Règle ce que je dois suivant ce que je puis.
Edme Boursault ; Ésope à la cour, I, 3 (1701)
Règle ce que je dois suivant ce que je puis.
Il faut que pour bien vivre ensemble l'amour ait soin d'unir ce que l'hymen assemble.
Une faute impunie en fait commettre deux.
Pourvu qu'à son but un courtisan arrive, on l'applaudit toujours, quelque route qu'il suive.
Un outrage est sensible, et la vengeance est douce.
Un roi doit toujours récompenser en roi.
Les bienfaits excessifs font souvent qu'on raisonne contre qui les reçoit, et contre qui les donne.
Un bienfait tôt ou tard trouve un prix infaillible.
Peut-on rien refuser aux voeux d'une maîtresse ?
Le plus cruel des droits est le droit du plus fort.
Qu'une fille a d'esprit quand elle est amoureuse !
Un homme est assez beau quand il a l'âme belle.
La vengeance facile est honteuse et blâmable.
L'innocence est timide, et non la trahison.
L'ambition, seigneur, n'a guère de limites.
Il n'est rien de si beau que d'être généreux.
Le plaisir d'obliger est mon plus grand plaisir.
De la vie à la mort il s'agit d'un instant.
Le plaisir le plus grand trop longtemps attendu par celui qui le fait est toujours trop vendu.
Mal répandre ses bienfaits c'est les perdre.
Il ne faut pas toujours s'arrêter à la mine.
Mieux vaut louer moins, et ne pas tant mentir.
L'exemple d'une mère, en qui la vertu brille, est la grande leçon dont profite une fille.