Le bonheur n'est pas de posséder beaucoup, mais d'espérer et d'aimer beaucoup.
L'amour repose au fond des âmes pures comme une goutte de rosée dans le calice d'une fleur.
Quand la main d'une épouse essuie le visage mouillé de sueur de son mari, toutes ses fatigues sont à l'instant oubliées.
On respire un air plus pur loin de la bassesse, de la fourberie et de l'hypocrisie.
La véritable joie, et par conséquent la vie heureuse, ne se trouve qu'en Dieu.
Chacun, maître de sa raison, de son cœur, de ses actions, ne connaît de loi que sa volonté.
L'amour excessif de soi a étouffé l'amour des autres.
Le calme, la sérénité, l'inaltérable contentement sont le partage de la conscience pure. Elle ressemble au passereau, qui repose doucement sur son nid lorsqu'au dehors la tempête secoue et brise les cimes de la forêt.
Il y aune grande puissance dans la conscience du devoir.
La mère doit à ses enfants son lait et les soins assidus et le dévouement infatigable d'où dépend leur conservation dans les premières années. Le père doit à ses enfants, avec sa tendresse et sa protection vigilante, le pain et le vêtement, le père doit pourvoir à tous leurs besoins jusqu'à ce qu'ils puissent y pourvoir eux-mêmes.
L'homme et la femme ne forment en deux corps qu'une même unité, et les enfants qui procèdent d'eux ne sont en réalité qu'un prolongement, une continuation de leur être commun ; ils revivent en eux, et par les générations successives, se perpétuent indéfiniment.
La patience émousse peu-à-peu les aspérités les plus rudes.
Supportez les autres pour qu'ils vous supportent.
Les tristesses de la vie se dissipent aux rayons de l'amour fraternel comme les gelées d'automne fondent le matin quand le soleil se lève.
Faire pour autrui ce que nous voudrions qu'il fît pour nous, voilà la charité.
Le devoir est la base de la société, l'indispensable condition de l'existence commune.
Le devoir pur est le pur dévouement, ou la justice et l'amour suprême.
Nul homme ne peut se passer de l'aide et du secours d'autrui ! Nous en avons tous besoin dans l'enfance, nous en avons besoin dans la maladie, nous en avons besoin en tout et toujours. Représentez-vous un homme seul, sans relations avec ses semblables, n'en recevant rien, et ne leur rendant rien. Cet homme ne serait qu'un sauvage au milieu des bois, il serait bien moins qu'un sauvage.
Le droit est la garantie de notre existence individuelle et de notre liberté, il est notre liberté même ; il fait que nous sommes une personne et non une pure chose dont le premier venu est maître d'user à sa fantaisie.
Toute loi à laquelle le peuple n'a point concouru, qui n'émane point de lui, est nulle de soi.
Tous les hommes naissent égaux, et par conséquent indépendants les uns des autres : nul ici-bas, en venant au monde, n'apporte avec soi le droit de commander autrui.
La femme est le complément de l'homme.
Mari, vous devez à votre femme respect, amour et protection ; femme, vous devez à votre mari déférence, amour et respect.
Quand on prend du galon, on n'en saurait trop prendre.
Le fou croit voir ce qu'on ne voit pas, et entend ce qu'on n'entend pas.
Le christianisme apprend à l'homme à plier, sans jamais rompre.
La liberté est le fruit de l'intelligence et de l'amour.
On peut s'aimer dans l'idée qu'on se fait de soi-même, de sa supériorité personnelle, de ses avantages de tout genre ; mais cet amour désordonné est l'orgueil, d'où le désir effréné de commander et de dominer, avec toutes ses suites si fatales à la race humaine.
L'homme doit aimer l'homme jusqu'à tout sacrifier, et sa vie même.
Le bonheur des grands, des riches, des heureux du siècle ressemble de loin à ces palais magiques que l'on croit découvrir à l'horizon des mers qui baignent les rivages de Naples : Approchez, que trouvez-vous ? Des vapeurs stagnantes et des nuages chargés de tempête.