Les 17 pensées et citations de Claire Élisabeth de Vergennes :
Là où il y a du bonheur, l'humeur se conserve douce et sereine.
Les droits n'ont pas de plus dangereux ennemis que les prétentions.
Le bonheur n'a d'autre mesure que le sentiment, toute sa liberté est dans le cœur.
Le cœur est le moins sûr des conseillers.
Les femmes sont toujours promptes à sacrifier leurs intérêts, mais jamais leurs sentiments.
Si les femmes valaient mieux, les hommes vaudraient mieux aussi.
Les femmes sont faites pour les détails, elles ont le goût et l'intelligence des petites choses.
Une mère ne peut jamais cesser d'être la mère de son enfant.
Le régulateur de la liberté, c'est la conscience ; mais elle s'éveille lentement chez un enfant ; elle l'avertit d'abord d'une manière vague et d'une voix faible, l'attention et la réflexion lui donnent bientôt de la force et de l'autorité ; osons donc imiter et suivre la nature, laissons s'engager la lutte du mal et du bien ; que l'expérience d'un enfant, dans les mains de sa mère, serve à l'éclairer, comme la conscience éclaire l'homme fait sous la main de Dieu.
Le champ de l'espérance s'ouvre à l'imagination près du berceau d'un fils.
L'amour maternel est le plus indépendant de tous les amours ; nous aimons notre enfant quel qu'il soit, quoi qu'il fasse, qu'il afflige ou contente notre amour-propre ; qu'il réponde à notre tendresse ou qu'il la souffre comme une gêne pour sa liberté ; qu'un fils écoute ou repousse sa mère. Grâce à lui, elle regarde haut et loin sans embarras : son âme, qui n'est jamais agitée, ne cesse point d'être émue ; la confiance qui s'établit entre eux devient la plus douce des relations. Elle ne ressemble à nulle autre, toute composée qu'elle est de l'autorité et de la faiblesse, de la condescendance et de la force, qui dénoncent à la fois et la femme et la mère, et l'homme et le fils. Oui, heureuse, cent fois heureuse, celle qui en a connu le charme !
Naître, souffrir, mourir, est toute l'histoire des femmes.
La légitimité est la base du repos des états et des ménages.
Un pays ne change pas toutes ses institutions sans qu'il en résulte une réforme dans ses mœurs.
Les plaisirs de l'esprit enivrent la raison, distraite sur la route, elle se détourne du but.
L'égoïsme des passions vaut encore mieux que celui des intérêts vulgaires.
Les grands hommes ne sont utiles à leur siècle que lorsqu'ils ont l'intelligence de le comprendre unie à la force de le devancer.