Recueil de poésie et de citations ainsi que des proverbes.

Émile Mathieu

Quelques mots sur l'auteur :

Photo de Émile MathieuÉmile Mathieu, docteur en médecine de la faculté de Paris, est l'auteur des œuvres suivantes : Études cliniques sur les maladies des femmes (1848), et L'esprit de famille (1863). Nous ne disposons à ce jour d'aucune information supplémentaire concernant Émile Mathieu.

Les 29 pensées et citations d'Émile Mathieu :

L'union fait la force ; les membres d'une famille ne devraient jamais l'oublier.

Emile Mathieu - Études cliniques sur les maladies des femmes (1848)

Une mère est pour son enfant l'organe du ciel. Dans la première enfance, en le nourrissant de son lait, elle accomplit une tâche toute de fatigue et de dévouement, à laquelle pourtant elle trouve les plus ineffables douceurs.

Emile Mathieu - Études cliniques sur les maladies des femmes (1848)

Que j'aime à voir cette jeune mère près du berceau de son fils, suivant sur ses traits les pensées qui l'occupent dans son sommeil, évitant avec une merveilleuse adresse tout ce qui peut l'arracher à un semblable bien-être, et méditant l'heureuse impression qu'elle fera naître à son réveil ! Que les yeux d'une mère, dans cet état sont admirables d'expression ! La bonté, la joie, l'émotion y brillent, et parfois quelques larmes viennent ajouter de nouveaux charmes à un tableau que tout homme sensible n'oubliera jamais.

Emile Mathieu - Études cliniques sur les maladies des femmes (1848)

L'amour maternel est un des spectacles les plus nobles et les plus touchants que la nature multiplie autant qu'elle a multiplié la vie.

Emile Mathieu - Études cliniques sur les maladies des femmes (1848)

Dieu, en accordant à la femme le rôle de mère, a fait naître chez elle un sentiment tout instinctif d'abord, qui par l'habitude et l'exercice devient le plus doux des biens sur la terre ; la source des plus vives émotions, et du plus parfait bonheur.

Emile Mathieu - Études cliniques sur les maladies des femmes (1848)

Quand la femme aime, d'une manière générale, elle aime avec plus de constance ; aussi tout ce qui peut porter ombrage à ses idées de propriété exclusive, l'expose-t-il à voir naître chez elle le sentiment de la jalousie aussi cruel qu'il est accablant pour l'objet de ses affections. La jalousie d'une femme, dit l'Ecriture, perce l'âme de douleur, et la remplit de tristesse.

Emile Mathieu - Études cliniques sur les maladies des femmes (1848)

La nature, en voulant la famille, n'aurait eu garde d'oublier le don le plus précieux, celui qui unit les âmes et devient la source du plus indélébile bonheur, l'amitié.

Emile Mathieu - Études cliniques sur les maladies des femmes (1848)

On use ses amis comme on use ses vêtements ; les amis d'aujourd'hui ne seront pas les amis dans vingt ans.

Emile Mathieu - Études cliniques sur les maladies des femmes (1848)

Une femme sans douceur ne peut être heureuse, ni faire des heureux.

Emile Mathieu - Études cliniques sur les maladies des femmes (1848)

Un bon caractère est peut-être le plus beau don que la femme puisse recevoir de Dieu.

Emile Mathieu - Études cliniques sur les maladies des femmes (1848)

Le besoin d'aimer, qui est l'apanage de la femme, ne s'éteint jamais en elle.

Emile Mathieu - Études cliniques sur les maladies des femmes (1848)

Partout où il y a un être qui souffre, ses soupirs appellent une femme.

Emile Mathieu - Études cliniques sur les maladies des femmes (1848)

Sans les femmes, les hommes seraient des ours mal léchés.

Emile Mathieu - Études cliniques sur les maladies des femmes (1848)

La femme méchante est un ange déchu.

Emile Mathieu - Études cliniques sur les maladies des femmes (1848)

On fait la cour à Dieu à genoux ; mais oisif et étendu sur un canapé, on la fait au diable.

Emile Mathieu - Études cliniques sur les maladies des femmes (1848)

L'amour est une étincelle de la divinité.

Emile Mathieu - Études cliniques sur les maladies des femmes (1848)

Le mariage, il n'y a souvent que les gens de cœur qui savent en faire un.

Emile Mathieu - Études cliniques sur les maladies des femmes (1848)

Enfants, quelque âge que vous ayez, honorez toujours vos parents ; ne négligez jamais de les fréquenter, dans leur vieillesse également.

Emile Mathieu - Études cliniques sur les maladies des femmes (1848)

Qu'est-ce que la beauté chez une femme sans la pudeur ? Un anneau d'or attaché au groin d'un cochon.

Emile Mathieu - Études cliniques sur les maladies des femmes (1848)

La femme, par toutes les richesses dont son organisation est pourvue, attire l'homme près d'elle, et semble avoir pour mission d'adoucir ce qu'il a naturellement de plus âpre et de plus austère qu'elle, en lui communiquant une partie des sentiments tendres et affectueux dont la nature s'est plu à établir en elle le foyer.

Emile Mathieu - Études cliniques sur les maladies des femmes (1848)

Les femmes sont nées rivales les unes des autres.

Emile Mathieu - Études cliniques sur les maladies des femmes (1848)

Chez les femmes la modestie a de grands avantages, elle augmente la beauté et sert de voile à la laideur ; elle en est même le supplément. Il n'y a pas, en effet, de plus joli vermillon que celui que la pudeur et la modestie déposent sur les joues.

Emile Mathieu - Études cliniques sur les maladies des femmes (1848)

La pudeur est le complément des grâces et de la beauté.

Emile Mathieu - Études cliniques sur les maladies des femmes (1848)

L'on plaît bien moins par son esprit que par son caractère.

Emile Mathieu - Études cliniques sur les maladies des femmes (1848)

Le désir d'être belle et l'envie de plaire sont des passions inhérentes à la condition de femme, et qui l'accompagnent depuis le commencement de sa vie jusqu'à un âge assez avancé, où, étant sans but, elles deviennent alors le comble du ridicule.

Emile Mathieu - Études cliniques sur les maladies des femmes (1848)

Les femmes sont les véritables apôtres de l'amour : l'amour est toute leur vie.

Emile Mathieu - Études cliniques sur les maladies des femmes (1848)

Les larmes de bonheur, les louanges adressées au ciel, les expressions d'une mère reconnaissante sont des impressions à jamais ineffaçables.

Emile Mathieu - Études cliniques sur les maladies des femmes (1848)

Mieux vaut aimer un peu moins, et aimer mieux.

Emile Mathieu - Études cliniques sur les maladies des femmes (1848)

Là où il n'y a pas de femme, le malade languit et gémit.

Emile Mathieu - Études cliniques sur les maladies des femmes (1848)

La liste des auteurs populaires :

Le dictionnaire des meilleurs auteurs français et étrangers »
Top