Il n'est de grand amour qu'à l'ombre d'un grand rêve.
Le mariage arrangé n'est pas chose tentante pour deux jeunes serins poétiques.
Des larmes au baiser il n'y a qu'un frisson !
Les plus beaux yeux pour moi sont des yeux pleins de larmes.
Si les baisers s'envoyaient par écrit, Madame, vous liriez ma lettre avec les lèvres !
L'amour, c'est la gloire en bécots !
On n'est jamais assez cocasse quand on l'est !
Rien ne sait regarder pleurer comme un vieux chien !
Ne pas prendre parti, c'est le prendre pour nous.
Baiser, festin d'amour dont je suis le Lazare !
C'est une tristesse noire que de vieillir toujours méconnu.
La meilleure prière est la plus clandestine.
Les haines de races ne sont jamais au fond, que des haines de places.
Souvent, quand je me sens las d'une vulgaire vie, durant tout un jour, sur le divan bas, je rêve et j'oublie.
C'est dans un baiser toute l'âme qu'on frôle, et rien ne sait le poids d'un front comme une épaule !
C'est chose suprême d'aimer sans qu'on vous aime.
Le ciel, c'est quand on aime ; pour être aimés du Père, aimez votre prochain.
Je t'aime, et suis tienne !
Je vous aime, parce que vaine, vous me convenez à moi, vain.
Oh ! les yeux, les beaux yeux des femmes ! que de choses nous y voyons !
L'amour, c'est l'un qui souffre et l'autre qui regarde, et je fus toujours l'autre, et, cela, je le garde !
Sache donc cette triste et rassurante chose que nul, Coq du matin ou Rossignol du soir, n'a tout à fait le chant qu'il rêverait d'avoir !
O Soleil ! Toi sans qui les choses ne seraient que ce qu'elles sont.
Un baiser, mais à tout prendre, qu'est-ce ? Un serment fait d'un peu plus près, une promesse plus précise, un aveu qui veut se confirmer, un point rose qu'on met sur l'i du verbe aimer.
Moi, c'est moralement que j'ai mes élégances.
C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière.