Jouir de ce qu'on donne, c'est beaucoup plus que recevoir.
Évariste de Parny ; Lettre à son frère (1781)
Jouir de ce qu'on donne, c'est beaucoup plus que recevoir.
Si l'amour ne le vivifie, le plus joli visage est mort.
Le sourire appelle, et promet le baiser : Ange d'amour et de plaisir, la rose et le miel sont sur tes lèvres.
La bouche sourit mal quand les yeux sont en pleurs.
Les chagrins sont pour les cœurs fidèles ; tous les plaisirs sont pour les inconstants.
Gens affamés n'entendent pas raison.
Le secret de plaire est d'aimer.
J'ai payé mon tribut de pleurs à la beauté même infidèle, et les vers que j'ai fait pour elle, pour moi sont toujours les meilleurs.
Qu'il est difficile de feindre la gaîté dans le sein des douleurs !
Lorsque vient la saison de plaire, le cœur n'est pas longtemps enfant.
Amis, je reviens dans vos bras : les belles ne vous valent pas.
Vous possédez le talent de charmer, vous saurez tout quand vous saurez aimer.
L'homme qui consent au partage, n'est point amant, pas même époux.
Donne à l'amour quelques soupirs, à l'amitié tous ses loisirs.
La variété est la source de tous nos plaisirs, et le plaisir cesse de l'être quand il devient habitude.
Qu'un long baiser nous unisse a jamais ; qu'un long amour m'assure tes attraits.
Le baiser d'une maîtresse allume tous les désirs.
Un cœur tout neuf, une aimable maîtresse ; durant le jour mille désirs, durant la nuit mille plaisirs.
Les femmes ont l'humeur légère ; la nôtre doit s'y conformer. Si c'est un bonheur de leur plaire, c'est un malheur de les aimer.
Jours heureux ! maîtresse charmante ! Ô combien fut douce et brillante la jeunesse de nos amours !
La jouissance refroidira nos cœurs et nos désirs ; le dégoût suivra l'indifférence, comment alors supporter l'existence ?
Une paisible indifférence est la plus sage des vertus.