L'union fait la force ; les membres d'une famille ne devraient jamais l'oublier.
Une mère est pour son enfant l'organe du ciel. Dans la première enfance, en le nourrissant de son lait, elle accomplit une tâche toute de fatigue et de dévouement, à laquelle pourtant elle trouve les plus ineffables douceurs.
Que j'aime à voir cette jeune mère près du berceau de son fils, suivant sur ses traits les pensées qui l'occupent dans son sommeil, évitant avec une merveilleuse adresse tout ce qui peut l'arracher à un semblable bien-être, et méditant l'heureuse impression qu'elle fera naître à son réveil ! Que les yeux d'une mère, dans cet état sont admirables d'expression ! La bonté, la joie, l'émotion y brillent, et parfois quelques larmes viennent ajouter de nouveaux charmes à un tableau que tout homme sensible n'oubliera jamais.
La tendresse maternelle est peut-être la plus belle prérogative de la femme : elle contribue à la rendre plus chère à l'homme, qui, témoin quotidien de l'exercice du cœur, entre aisément en partage, et par là voit augmenter son bonheur.
L'amour maternel est un des spectacles les plus nobles et les plus touchants que la nature multiplie autant qu'elle a multiplié la vie.
Dieu, en accordant à la femme le rôle de mère, a fait naître chez elle un sentiment tout instinctif d'abord, qui par l'habitude et l'exercice devient le plus doux des biens sur la terre ; la source des plus vives émotions, et du plus parfait bonheur.
Quand la femme aime, d'une manière générale, elle aime avec plus de constance ; aussi tout ce qui peut porter ombrage à ses idées de propriété exclusive, l'expose-t-il à voir naître chez elle le sentiment de la jalousie aussi cruel qu'il est accablant pour l'objet de ses affections. La jalousie d'une femme, dit l'Ecriture, perce l'âme de douleur, et la remplit de tristesse.
La nature, en voulant la famille, n'aurait eu garde d'oublier le don le plus précieux, celui qui unit les âmes et devient la source du plus indélébile bonheur, l'amitié.
On use ses amis comme on use ses vêtements ; les amis d'aujourd'hui ne seront pas les amis dans vingt ans.
Une femme sans douceur ne peut être heureuse, ni faire des heureux.
Un bon caractère est peut-être le plus beau don que la femme puisse recevoir de Dieu.
Le besoin d'aimer, qui est l'apanage de la femme, ne s'éteint jamais en elle.
Partout où il y a un être qui souffre, ses soupirs appellent une femme.
Sans les femmes, les hommes seraient des ours mal léchés.
La femme méchante est un ange déchu.
On fait la cour à Dieu à genoux ; mais oisif et étendu sur un canapé, on la fait au diable.
L'amour est une étincelle de la divinité.
Le mariage, il n'y a souvent que les gens de cœur qui savent en faire un.
Enfants, quelque âge que vous ayez, honorez toujours vos parents ; ne négligez jamais de les fréquenter, dans leur vieillesse également.
Qu'est-ce que la beauté chez une femme sans la pudeur ? Un anneau d'or attaché au groin d'un cochon.
La femme, par toutes les richesses dont son organisation est pourvue, attire l'homme près d'elle, et semble avoir pour mission d'adoucir ce qu'il a naturellement de plus âpre et de plus austère qu'elle, en lui communiquant une partie des sentiments tendres et affectueux dont la nature s'est plu à établir en elle le foyer.
Les femmes sont nées rivales les unes des autres.
Chez les femmes la modestie a de grands avantages, elle augmente la beauté et sert de voile à la laideur ; elle en est même le supplément. Il n'y a pas, en effet, de plus joli vermillon que celui que la pudeur et la modestie déposent sur les joues.
La pudeur est le complément des grâces et de la beauté.
L'on plaît bien moins par son esprit que par son caractère.
Le désir d'être belle et l'envie de plaire sont des passions inhérentes à la condition de femme, et qui l'accompagnent depuis le commencement de sa vie jusqu'à un âge assez avancé, où, étant sans but, elles deviennent alors le comble du ridicule.
Les femmes sont les véritables apôtres de l'amour : l'amour est toute leur vie.
Les larmes de bonheur, les louanges adressées au ciel, les expressions d'une mère reconnaissante sont des impressions à jamais ineffaçables.
Mieux vaut aimer un peu moins, et aimer mieux.
Là où il n'y a pas de femme, le malade languit et gémit.