L'élégance, la conversation et le savoir-vivre sont les trois vertus théologales des gens du monde.
Un pressentiment inexplicable d'amour frappe quelquefois deux êtres au premier moment où ils se rencontrent sur un des mille chemins de la vie, et ce pressentiment leur dit qu'ils sont prédestinés à terminer cette route ensemble.
La femme est une créature de spontanéité, elle a d'admirables instincts qui l'éclairent et la guident ; ces instincts sont : l'amour, l'amitié, la charité, et le dévouement.
L'amour est si précaire, si peu sûr, que ses lendemains sont parfois peu semblables aux jours d'avant.
S'il est quelque chose dans ce pays de pire que la débauche c'est assurément un amour qui tourne au sérieux.
On ne juge jamais un homme sur ce qu'il n'a pas dit, mais on le juge souvent favorablement parce qu'il ne dit rien.
Quand un sot veut passer pour un gentleman il doit se vêtir d'un bel habit et se taire !
Un compliment est un des plus savoureux condiments de la conversation entre gens qui s'aiment et s'estiment.
Se bien connaître, c'est posséder la clef de l'élégance en toute chose.
La bonne compagnie est un port, un Eldorado où l'on vient jeter l'ancre pour se reposer.
Les yeux sont le miroir de l'âme.
Les hommes faux ont généralement de petits yeux.
Le repos est le silence du corps.
Les sentiments moraux se traduisent toujours par les habitudes du corps.
Sans caractère décidé, point d'élégance.
L'harmonie naît des similaires.
La phrase toute faite est un gros sou ; le proverbe, le dicton, sont moins qu'un gros sou.
La femme est une créature de spontanéité, elle a d'admirables instincts qui l'éclairent et la guident, ces instincts sont : l'amour, l'amitié, la charité et le dévouement.
Les oiseaux de même plumage se reconnaissent à la première vue, comme les gens se retrouvent entre mille.
On n'enseigne pas l'élégance, on l'aime, on la voit, on la comprend d'intuition ; on se l'approprie, mais on n'en reçoit pas de leçons. La raison en est simple. On est élégant avec le jeu de ses proportions, le mouvement de ses propres forces, grandes ou petites ; l'inflexion de sa propre voix, haute ou voilée, la marche de son corps, légère ou grave. Comment transporter à son profit ce qui est le fait, l'application d'un autre ?
II y a des dispositions morales antipathiques à l'élégance : La cupidité, la lâcheté, la sottise.
Chercher à captiver les suffrages du vulgaire, c'est chercher les voies de l'erreur.
Bien connaître le trait caractéristique de sa personne, c'est posséder les secrets de l'élégance.
Le cœur est le siège de tous les sentiments généreux, bons et nobles.
L'avare a toujours le regard faux, furtif, et même les doigts crochus.
Le savoir-vivre, pour la femme, c'est le rayon solaire sous lequel brillent toutes les grâces.
Le respect c'est la douceur de l'ordre, dans la famille, c'est la plus vitale des conditions du bonheur.
L'élégance est une biche, l'amour est un lion : l'un mangera l'autre, prenez-y garde !
Le savoir-vivre a pour condition essentielle l'oubli de soi.
Une idée sublime, profonde, est un lingot ; une idée fine est une pièce d'or ou d'argent.
Ne doivent point prétendre à l'élégance absolue : l'homme né bouffon, l'homme troubadour.