'est que dans la retraite qu'on jouit des vrais plaisirs ; sans regrets et sans désirs, l'âme est libre et satisfaite. Heureux, heureux dont le cœur trouve en soi tout son bonheur ! La vertu douce et tranquille fuit le faste et la grandeur : l'innocence et la candeur n'habitent que cet asile. Heureux, heureux dont le cœur trouve en soi tout son bonheur !
Sa bouche appelle le baiser, son regard dit qu'on peut oser.
La paix ! ce mot seul fait du bien, elle est de l'univers le plus tendre lien.
La chaîne des besoins rapproche tous les hommes, le lien du plaisir les unit encore plus.
Une jolie femme est une enchanteresse, dont le regard serein sait fixer le plaisir, et son sourire, qui caresse, nous présente un bonheur qu'il est doux de saisir.
L'on n'a jamais plus d'esprit que quand on ne sait ce qu'on dit.
L'indifférence est le sommeil de l'âme.
Vieux amis, nouvelles maîtresses, c'est la devise d'un galant homme.
Pour dompter le cœur le moins tendre, l'amour n'a besoin que d'un instant.
L'amour devient suspect, s'il n'a sa liberté.
Il est des préjugés qu'on ne doit point trahir.
Qui ne craint rien n'est point dans l'esclavage.
Mon bonheur n'est jamais dans ce qui m'environne ; il est en moi, rien ne m'étonne.
On aime encore quand on veut se venger.
L'amour n'a que des fers honteux, lorsque le sentiment n'épure point ses feux.
Parlez toujours : Lorsque la gaieté nous inspire, un rien fournit matière à cent jolis discours.
Les Français sont charmants, et surtout les Françaises.
Le vin, c'est la source de l'allégresse, c'est l'âme du plaisir.
Tout citoyen est roi, sous un roi citoyen.
L'amitié dort, la haine veille.
Pour être aimé des femmes, vous devez enchanter leurs âmes.
Jeunes amants, imitez le Zéphyr : Il caresse l'œillet, l'anémone et la rose ; jamais son vol ne se repose ; nouvel objet, nouveau désir. De beautés en beautés, sans vous fixer pour une, comme lui voltigez toujours ; voltigez, et passez de la blonde à la brune : Les belles sont les fleurs du jardin des amours.
Vous aimer, vous chérir, est mon plaisir unique.
Il n'est point de fête pour l'âme indifférente.
Les plaisirs sont plus vifs pour les amants heureux, leur félicité les augmente.
L'amour se suffit à lui-même.
Craindre la louange, c'est la mériter.
Qui peut dissimuler n'aime que faiblement.
L'estime sait unir les esprits opposés.
De sa patrie on doit prendre l'esprit ; qui s'en écarte, la trahit.
Par un ridicule contraire, un ridicule est souvent corrigé.
Le plaisir de l'âme embellit les plus laids.
La brillante gaieté, ce fard de la nature, rajeunit les vieillards, et leur donne un air plus frais !
Un père est toujours un père, rien ne peut effacer cette empreinte si chère.
Pour un homme d'honneur, c'est le plus grand regret que de manquer à la reconnaissance.
Payer un service est une jouissance.
La gaieté est un printemps qui fait naître des fleurs sur les épines de la vie.
La gaieté orne la raison, elle adoucit les mœurs.
En vain le sage réfléchit, si la société n'en tire aucun profit.
À l'ennemi vaincu, l'honneur doit des secours.
Un être indifférent est une erreur de la nature.
Le premier des talents est celui d'amuser.
Tranquille et fier dans l'infortune, c'est à ces traits qu'on connaît un grand cœur.
Qui dissimule est coupable.
D'un bienfait divulgué l'amour-propre s'offense.
Pour se rapprocher, se convenir, se plaire, fort souvent il ne faut qu'un rien.
Tout bienfait porte avec lui sa récompense.
L'amour aime la liberté ; il veut encore l'égalité.
Du temps qui fuit sachons jouir, bonheur d'aimer passe richesse ; jusqu'à notre dernier soupir, rendons caresse pour caresse.
Voyez les ramiers, dans les bois s'aimer, se caresser sans cesse ; partout l'amour dicte ses lois, dans l'univers tout se caresse.
Pour ranimer notre sentiment, rien de plus sûr qu'une caresse ; douce caresse est un aimant, pour l'amitié, pour la tendresse.